La droite a changé de fiancé, ce n’est plus le front républicain mais le RN. Le flirt de la droite dite républicaine avec le RN commence à porter ses fruits.
Le premier prix de la vilenie est a partagé entre Macron , et chez Éric Brunet à Laurent Alexandre et Yves Thréard, l’homme qui descend du bus.
Macron, parce qu’il est fier d’avoir créé des milliers d’emplois en favorisant l’implantation de UBER.
Des milliers ? Uber France c’est 151 employés, qui eux gagnent en moyenne 20000 euros mensuel charges comprises.
On se souviendra de sa phrase, merveilleuse, prononcée en novembre 2016 à Médiapart :
« Allez à Stains expliquer aux jeunes qui font chauffeurs Uber, de manière volontaire, qu’il vaut mieux aller tenir les murs ou dealer… Ils travaillent 60, 70 heures pour toucher le Smic mais ils rentrent dans la dignité, ils trouvent un travail, ils mettent un costume, une cravate. »
Combien d’entre eux ayant la dignité mal placée sont retournés à leurs trafics si ils les pratiquaient avant D’UBERISER? Le roulement chez UBER est très important.
Il est a noté que certains chauffeurs, écœurés par la plateforme ont formé une coopérative, soutenus par la Seine Saint-Denis( à suivre). Gageons qu’ils n’auront pas le même soutien de la part de Macron que UBER pour s’installer.
Peut être que Macron suggère que les milliers d’emplois créés , qui réduisent le nombre de chômeurs ( chiffre incertain entre 30000 et 50000 en france), sont ces emplois précaires ou les chauffeurs, auto-entrepreneurs à la couverture sociale minimum, eux ne gagnent que 1700 euros net, ramenés à 35 heures après avoir payé la plate forme, l’essence, la voiture, le beau costume….
Ces chiffres proposés par les Échos (LVMH) sont remis en question par les chauffeurs, certains prétendent travailler 72 heures pour arriver à survivre.
On appréciera le fait que le siège international de UBER est à Amsterdam. Il y aurait-il un paradis fiscal au sein de l’Europe ? Une Holding de Renault et puis « On peut citer Publicis, le groupe Accor, Cartier, Décathlon, Danone » . « Autant de groupes français qui ont des filiales aux Pays-Bas, on estime qu’elles sont pratiquement un millier de filiales qui servent de boîtes noires, de sociétés écrans, pour dissimuler des activités illicites, notamment au niveau du fisc. »
Évasion fiscale de tous ces bons Français ? Mais non voyons, optimisation.
En plus, l’épée de Damoclès qui est au-dessus de la tête des chauffeurs est intenable, le client est roi et à la moindre remarque de sa part, la plateforme suspend l’accès au chauffeur, sans autre forme de procès ni vérification. Aucune possibilité de Prud’hommes, les chauffeurs étant leurs propres employeurs.
Genre Airbnb avec les commentaires des voyageurs qui ne sont jamais vérifiés par la plateforme et qui suggère indirectement, de faire un chèque au voyageur qui a fait un commentaire abusif pour qu’il le retire.
Les deux autres lauréats, Alexandre et Thréard défendent ces emplois, ascenseurs sociaux. Ils laissent le choix aux jeunes de dealer ou de se faire niquer par le leader (contrepèterie) des VTC. Ils osent les nommer, c’est Mohamed ou Ibrahim. Ils y glissent discrètement un Kevin.
L’ascenseur social pour eux c’est une limousine, un costard et une cravate. On parle beaucoup de cravates en ce moment, rendez-vous compte, les sauvages de LFI n’en mettent pas. La parité est telle qu’on ne parle jamais de la tenue des femmes.
Dans un ascenseur il y a plusieurs boutons, ici rien, les chauffeurs ne font pas partie de l’entreprise et donc à moins qu’ils ne fassent des études au volant, l’ascenseur est bloqué, dans les cités on sait combien de temps il faut pour les remettre en marche.
Et ces deux lascars de donner des exemples des bienfaits de la plateforme numérique.
Mais aussi bonne soit elle en quoi une application numérique exonère-elle une entreprise de respecter la législation française en matière de droit du travail ?
On insiste beaucoup sur le caractère légal de la position de Macron, sans contrepartie pour lui.
Sans contrepartie, bien sûr que si, la destruction lente du code du travail pour avancer vers le libéralisme sauvage qui lui est cher. Elizabeth Borne alors ministre du travail a déjà bien avancé sur le code du travail, avec UBER, l’exemple est donné.
Macron nous dit-on encore n’est jamais intervenu personnellement pour UBER ah bon ?
Les révélations des « Uberfiles » montrent qu’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, serait « personnellement » intervenu pour modifier l’arrêté préfectoral de 2015 interdisant Uber à Marseille.
Au cours de l’émission d’Éric Brunet dans laquelle sévissaient les deux compères, aucune réaction des autres « journalistes politiques » sauf de Rachel Binhas de Marianne qui s’insurge mais est vite envoyée au placard, après avoir essuyé les exemples stupides de Brunet and co, qui confondent information et ressentis personnels.
Les commentateurs y vont bon train, à partir du vote négatif de certains articles de la loi sur le sanitaire. « Il va falloir que LFI s’explique, comment peuvent-ils applaudir en même temps que le RN ». Pauvres glands, à la fin d’une pièce de théâtre ou d’un concert pensez vous que tous les gens qui applaudissent ont la même opinion politique, LFI applaudit sur un article refusé, RN aussi, pensez vous pauvres cons qu’ils soient de mèche ? Mais faites-bien le boulot que vous a demandé le boss, continuez dans le mensonge et l’intox. J’espère qu’un jour ça vous retombera sur la gueule !
Les commentateurs quand ils évoquent le rejet de certains articles de cette loi n’évoquent que LFI et le RN ? Quid de LR qui a fait la même choses. Ont-ils des consignes Oh non là j’exagère. Peut être ne faut-il pas les froisser, espérant ainsi les récupérer.
Une dernière, olivier Veran, porte parole du gouvernement a lui aussi osé, il a parlé de » l’attelage RN LFI qui s’applaudissaient mutuellement ». Mettre LFI et RN dans le même attelage est un peu fort de café quand on sait que le RN est installé confortablement à l’assemblée nationale en nombre, et en postes de président et vice-président de commissions, grâce à l’abandon du front républicain par ses troupes.
Priez, animateurs télé impartiaux pour que Macron tienne jusqu’au bout, vos sièges sont eux aussi éjectables.
Jean Tonique