Le monde ou presque explose de joie après la victoire de Joe Biden.

Exploser de joie en voyant le gros con de Falstaff perdre la présidence soit.

Mais doit-on se réjouir de connaître déjà le candidat Républicain pour 2024, qui jusqu’à là va maintenir le parti républicain sous sa coupe, doit-on se réjouir de savoir que la majorité au sénat va vraisemblablement dépendre d’une élection sénatoriale en Géorgie.

Et puis doit on se réjouir du nouvel occupant de la maison Blanche.

Joe Biden, vieux briscard de la politique américaine, sénateur du Delaware de 1972 à 2008, puis deux fois vice-président de Obama. Fervent catholique, après sa victoire aux présidentielles, il va remercier dieux, celui qui lui a donné la victoire et qui a rappelé à lui sa première femme, sa fille, un de ses fils et blessé l’autre.

Quelques scandales ou allégations émaillent sa carrière, plagiat, par deux fois, allégation de pédophilie, de viol, de gestes déplacés, de propos de gaffes et de contre-vérités.

Dans l’ensemble cet homme évolue positivement et prend souvent des positions hardies, favorable à l’avortement , au mariage homosexuel, raciste il évolue et se retrouve vice-président d’un président noir. Homme de dialogue et de compromis.

Son choix de Kamala Harris, qui lui était opposée aux primaires de 2020 va dans le sens de la modernité, femme, noire, intelligente et très sympathique. C’est un bon point pour lui.

Pour ce qui me concerne, je dirai que c’est un mec bien, si on peut enfin dire que les états-unis sont une très grande démocratie.

Ce sera possible si en vrac :

Il supprime Guantánamo et les tribunaux militaires d’exception pour juger les combattants ennemis, sans droits.

Il s’attaque à la NRA et que petit à petit les armes disparaissent des rues des états-unis.

Il s’attaque au racisme, pleinement.

Il retrouve des relations normales avec Cuba.

Il fait comprendre aux américains que des gens vivent au-delà des frontières des USA, sans être tous des ennemis.

Il rappelle aux américains que tous descendent d’émigrés.

Il s’engage à fond dans la lutte pour la planète, au-delà du joujou des accords de Paris.

Il détache la religion des instances gouvernementales.

Il nettoie et réoriente la CIA.

Il lutte contre la peine de mort.

Il nettoie les instance judiciaires défavorables trop souvent aux hommes de couleur.

Il transforme le slogan « Black lifes matter) en « All lifes matter ».

il transforme le système de santé.

Il fait évoluer la société vers un meilleur partage des richesses.

Cette liste n’est pas exhaustive…

Difficile en quatre ans et donc il sera un mec bien, si il est un Président de transition,  préparant efficacement les élections de 2024 en donnant toutes ses chances à sa succèssœur.

Il y a du boulot. Un dernier point, les américains auront retrouvé un sens à la vie si lors de la première poignée de main que vous échangez avec l’un d’entre eux il ne vous annonce pas son salaire.

Jean-luc Levecque