JE DOIS L’AVOUER, J’AI ÉCOUTÉ, ET JUSQU’AU BOUT, NUL N’EST PARFAIT.
Cette allocution qui n’était pas faite sur un tarmac, fût aussi creuse et inutile que celle de la première ministre au soir des élections. Mais il fallait bien qu’il s’exprime.
Premier constat :
c’est un gros menteur, il affirme avoir été élu sur son programme, alors qu’au premier tour seulement 1 français sur 5 inscrits a voté pour son programme (son programme dont nous ne savons que peu de chose si ce n’est qu’il sera fait d’aumônes, de petits chèques.). Avec les voix de qui pense-t-il avoir augmenté son score de 18,5 points au deuxième tour, avec les voix des citoyens qui adhèrent à son programme, mon œil ! La totalité des voix de ceux qui ont voté au premier tour sans les voix de Marine Le pen, sans l’augmentation des voix pour elle au second tour, sans l’augmentation des abstentions au deuxième tour, et sans l’augmentation des blancs et nuls, représentent 21 %. Non monsieur Macron, 18,5 % de vos voix viennent de citoyens antirépublicains, comme vous les considérez, qui ont voté contre Marine Le Pen au second tour (encore merci Tonton). Votre légitimité n’est qu’arithmétique, votre légitimité morale, 1 citoyen sur 5.
Deuxième constat :
Il tente de faire porter le chapeau de la suite des événements sur l’opposition, en posant un ultimatum de 48 h aux groupes de l’assemblée nationale pour qu’ils choisissent de collaborer ou de travailler textes après textes proposés par le gouvernement (lui) qui on peut le parier seront à sa sauce et subiront une opposition farouche. En gros collaborer ou la dissolution à plus ou moins long terme. Qui sortira gagnant ? Pas la politique.
Troisième constat :
L’arrogance est toujours là. Il ne tire aucunes conclusions sur sa responsabilité. Il a entendu le message.
Quatrième constat :
Le mépris de Jupiter est toujours là, mais cette fois sur la première ministre dont il ne dit pas un mot. Il ne l’a d’ailleurs même pas invité au dialogue avec les groupes.
Cinquième constat :
Nous avons l’impression qu’il se présente pour la première fois et que contrairement à son prédécesseur, il est pour le travail parlementaire, le dialogue, la concertation, le compromis. Ouaf ouaf, c’était qui avant 2022 !
Sixième constat :
Que les riches se rassurent toutes les grandes mesures et la réduction de la dette se feront sans augmentation d’impôts. Alors comment ?
MONSIEUR LE RÉSIDENT DE l’ÉLYSÉE, VOUS ÊTES IRRESPONSABLE, VOUS ENTRAÎNEZ, SCIEMMENT LE PAYS VERS L’INACTION AFIN DE LÉGITIMER UNE DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE QUE VOUS ESPÉREZ À VOTRE AVANTAGE.
NOUS RÉSIDENTS DE LA RÉPUBLIQUE, ANTIRÉPUBLICAINS, NOUS NOUS OPPOSERONS AVEC FORCE À VOTRE POLITIQUE NÉFASTE POUR LES PLUS MODESTES, POUR LA PLANÈTE !
Jean Tonique.