Grenelle des violences faites aux femmes
Je ne hiérarchise pas les violences et je les cite comme elles me viennent.
Une première violence consiste à prendre les femmes pour des débiles, qu’il faut aider, les pauvres.
Pour ce faire, c’est la parité en matière politique.
Est-il encore nécessaire de constater que les femmes sont aussi intelligentes que les hommes, (certains scientifiques disent « sinon plus ») est-il encore nécessaire de constater qu’elles peuvent être aussi connes que les mecs (certains scientifiques disent « sinon plus ») est-il encore nécessaire de constater qu’elles peuvent faire les mêmes études que les hommes ? Cette loi est débilitante, génératrice de perte de temps, d’énergie.
une autre violence est l’inégalité salariale femmes/hommes. Suivant la taille des entreprises, il y a plusieurs solutions pour les femmes.
. se rapprocher des membres du comité social et économique de l’ entreprise (s’il existe dans l’entreprise)
. contacter la Direction régionale des entreprise, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) pour faire constater une infraction en matière de discrimination ;
. engager une action devant le Conseil de prud’hommes .
La troisième violence est physique. Qu’est-ce qui fait que les hommes peuvent battre, tuer une femme, consciemment ou inconsciemment. C’est la différence de force. Peut-on palier à cet état de fait, pas forcément négatif (je parle de la force) ? Non !
Il y a plusieurs solutions :
. l’éducation scolaire des gars et des filles.
. la prévention.
. la prise en charge par des gens formés.
. le dépôt de plainte, immédiatement ou dans les trois ans qui suivent. Le procureur de la république peut poursuivre la plainte et convoquer l’agresseur devant un tribunal sans que les femmes soient présentent.
. la vigilance de l’entourage.
. le combat auprès de religions, dans notre pays, qui asservissent les femmes, les méprisent.
. la création de lieux ou les femmes et leurs enfants peuvent se réfugier.
. arrêter de penser qu’un homme violent peut être un bon père de famille.
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Nous savons tous sur quoi il faut travailler, tous ? Non, Macron et ses potes eux ne savent pas et organisent un Grenelle sur les violences faites aux femmes. Grenelle, c’est quoi ? Quand l’état a besoin d’occuper les esprits et qu’il est incapable de résoudre un problème, il convoque la société civile et une poignée de ministres. Opération classique de communication, les précédents Grenelle font encore rire.
Un seul Grenelle à plus ou moins fonctionné, au ministère du travail, rue de Grenelle à Paris, le 26 mai 1968, le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti SMIG augmente de 25% et des autres salaires de 10%. Il est convenu que le temps de travail doit passer progressivement à 40 heures par semaine.
Les Grenelle, ou nommés comme tels, qui ont suivis, furent aussi efficaces que les plaisanteries des G(x).
Grenelle des retraites,
Grenelle de la santé,
Grenelle de l’arbitrage,
Grenelle de l’enseignement catholique,
Grenelle des animaux….
Il y a un Grenelle qui est passé sous silence, c’est le Grenelle des Gilets Jaunes. Ne trouvant pas de salle assez grande, les GJ organisent le Grenelle des ronds-points. Ils exposent leurs demandes, leurs angoisses, mais en face, dans ce Grenelle, des flics, pas des ministres. Dans la panique, quelques miettes sont distribuées, sauf pour la Police qui elle voit ses salaires augmentés alors que le bon peuple à droit à l’augmentation légale du SMIC et à une prime déjà prévue sur 5 ans.
Il ne faut pas oublié quand même que certains policiers soupçonnés de violences contre des « gilets jaunes » ont reçus exceptionnellement des médailles récompensant un comportement honorable, « promotion exceptionnelle médaille de la sécurité intérieure “gilets jaunes” ». Devant le tollé , la place Beauvau précise que oui plus de 9 000 fonctionnaires de police intervenant dans le cadre des mobilisations des « gilets jaunes » ont reçu cette distinction mais précise que ces distinctions peuvent être retirées « en cas de condamnation définitive pour un crime ou un délit, ou de sanction disciplinaire du récipiendaire ». Encore un bel exemple de nos gouvernants, on décore et on juge après.
Il y a encore un Grenelle qui a disparu, c’est celui du « grand débat ». Macron organise partout en France le Grenelle des municipalités depuis, plus rien ? Encore de la communication.
Il y a au moins une chose qu’il faut reconnaître à Monarc, c’est que ce Pinocchio, hautain, arrogant, élevé hors-sol, cerveau sur pattes, à au moins laissé entendre à la Nation, que les Ministres, les députés, les sénateurs, les préfets, ne servaient à rien, obligé qu’il est de se rapprocher des élus locaux, que soudain il adore, et des citoyens, pour connaître les desiderata de son bon peuple !
Jean-luc Levecque.