État d’âme, état d’homme.

Les mouvements hippies sont fort marris et parité oblige, sont forts femmmes.
Les leitmotivs de ces hirsutes colorés étaient reconquête par

les petites initiatives,
la liberté au boulot,
la culture pour tous,
la liberté d’aller et de venir,
la solidarité et le partage,
la disparition de l’état au profit du citoyen.

Entérré Woodstock, balayé, la silicone valley est passée par là et très vite ses acteurs ont imaginé que la collecte des données, toutes et n’importe lesquelles étaient l’avenir pour satisfaire l’appétit féroce des adeptes de la relance et du contrôle de cette entité bizarre qu’est le peuple, c’est le début d’un nouvel esclavagisme.

– Les petites boites qu’à l époque on nomme les start-up, bourrées de baba-cool, se laissent bouffer et regardent s’installer des monstres qui les avalent les unes après les autres.
– Le boulot est de plus en plus contrôlé par l’entreprise, le travailleur espionné,
– il suffit d’ouvrir la télé pour se rendre compte que la culture pour tous n’est pas pour demain, l’acculture c’est aujourd’hui. Continuer à faire croire au bon peuple qu’il est con c’est la ligne de conduite des médias télévisuels(pas que).
– La mobilité au niveau de l’Europe bancale a évoluée, mais quid des migrants, quid des campings dits « sauvages » ?
– Le partage des richesses est devenue une bouffonnerie,
– la reprise en main par le vulgum pecus de l’appareil d’état, on le crie tous les 50 ans puis on retourne à nos boutons.

Tous les zozos, prédateurs qui manipulent la sphère numérique ont une chose en commun, je me répète, c’est de vouloir enregistrer toutes les données générées par l’humain, en niant, en ignorant celles générées par l’espèce animale agonisante, végétale agonisante.

L’espèce virale, vivace, les remets en place, mais très vite ils reprennent le dessus et trouvent le moyen de faire du fric sur la détresse des uns et des autres. Nous ne savons plus très bien à quelle époque nous vivons, le grand manitou nous a parlé de l’ « avant », puis nous a annoncé l’ « après », aujourd’hui est-on revenu au «pendant » ?

les bouffeurs de données ont un point commun, c’est toujours de vouloir bouffer l’autre.
La numérisation de nos vies est programmée, le petit Linky est exemplaire en ce sens.
Ne craignez rien braves gens, La CNIL veille sur vous. Ouaf ouaf.
La collecte des informations sur votre consommation (courbe de charge) est à votre initiative et est en théorie protégée. Le législateur et les communicants font joujoux avec la sémantique, en effet il n’y a pas de captation des données « personnelles ». Ça veut dire tout simplement que les informations collectées ne sont pas nominatives, seule EDF peut relier un numéro de compteur à un nom. Peut-on faire confiance à cette entreprise ?
Mais les big brother, avides de données, se foutent d’ailleurs pas mal du nom des individus, ce qui les intéresse, c’est la masse, ses habitudes de consommation, quel jour, à quelle heure afin de proposer de nouvelles stratégies commerciales, créer de nouveaux besoins, orienter la société pour qu’elle entre dans le moule. Si vous acceptez le Linky, demandez un contrat, refusez le stockage et l’utilisation de vos données « impersonnelles » (à ce jour)!

J’ai encore en tête une réflexion de notre maire précédent, lorsque nous avons évoqué le sujet Linky :

« Je m ‘en fous, je n’ai rien à cacher » montrant ainsi qu’il n’a surtout rien compris, les big data ne sont pas des justiciers, ils veulent simplement que nous consommions, que nous leur donnions un maximum d’infos, pour nous les resservir sous formes de produits, de besoins nouveaux, de méthodes.

Pour ceux qui ont internet à la maison et qui ont fait appel à leur fournisseurs d’accès, ils ont tous eu l’évidence de l’intrusion numérique dans nos foyers.
« Oui en ce moment vous avez deux télévisons branchées, deux portables actifs, un ordinateur et une tablette, je pense que…. ». Imaginez alors la suite avec linky, si tout le monde n’a pas internet, peu de gens n’ont pas l’électricité(en France).
La polémique sur le CPL, les ondes machins-choses me dépasse, je déplore simplement qu’il n’y ai pas d’études, en amont, de ces projets, mais études faites par des agences indépendantes du commerce, de la politique. Ça existe ?

Nous rêvions d’une époque formidable, nous vivons une époque fort minable, mais continuons de rêver.

Aucune carte du monde n’est digne d’un regard si le pays de l’utopie n’y figure pas.

oscar wilde

Ma prochaine logorrhée sera sur la 5G.

Jean-luc Levecque

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