« Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple, avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière, c’est-à-dire de la France qui se bat, c’est-à-dire de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle. »
Si l’on en croit le discours de Charlot le Grand, les Américains n’y sont pour rien, les Anglais, les Sénégalais, les Marocains, les Thaïlandais… Non plus.
Il est vrai que ce fut un moment important, comme en témoigne le nombre de collaborateurs, pourritures de tondeurs de femmes, transformés en FFI, en résistants, du jour au lendemain.
Mais voilà que Paris est de nouveau occupé, cette fois par Macron à l’Élysée, Larcher au Sénat, Yaël Braun-Pivet sur son perchoir, Bolloré, Hanouna, et j’en passe. Ils osent fêter la libération et chanter La Complainte de la Butte alors qu’à l’occasion de ces foutus Jeux, ils ont expulsé les sans-abris, qu’ils soient migrants ou pas, les mendiants, les pauvres, et les ont remplacés par des flics.
On peut mesurer l’efficacité de ces mesures, notamment à La Grande Motte.
Depuis des décennies, ils ont vidé Paris de sa substance populaire, remplacé les concierges par des digicodes, transformé des logements en bureaux, fait grimper les loyers. Mais rassurons-nous, un nouvel ordre est né, celui de « la vraie vie », proposé par Macron. La vraie vie, c’est 365 jours de Jeux olympiques et des populations béates devant la télé, avec Bolloré aux manettes de l’information.
Il est clair que la vraie vie qu’il nous fait vivre depuis 7 ans et des poussières, il ne peut la mettre en avant, écrasé qu’il a été aux dernières élections qu’il pensait gagner.
À suivre.
D’Ginto.