Borne to be alive !
Je n’ai pas pu résister à ce bon mot facile mais néanmoins bilingue et approprié.
Va-t-elle survivre à ce poste de premier ministre ?
La clique des commentateurs, des « journalistes politiques », les experts sont unanimes pour tacler la première ministre, « brillante, intelligente, technocrate , mais nulle à chier politiquement ».
Bien sûr ils prennent cette liberté, tant leur mentor, le résident de l’Élysée leur tends la perche.
Il ne l’invite pas aux rencontres avec les groupes d’opposition (dont les responsables ne sont pas encore nommés), il ne parle pas d’elle dans son magnifique discours.
Elle nous dit « tout ça ne m’impressionne pas et je vais me battre ». Difficile pour elle de défendre un patron qui se fout de sa gueule, ça c’est de la politique.
Je reviens sur un sujet qui me turlupine(et je suis poli)
Les journalistes politiques, les experts sont-ils tous ignares en matière de fonctionnement de l’assemblée nationale ou ont-ils des consignes. Pas un, sur aucun plateau ne reprend les invités qui clament haut et fort « La présidence de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire doit aller au groupe d’opposition le plus important » non, l’article 39 du règlement de l’Assemblée nationale, dit « ne peut être élu à la présidence de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire qu’un député appartenant à un groupe s’étant déclaré d’opposition ».
Larcher qui apparaît là dans toute sa gloire, dit que cela ne le gène pas que cette présidence revienne de droit au RN puisqu’il est le groupe d’opposition le plus important. Ce mec est président du sénat ! Le pépère serre les fesses, pourquoi, pourquoi craignent-t-ils, tous que LFI, au titre de NUPES obtienne la présidence, comme ce devrait être le cas puisque la première ministre a confirmé que la tradition serait respectée et que la majorité présidentielle, ensemble ne voterait. Mais non, tout est possible, LR s’étant déclaré groupe d’opposition, et avec la parole du président du sénat, le RN peut récupérer la présidence de la commission, il suffit que RN et LR votent pour le candidat RN pour qu’il soit élu. 150 voix contre NUPES 133. Le même scénario peut exister pour qu’un candidat LR soit élu, dans les mêmes proportions. Nous aurons l’occasion de voir la haute conscience républicaine des LR lors de ce vote. Nous avons déjà vu celle de Woerth et Abbad, à qui le tour.
Jean Tonique