Après le mépris, le mensonge, la vulgarité, notre chef de guerre, qui a plus d’une corde à son arc ajoute l’impudence, l’insolence.
Après le fiasco du grand débat, après la mise à sac de la convention citoyenne sur le climat, après l’échec personnel des législatives, après qu’il nous ai montré son efficacité comme rempart contre l’extrême droite, après les fiançailles annoncées avec le RN, au nom de la démocratie, il nous balance deux grandes idées, « l’insouciance et l’abondance » et le « CNR ».
Terminé pour qui, l’insouciance et l’abondance ?
Pour les travailleurs de l’ombre, pour les chômeurs, les retraités à 700€ par mois, pour les rsaistes, pour les affamés qui mangent indue-ment aux crochets d’organisations, d’associations, pour les douze millions de français qui survivent en dessous du seuil de pauvreté, pour les étudiants qui se font mettre profond en exécutant des boulots indignes, pour les mères célibataires qui pleurent de ne pas pouvoir nourrir leur gamins, leurs acheter des fringues ou leur offrir plus qu’un jour de vacances ?
Non mais pour qui se prennent-ils, tous ces nantis,un peu de sérieux que diable.
Il faudrait voir à foutre la paix aux spéculateurs, aux actionnaires., à ceux qui s’enrichissent, pour le bien de tous, au gré des crises.
Fin de l’abondance, fin de l’insouciance, est-ce à dire que les prédateurs capitalistes vont arrêter de piller la planète. Fin de l’abondance et de l’insouciance, cela frise la décroissance, non ?.
L’usurpation du sigle CNR, qui passe de Conseil National de la Résistance, au Conseil nationale de la refondation, est en premier lieu l’aveu d’un échec de la Maconnerie et de son mandat précédent.
En second lieu, ce gadget foiré est une tentative de diversion pour se passer du gouvernement, des assemblées républicaines.
Même si la cinquième république est une monarchie présidentielle, elle a, en théorie, tous les outils pour travailler, à l’écoute des français, un gouvernement, des assemblées, des commissions, des structures intermédiaires, régions, départements, municipalités, communautés de communes …. Mais ça le petit bonhomme ne supporte pas. Et maintenant comment faire depuis la révision constitutionnelle de l’utilisation du 49-3 du 23 juillet 2008, puisque désormais le gouvernement ne peut y faire appel que pour les projets de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale, et pour un seul autre projet ou proposition de loi par session (La session ordinaire, dite unique, court du premier jour ouvrable d’octobre au dernier jour ouvrable de juin, dans la limite de 120 jours de séance par an).
Pourquoi ne se rapproche-t-il pas de la NUPES et du programme l’Avenir En Commun, ou tout est inscrit ou ébauché pour une nouvelle constitution garante d’une démocratie participative, son vœu le plus cher aujourd’hui.
Bon là je déconne, parce que cette marionnette n’a d’autres soucis que de contenter ses mentors, financiers, grands patrons, et de poursuivre, jusque dans le mur, le capitalisme financier et sa politique ultra-libérale.
Jean Tonique