Sur le cul,
Mélenchon a fait une déclaration au soir des élections législatives de dimanche, comme tous les leaders politiques.
Les animateurs-journalistes étaient bien ennuyés, ne trouvant rien à dire pour justifier leur discours habituel sur l’antisémitisme, le racisme, la violence des propos. Ils ont cherché, et un petit malin a trouvé : « Mélenchon a parlé en premier et les leaders des autres groupes du Front populaire sont furieux. » Je n’ai entendu nulle part que certains étaient furieux. D’autre part, la décision de désistement était déjà prise avant les résultats, donc la branlette des animateurs est d’une stupidité sans nom.
Ceci étant, il semble normal que Mélenchon, le JAZ* de la gauche, soit le premier à annoncer la décision collective.
Mais il y a un autre petit minable qui pense avoir trouvé le buzz : derrière Mélenchon se tient Rima Hassan, juriste française d’origine palestinienne, née le 28 avril 1992 dans le camp de réfugiés palestiniens de Neirab, près d’Alep (Syrie), et quelle horreur, elle porte le keffieh, emblème du peuple palestinien. Et puis, vous allez voir qu’elle est binationale si ça se trouve.
Et en avant, soutien au Hamas, intolérable… Droite et extrême droite s’époumonent avec l’animateur. Ils faisaient beaucoup moins de bruit quand les élèves de Sciences Po, le 12 mars, en soutien au peuple palestinien, arboraient le keffieh.
Quoi de plus normal qu’une Palestinienne soutienne le peuple palestinien ? Christian Barbier serait-il le seul à avoir le droit de porter une écharpe, et rouge en plus ?
Cela laisse présager de bons moments de la part de ces influenceurs de plateaux.
Il est clair que ce buzz ne va pas arranger les affaires du Nouveau Front Populaire, mais doit-on, comme au FN, cacher ses opinions ?
D’ginto
*Pour les d’jeuns, JAZ est une marque ancienne mythique de réveils matin.