Campagne 2020

Bonjour à toutes, à tous.

Un des piliers de notre projet est le pluralisme et la transparence et c’est à ce titre que je m’exprime aujourd’hui, en toute liberté et bien sûr j’invite mes collègues et les citoyens qui le souhaitent à en faire autant, sous réserve du respect des lois en vigueur.

La campagne du collectif EGAL démarre, avec un premier article (voir    ICI ) de lancement dans le Dauphiné Libéré avec une magnifique photo. Nous remercions Sylvain Coduri le nouveau correspondant du Dauphiné Libéré, remplaçant de Daniel Mayet, Lablachérois Libéré.
Non, je ne suis pas bourré, l’apéro nous l’avons pris après la photo. Monsieur Morselli absent sur la photo assistait à une réunion, d’ailleurs totalement inutile, sur le PLUI en mairie. (plan local d’urbanisation intercommunal).

Je rappelle que ce blog est une tribune ouverte et que chacun peut y publier. C’est  un lieu d’expression, ou les membres du collectif, les citoyens peuvent s’exprimer, à titre personnel.
Je ne suis pas forcément candidat aux municipales, mais je profite de mon expérience désastreuse au sein de cette municipalité, dont je suis un élu n’en déplaise aux « entre-nous » de Madame Théraube.
J’ai travaillé, avec mes collègues, Eric Boissin, Danielle et Daniel Morselli sur le projet que propose le collectif EGAL.
Pour ce qui me concerne le travail a consisté à mettre au point des procédures, légales, inscrites dans le marbre d’un règlement intérieur, pour que ne se reproduisent plus comme nous les vivons actuellement, les errements, les abus de pouvoir, l’opacité de la gestion municipale, le panurgisme des conseillers municipaux, qui ont oublié un de leur rôle essentiel, contrôler, au service des citoyens, l’exécutif de la municipalité.
Si la liste que va proposer EGAL aura ma confiance, il est hors de question de donner à ses membres un blanc-seing, le pouvoir, si petit soit-il à trop souvent des effets pervers sur les plus sincères des citoyens.
Pour ce qui me concerne, la campagne doit être politique, pas au sens politicien des partis, mais au sens large à savoir la prise en charge de l’organisation et de l’exercice du pouvoir dans notre commune, notre pays.
Aussi, même si j’ai hurlé « élections pièges à cons »,  je reste confiant et c’est le minimum que l’on puisse faire, qu’il faut se battre pour une démocratie citoyenne, pour la proportionnelle, le vote blanc ou nul, la fin de la prime au vainqueur….. le contrôle des élus, les rendre comptables de leurs actions. Le combat ultime est pour moi la fin de cette cinquième république, décriée. Avec  Mitterrand, Chirac, Giscard l’hypocrisie est à son comble, se faire élire grâce à une constitution que l’on combat et que l’on conserve une fois élus. Cette V ieme République est monarchique, c’est mis en évidence aujourd’hui.
Oui je pense que le combat doit être politique, mais qu’il doit être mené par des citoyens qui n’exhibent pas une carte d’adhérent, mais qui adhèrent et s’engagent sur un programme, sur le règlement intérieur proposé par EGAL au départ, perfectible par la suite et qu’ils contrôleront tout au long du mandat donné aux élus.
Je précise qu’au sujet du partage des indemnités, ce n’est pas les indemnités du maire que je propose de partager, mais le partage du budget indemnitaire des élus, sur les élus qui adhèrent au règlement intérieur et qui travaillent. Il faut savoir que le budget indemnitaire des élus est calculé par l’addition d’une indemnité maximum du maire, et des indemnités maximum du nombre d’adjoints nommés dans la municipalité ainsi pour Lablachère, avec 5 adjoints,  le budget global  des indemnités est de 4881.19 euros bruts. 47 euros. La répartition est à mettre au point, sachant que le maximum autorisé pour un conseiller est de 233.06 euros.

Pour ce qui me concerne encore, si je m’implique à fond dans la campagne, c’est avec l’espoir que les citoyens de Lablachère rejoindront le collectif, sans eux le projet est orphelin  et  la municipalité quelle qu’elle soit retombera dans le ronron catastrophique du « on a toujours fait comme ça ».

J’ajoute que beaucoup de gens me disent, « conseiller ? non je n’ai pas le temps ». Il faut bien comprendre que l’intercommunalité à pris à sa charge de nombreuses compétences (agriculture, Centre Multimédia, Économie, Enfance/Jeunesse Ordures Ménagères, Pôle Tourisme Patrimoine, Urbanisme.) et que ce travail n’est plus du ressort de la municipalité, mais celui des élus à l’intercommunalité.

Si nous décomptons le temps perdu en blabla, le temps perdu dû à l’incompétence, le temps passé à lire le Dauphiné libéré, si nous considérons que le travail sera répartis sur un maximum de conseillers et sur les citoyens volontaires, nous ne devrions pas être surchargés de travail.

jean-luc levecque membre du collectif EGAL

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