La dernière connerie du sinistre de l’intérieur montre aux députés LaRem(a) qu’ils ne forment qu’un énorme paillasson, à force de voter le doigt sur la couture du pantalon
Suite aux différents scandales, Darmalin propose à Castex de créer une commission pour réécrire l’article 24.
Castex reprend à son compte et met le feu aux poudres.
La loi est écrite par les parlementaires, pas par les ministres. Aparté : Les conseillers municipaux devraient en prendre de la graine ce sont eux qui sont aux manettes, pas le maire.
Les petits LaRem(a) de s’écrier nous ne sommes pas des faire valoir, Sénat et Assemblée nationale unanimes pour dénoncer le crime de lèse parlementaires. Les adeptes de Darmalin, chouchoutés prennent une claque dans la gueule. Les petits LR, LaRem, RN ont voté comme d’habitude un texte ignoble, le doigt sur la couture, mais voilà qu’un ministre veut le réécrire, alors là « non, nous on a fait ce qu’on nous a dit, on va avoir l’air con. » !
Coutumier du fait et d’une grande efficacité le Monarc demande pour la troisième fois qu’on lui fasse des propositions pour réaffirmer « le lien de confiance qui doit naturellement exister entre les Français et ceux qui les protègent. ». Pour ce qui me concerne je dirai plutôt que nous attendons des propositions pour « inventer le lien de confiance qui devrait naturellement exister entre les hommes vivants sur le sol Français et ceux qui sont censés les protéger, aux termes de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, aux termes de la déclaration universelle des droits de l’homme, aux termes de la constitution (qui d’ailleurs est à chier.) »
Tout le monde sait que les moyens sont simples et que la première chose à faire est d’apprendre aux policiers, la déclaration des droits de l’homme.
Mais en préambule il faut une police dont on n’a que très peu besoin. Comment ça, t’es con ou quoi ?
Pour en avoir besoin le moins possible, il faut mettre en œuvre une politique ou des citoyens n’aient pas que la casse pour se faire entendre, ou des citoyens pour vivre aient autre chose à faire que de dealer, ou des citoyens aient pour habiter autre chose qu’un carton sur une bouche de métro. Il faut mettre en œuvre une politique ou les richesses sont partagées, ou les propositions en matière sociale soient discutées avant leur mise en œuvre et pas après des manifestations, ou les grands sujets sociétaux sont proposés par referendum (sous réserve de clarté, de pédagogie.)
La seconde chose à faire est de sélectionner, puis de former les policiers divers et variés à se comporter professionnellement, rigoureusement et froidement dans les interpellations, les manifestations.
La troisième chose est d’établir une police de proximité, stable et habitant dans les quartiers, contact indispensable entre la population et l’état, au service des quartiers, des associations, des habitants.
La quatrième est de supprimer un certain nombre d’armes à disposition des policiers.
Nous savons tous qu’il y aura toujours des exactions perpétrées par des manifestants, par des policiers et qu’il faut une commission ad hoc indépendante, chargée d’instruire les cas délictueux qui lui seraient proposés, à charge et à décharge, rapidement et pour cela il est clair que la captation des événements est indispensable.
Cette commission ne peut pas être l’IGPN, dans sa forme actuelle, machine à blanchir.
Cette commission doit être composée de policiers, de journalistes, de parlementaires, de citoyens, de magistrats, d’avocats…….
« A chaque fois, je parvenais à la même conclusion si tout le monde se faisait confiance, il n’y aurait pas de police, pas de tribunaux, pas de prisons et…pas d’argent. » Zweig.
« Nous quand on est convoqué par la police, on n’a pas d’immunité ouvrière. » Poutou
« L’oeil de la police est fort utile dans un Etat, mais ses mains y sont de trop. » Baron de Stassart.
« Une photo d’identité de la police en noir et blanc : face et profil, deux yeux au beurre noir, les lèvres fendues et enflées de celui qui vient de faire des aveux spontanés ». John Le Carré
« Il y a deux choses qui ne supportent pas la publicité, c’est la police et l’amour. » Herriot.
Bonne nuit,
Jean Luc Levecque.