Monsieur Fair-play et Monsieur Laporte sont dans un bateau, monsieur Fair-play tombe à l’eau, qui est-ce qui reste?
Lablachère et la Communauté des Communes du Pays Beaume-Drobie
Le mercredi 15 juillet 2020 la Communauté de Communes du Pays (CdC) Beaume-Drobie élisait son nouveau Président puis ses vice-présidents.Deux candidats se présentaient à la présidence :Christophe DEFFREIX, Maire de Planzolles et Jean-Pierre LAPORTE, Maire de Lablachère.
Monsieur Christophe DEFFREIX a été élu président.
Celui-ci a proposé ensuite l’élection de huit vice-présidents comprenant la candidature d’Eric BOISSIN membre de l’opposition du conseil municipal de Lablachère. Le Maire de Lablachère a pris la parole pour s’élever contre cette décision la jugeant provocatrice et injurieuse au regard du choix des électeurs. Il a précisé que maintenir la candidature d’un membre de sa minorité serait ressenti comme une volonté d’écarter la commune de Lablachère de toutes responsabilités au sein de la CdC et constituerait un casus belli.
Malgré tout, le conseil communautaire a décidé de choisir Eric BOISSIN plutôt que Thierry BERRES pourtant soutenu par le conseil municipal de Lablachère.
Nicole DJIAN qui présentait également sa candidature également à un poste de vice-président n’a pas non plus été élue.
Les délégués de Lablachère ont alors décidé de quitter la salle.
Le conseil municipal de Lablachère prend acte de la conduite du conseil communautaire. Le temps est aujourd’hui à l’analyse de cette attitude puis à la réflexion et l’examen des opportunités qui lui sont offertes sur son avenir au sein de la CdC Beaume-Drobie.
A bientôt
Voici ce que l’on peut lire sur le site de la mairie depuis aujourd’hui 20/07/2020.
J’ai toujours adoré les commentaires de textes.
J’imagine et je fais comme si c’était monsieur le maire qui avait écrit ce texte.
Monsieur Christophe DEFFREIX a été élu président.
Bravo pour les félicitations de principe.
Celui-ci a proposé ensuite l’élection de huit vice-présidents comprenant la candidature d’Eric BOISSIN membre de l’opposition du conseil municipal de Lablachère.
Lablachère serait-elle le centre du monde, et les autres candidats qui sont-ils ?
Le Maire de Lablachère a pris la parole pour s’élever contre cette décision la jugeant provocatrice et injurieuse au regard du choix des électeurs.
Tout d’abord ce n’est pas la décision du conseil communautaire de présenter tel ou tel élu.
La décision de se présenter est celle de Eric Boissin et il n’avait pas à vous demander l’autorisation.
Mauvaise pioche aussi car 60 % des électeurs de Lablachère qui se sont exprimés ont voté contre vous. Vous n’êtes en position de force, légale, que grâce à cette inique prime au vainqueur.Vous ne représentez que 21% des inscrits et 40% des exprimés.
Il a précisé que maintenir la candidature d’un membre de sa minorité serait ressenti comme une volonté d’écarter la commune de Lablachère de toutes responsabilités au sein de la CdC et constituerait un casus belli.
En tout premier lieu, ce n’est pas à la CDC-BD de « maintenir la candidature ».
Peut être vouliez vous dire « qu’élire mr Boissin serait ressenti….. »
Monsieur Eric Boissin fait partie du conseil municipal de Lablachère, la commune n’est donc pas écarter des responsabilités au sein de la communauté de communes.
D’autre part quand les délégués votent, ils ne votent pas pour une ou contre une commune, ils votent pour ou contre des élus. Ils ont votés pour ou contre vous, Mr BERRES et madame DJIAN.
Je comprends donc que de ne pas voter dans votre sens est un cas de casus belli. Je vous rappelle qu’un casus belli signifie précisément « cas de guerre », et désigne un acte de nature à motiver, pour un gouvernement, une déclaration de guerre. Bravo ! Attention, Michel Onfray vient de rappeler à Macron, « en guerre » contre le covid19, que pour déclarer la guerre il faut avoir les moyens de la gagner.
Malgré tout, le conseil communautaire a décidé de choisir Eric BOISSIN plutôt que Thierry BERRES pourtant soutenu par le conseil municipal de Lablachère.
Il faudrait lire « pourtant les délégués communautaires ont élu monsieur Eric Boissin, en concurrence avec Monsieur Thierry BERRES, pourtant soutenu par les délégués communautaires de la majorité municipale de Lablachère. ». Je vous rappelle qu’il n’ y a pas que les élus de Lablachère qui votent.
Nicole DJIAN qui présentait également sa candidature également à un poste de vice-président n’a pas non plus été élue. Les délégués de Lablachère ont alors décidé de quitter la salle. Doit-on lire que vous avez quitté la salle parce que madame Djian n’a pas été élue, là ce serait le pompon.
Une très belle illustration de votre idée de la démocratie. Je vous fait remarquer que tous les délégués de Lablachère n’ont pas décidé de quitter la salle, Monsieur Boissin est resté ainsi que Monsieur Tourel, tous deux délégués de Lablachère.
D’autre part cela augure de la suite des événements, ces délégués de la majorité municipale de Lablachère ont-ils tous la même idée de la démocratie ou sont-ils aux ordres ?
Le conseil municipal de Lablachère prend acte de la conduite du conseil communautaire.
Là encore c’est un peu présomptueux, le conseil municipal est constitué de 19 élus, dont 5 de la ‘minorité’ » qui représentent 60 % des votes exprimés aux municipales. Il y a-t-il eu une réunion du conseil municipal pour prendre acte de la ‘conduite’ du conseil communautaire. Nous pouvons dire que ce vote est conforme aux votes des citoyens de la commune.
Le temps est aujourd’hui à l’analyse de cette attitude puis à la réflexion et l’examen des opportunités qui lui sont offertes sur son avenir au sein de la CdC Beaume-Drobie.
Bonne analyse, j’espère que mes réflexions vous aiderons, mais souvenez vous à Lablachère il y a des citoyens.
Les votes des délégués reposent sur autre chose que les exigences d’un maire, mais la personnalité, les compétences, l’historique, la disponibilité sont des facteurs pris en compte.
Vous parliez de redorer l’image de Lablachère que vous et votre « alternative qui n’ a pas donné satisfaction » avez dégradée pendant ces douze dernières années. Vous avez peut être aussi avec cette élection la confirmation du boulot qui reste à faire. Il me semble que vous ne preniez pas un bon départ avec vos mots, votre attitude ? Le fair-play existe, la démocratie aussi.
Jean-luc levecque.