Tout d’abords un petit mot pour répondre à Claude, (il se reconnaîtra.)
Tout d’abord suis-je un insoumis ? Fais-je un travail d’insoumis ?
Au niveau de l’encartement, non et ce n’est pas pour demain. Tous les contacts que j’ai tentés vers les Insoumis chevronnés (des élus et d’autres) se sont toujours traduits par des échecs. Aucune communication, beaucoup de demande de la part de LFI, mais peu ou pas de réponses aux questions, aux propositions si ce ne sont les sempiternels « remerciements », « nous avons bien reçu…. »
Au niveau du vocabulaire non plus, un insoumis si je me réfère à mon bon vieux Larousse est une personne qui est révoltée contre l’autorité de fait. Ce qui n’est pas mon cas, si je suis parfois révolté par l’autorité de fait, je le suis plus souvent encore par l’autorité de droit.
Un travail d’insoumis? Peut être si on considère que la première qualité des Insoumis c’est de l’être, entre autres à LFI.
Ceci étant dit, respect aux élus de LFI, aux sympathisants, aux soutiens, aux citoyens non politisés, dès lors qu’ils se réunissent autour du programme l’Avenir En Commun. Le présent nous le subissons ensembles, l’avenir nous devons le construire ensembles. Devons nous le construire seuls, entre citoyens qui adhèrent à toutes les propositions de LAEC non et c’est à mon sens une erreur majeure de LFI que de ne pas avoir mis au point, dès 2017, une stratégie de fédération, autour des points que tous les partis de gauche ont en commun, sans pour autant perdre leurs identités.
Dans le groupe EGAL (Ensemble Gérons Autrement Lablachère) que j’animais (avec d’autres) pour les élections municipales nous avions un leitmotiv, que nous voulions représentatif de nos actions futures, « aimer la vie ». À elle seule cette petite phrase est un programme. Pour aimer la vie, le respect de la nature sous toutes ses formes, la solidarité, le partage, la justice, l’éducation … sont indispensables et je retrouve dans LAEC beaucoup de nos idées et notamment l’importance donnée aux communes, pépites de la révolution, grandes ou petites, le respect qu’on leur doit, l’attention qu’on doit leur porter. La base de la politique doit être dans les communes.
La tendance actuelle est dangereuse, ils veulent les détruire, comme l’hôpital, la justice, l’éducation. Ils ont mis en place les communautés de communes, doublons des communes. D’ici peu nous entendrons dire de la part des promoteurs des CDC, « quel gâchis, les communes coûtent cher et n’ont plus lieu d’être, les CDC sont là ».
Pour revenir à nos moutons.
L’avenir en commun c’est aussi : (Copié dans l’avenir en commun).
- La collusion entre des intérêts privés, financiers ou industriels, et l’oligarchie qui s’est emparée de nos institutions est devenue criante sous Emmanuel Macron. Une caste de privilégiés, vouée aux plus riches, gangrène l’État. Nous voulons défaire ce système injuste, rappeler le principe fondamental de l’égalité entre tous, (Tout le monde sont égal, les riches heu…. oui surtout les riches. NDLA) organiser la séparation de l’État et de la finance.
- Combattre l’influence des lobbys dans le débat parlementaire, interdire l’entrée du Parlement aux lobbyistes et leurs cadeaux aux parlementaires, aux membres du gouvernement et à leurs cabinets
- Rendre inéligible à vie toute personne condamnée pour corruption.Là c’est peut être un peu en dehors de notre conception de la justice. En général les peines sont dépendantes de la gravité de la faute.
- Durcir les règles contre les conflits d’intérêts et interdire le pantouflage : tout haut fonctionnaire souhaitant travailler dans le privé devra démissionner de la fonction publique et rembourser le prix de sa formation s’il n’a pas servi au moins dix ans
- Allonger à dix ans les périodes d’interdiction d’exercice d’une fonction privée après avoir exercé une activité dans la fonction publique relative au même secteur
- Garantir des recrutements qui reflètent la diversité sociologique de la société dans les concours de la fonction publique
- Supprimer le monopole du déclenchement de poursuites judiciaires par la seule administration fiscale pour toutes les affaires en cas de fraude, quelle qu’elle soit : la justice doit pouvoir enquêter librement, même contre l’avis du ministre
- Mettre fin au monopole de la parole des patrons par le Medef et fonder la représentativité des organisations patronales sur la base d’élections des chefs d’entreprise, comme c’est le cas pour les syndicats de salariés
- Réformer le financement de la vie politique et abaisser à 200 euros le plafond des dons individuels aux partis politiques
- Cesser de sous-traiter et de surfacturer la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques à des cabinets de conseils privés
Jean Tonique