Bonjour,
il y a des phrases que nous lisons, d’une bêtise monumentale que nous ne relevons pas tellement nous sommes habitués à prendre des vessies pour des lanternes.
La dernière, et qui m’a réveillée en pleine nuit est de Macron.
« Le chef de l’Etat a en revanche confirmé qu’il écartait la demande de réécrire le préambule de la Constitution pour « placer l’environnement au-dessus de nos autres valeurs fondamentales ». », au prétexte que les droits de l’humain sont supérieurs aux droits de la nature.
Voilà une phrase qui caractérise parfaitement ce petit bonhomme, élevé hors-sol, dont la lecture favorite est le journal de la bourse, avec ses amis les grands patrons, les grands industriels, mais surtout les grands financiers.
Monsieur le Président,
la flore pourra peut être toujours exister, la faune elle ne pourra exister que si la flore survit, l’humain lui ne pourra exister que si, au minimum, la flore survit, au grand bonheur des Vegan et Végétariens, (encocre faut-il que les insectes survivent. Si aujourd’hui les insectes ne semblent pas porteurs de virus, ou si la charge virale transportée est trop faible, il ne faut pas négliger les saloperies que sont entrain d’effectuer des chercheurs de la Darpa (entres autres) qui œuvrent pour des insectes porteurs de virus capables de modifier les caractéristiques génétiques des plantes).
Monsieur le Petit Prince, quel avenir pour l’humain, seul au milieu d’une planète désertique ?
Oui les droits de la nature sont supérieurs aux droits de l’humain. Cette phrase elle-même est ambiguë, l’humain faisant partie de la nature. Le Capitalocène a montré ses limites, il est urgent de revenir à une société plus saine, guidée par le bonheur, le plaisir, le partage et pas le fric. Soyez courageux, dites franchement « après moi le déluge et laissez moi jouer au Monopoly. Monopoly ou il n’y a plus que des avenues de Breteuil ou des Champs Élysées, où la rue Lecourbe et le boulevard de Belleville ont disparu, ou Oncle Picsou a sa rue.
Un petit rappel sur les mesures de la convention citoyenne, non-filtrées, mais tout simplement refusées ou retoquées.
1) Le déploiement de la 5G
Emmanuel Macron a affirmé : « Évidemment, on va passer à la 5G ». D’après lui, la France est le pays des Lumières et de l’innovation. « Je ne crois pas que le modèle amish permettre de régler les défis de l’écologie contemporaine », a-t-il déclaré.
Le gouvernement a donc décidé de lancer la 5G à l’échelle nationale et de ne pas faire de moratoire. Toutefois, des études sur l’impact sanitaire et environnemental de la 5G devraient arriver en 2021. rigolo non ? je vois d’ici la gueule des Orange Bouygues, Free, Sfr si on leur annonce que la 5G est une pourriture. Gageons que le rapport sera favorable.
2) L’éco-taxe sur les billets d’avion et la réduction de la TVA sur les billets trains
La Convention citoyenne souhaitait aussi voir interdire les liaisons aériennes intérieures lorsqu’une alternative bas-carbone était disponible pour réaliser le même trajet en moins de 4h. Le gouvernement a réduit ce temps à 2h30.Une écotaxe sur les billets d’avion devrait permettre au train de faire concurrence aux avions. Elle inciterait aussi à utiliser l’avion moins souvent et à réduire l’importance de la niche fiscale dont bénéficie le secteur aérien. Il faudrait alors payer des billets d’avion plus chers.
Jean-Baptiste Djebbari, a balayé cette proposition, estimant qu’elle aurait « des conséquences délétères ». Jean Baptiste Djebarri, ministre délégué chargé des Transports, a déclaré au micro de RTL : « Ça rend l’aviation encore moins accessible à ceux qui sont les moins aisés. Et ça contribue à “achever” un secteur qui est déjà en très grande difficulté. »
Souhaitant pousser le mode de circulation ferroviaire, les citoyens avaient d’autre part voulu réduire la TVA sur les billets de train de 10 % à 5,5 %. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire s’y est publiquement opposé.
3) Un malus au poids sur les véhicules
les citoyens tirés au sort souhaitaient voir taxer tous ceux dont le poids dépasse 1,4 tonne. Le gouvernement a choisi de n’appliquer ce malus qu’à ceux de plus de 1,8 tonnes. Les véhicules comme les SUV ne sont donc pas concernés. « On passe de 30 % des véhicules concernés à 2 %. Nous sommes très déçus », déplore Grégoire Fraty.
« L’idée est d’envoyer un signal pour arrêter cette frénésie du véhicule lourd qui vise à ce que les constructeurs puissent réfléchir sur le poids des véhicules qu’ils proposent à la vente », a indiqué Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique.
4) La régulation de la publicité sur les produits polluants
Cette proposition s’appuie sur le modèle de la loi Evin pour réguler la publicité pour les produits les plus polluants. La mesure passe par la création d’un « CO2 score » pour informer les consommateurs. « Moi, je crois à l’intelligence des Français, a affirmé Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. Je pense qu’il faut informer le consommateur, lui dire : vous voulez acheter un SUV, voilà les niveaux de pollution. La voie de l’interdiction systématique, où on interdit aux Français de faire ceci ou de faire cela, je ne pense pas que dans une démocratie responsable et mature comme la démocratie française, ce soit la meilleure façon de faire progresser l’écologie. »
5) Une régulation plus stricte des pesticides
« Notre mesure sur les pesticides vise à protéger la biodiversité et favoriser les techniques d’agriculture moins basées sur les pesticides. En interdisant les CMR, donc les produits cancérogènes, mutagènes et neurotoxiques, et limitant voire interdisant certains produits phytopharmaceutiques d’ici à 2035 », explique Matthias Martin-Chave.
Les néonicotinoïdes sont autorisés jusqu’en 2023 afin de sauver la filière betterave. D’après Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, il n’existe pas d’alternative à ces produits.
« L’ensemble des mesures de la Convention Citoyenne pour le Climat marchent ensemble. Ça fait partie d’un ensemble, et c’est l’ensemble qu’il est super important d’accepter et de mettre en place », affirment les membres de la Convention Citoyenne pour le Climat.
Au-delà de ces quelques exemples, c’est environ 1/3 des propositions de la Convention citoyenne sur le climat qui sont renvoyées au déluge. Mesdames, messieurs les « tirés au sort », vous l’avez, hélas et comme prévu, dans le baba avec le Président, le Gouvernement et les députés, bonne chance avec le sénat. Autour de vous, beaucoup pensaient que vous alliez exploser en vol. Au contraire, vous avez tenu le coup, vous avez appris, vous avez évolué vers le statut de citoyens éclairés, vous avez montré que des citoyens non énarques avaient un cerveau et que l’intelligence collective, dès lors qu’elle n’est pas au service de dirigeants, de lobbies, est efficace. À 150 vous avez montré une efficacité que n’arrivent pas à avoir 577 « élus » députés.
Ne lâchez rien. Si on fait de la basse politique, le Sénat n’a aucune raison de faire cadeau d’un plébiscite à Macron.
Jean-luc levecque