Un Dimanche de la ville navrée.

Bonjour,
À dix heures dimanche, j’ai remplacé Madame Arevalo (conseillère municipale) , à l’entrée du marché afin de contrôler et d’ oindre, non pas avec de saintes huiles mais avec une solution hydroalcoolique, les mains des affamés. Jamais de ma vie je n’ai demandé la main à autant de femmes, ni d’hommes. Mais pas de bague de fiançailles, du désinfectant
L’organisation, si nous admettons que les consignes préfectorales sont judicieuses, est correcte et les citoyens dans leur grande majorité sont disciplinés.
Bien sûr de temps en temps un rebelle refuse l’onction alcoolique :
Quelques uns parce qu’ils sont allergiques(la préfecture n’a pas prévu que nous vérifiions les certificats médicaux. ).
D’autres parce qu’ils sont des alcooliques abstinents.
d’autres parce qu’ils disent avoir les mains propres ! Alors là nous sommes intraitables, une petite giclée supplémentaire.
D’autres parce qu’ils ne veulent pas, de vrais rebelles. Alors là, clef de bras, ou Osaekomi-waza prolongé par un Shime-waza et le rebelle repart en bougonnant un bras coincé dans le dos.
Un petit détail, dès lors que l’on admet les principes des gestes barrières, les gens qui portent des gants doivent également les désinfecter, ils ne protègent qu’eux.

Et puis nous avons causé.

J’ai été obligé de corriger le tir plusieurs fois quand des gens ont interprété ma présence comme faisant partie de la campagne électorale. Que nenni mesdames, messieurs « je suis là en tant que conseiller municipal, solidaire de ses collègues conseillers qui assurent depuis 3 marchés. Je laisse à d’autres le soin de continuer à faire cocorico au milieu de leurs fans, avec des postures stupides ».
Pour ce qui me concerne, une campagne électorale est aujourd’hui dérisoire, par rapport aux réflexions, aux actions, aux rencontres politiques nécessaires pour préparer la suite des événements.
Je veux dire par là, non pas par là, par là, que je ne néglige en rien la municipalité, mais qu’ aujourd’hui le combat est ailleurs. Les élections municipales reviendront un jour et nous verrons à ce moment là.
Ce premier tour, qui commence à afficher ses morts dus au Covid19, marqué par une abstention record dans une ambiance pas sereine du tout, doit être annulé, mascarade pitoyable.
Nous pouvons apprécier l’idiotie de nos dirigeants qui répètent à longueur de plateaux télés, « ce premier tour s’est déroulé selon les principes du « code électoral », c’est vrai législativement ( ce qui prouve bien que le code électoral est une vraie connerie), mais quels abrutis ! Là il y a grand silence des politiques, tous les présidents de groupes ayant opté pour le maintien des élections, avec Larcher et Baroin.
Élu au premier tour ou pas tout doit être annulé !

Si des citoyens persistent à penser que la politique n’a rien à faire dans une municipalité, ils se fourrent le doigt dans l’œil (cyclopes s’abstenir), aujourd’hui, qui ne se réclament pas des élus locaux ? Ce qui me rassure, c’est que dans le projet EGAL, contrairement aux deux autres listes, il y a peu de place pour la droite et la Maconnerie ( qui parait-il n’est pas de droite), mouvements qui nous ont conduit là ou nous en sommes. Nous n’oublions pas bien sûr que la liste conduite par Mr Laporte à le soutien du PC, qui sur cette liste, a deux représentants.

Pour ce qui est de la politique en général, si notre chétif résident de l’Élysée, serviteur des grands patrons, des financiers, avait des burnes, après avoir constaté grâce au covid19, l ‘échec et la dangerosité de sa politique, l’échec de la mondialisation, de la globalisation, du libéralisme, des mouvements sociaux à n’en plus finir, des mécontentements dans tous les corps de métiers, le droit du travail dont la destruction s’organise lentement mais sûrement, les retraites, les gilets jaunes, les applaudisseurs de balcons, si donc ce petit caporal avait des burnes, il proposerait la dissolution de l’Assemblée Nationale au lieu de se préparer à « relancer la croissance », source de tous nos maux. Mais ils sont comme des gamins pris la main dans le sac et qui s’entêtent, dans le mensonge et la médiocrité. Nous pensions avoir touché le fonds en matière de mensonges, de démagogie, de mépris pour le peuple, et bien non, nous avons la preuve que le fonds, abyssal, n’est jamais atteint.
Une chose m’intrigue, les supporters de Pinocchio doivent être confinés en nombre, je n’ai en effet rencontré personne qui défende sa grande braderie sociale au bénéfice du sacro-saint marché, cher à ses mentors. Depuis quelques temps il devenait de plus en plus difficile de trouver un citoyen ayant voté Pinocchio au premier tour des présidentielles. Ils n’étaient pas nombreux, mais quand même ils ne peuvent pas être tous en réa.
Pour en revenir à notre marché, un marché calme, mais chiant ! Un beau marché est un marché ou on se bouscule, s’embrasse, s’invective des fois, ou les forains s’époumonent, où on râle, avec plaisir, parce qu’une poussette nous a cognée, ou un musicien nous casse les oreilles, ou il y a un bar..
Nous venions juste de goûter au bonheur de retrouver, avec l’Épicurien, une supère terrasse de marché, elle reviendra !
Un marché sans bar c’est comme…. euh…. comme un …. impossible il n’y a pas de comparaison !

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