Dans une ambiance bucolique, et bucoliquide, au milieu du jardin potager à la Le Notre, bien que ce soit Le Leur, autour d’une cuisine professionnelle, sise ovule et au suce de tous, posée sur une remorque, nous avons posé nos séants.
Pour paraphraser, j’adore paraphraser, c’est moins dangereux que le parachute, l’hymne des Babus chair à Francis Blanche, Jean Tonne « des poules des canards des oies, » et pourquoi que ?
C’est tout bête, c’est le cas de le dire, mais se pointent dans des grands enclos clos, chair à Claude François, des canards, des oies des poules. Canards rigolos, les coureurs indiens, dressés sur leurs pattes arrières font des aller retour entre nulle part et ailleurs.
« He couillon les canards y zont pas de pattes arrières. »
« Bon alors dressés sur leurs pattes avants. »
« Mais non dujnou, y zont pas de pattes avant non plus ».
« Bon alors les canards sans pattes, les coureurs indiens y sont rigolos ».
« Mais non… »
« « Ta gueule ! »
Les enclos clos, sur les côtés, au-dessus, électrifiés n’ont pas empêché maître Goupil de faire une razzia dans les enclos clos, a la grande dame de leur maman, après les enclos clos, les sanglots longs.
Mais c’est ou ça ?
À St Julien du Serre ou notre ami Ruffin vient de temps en temps voir son pote Pierre Souchon candidat suppléant malheureux de Florence Pallot qui se baladait toute NUPES, aux dernières législatives, ne pas confondre avec Pierre Souchon.
À Saint Julien du serre, c’est aussi un bistrot associatif, un four à bois communautaire, mais pas que.
C’est aussi Le mas des fougères, que des fous gèrent, autre point de rdv, mercredi et dimanche, (encore 3).
Pour les ceusses qui savent pas le Serre en os qui s’tends, correspond à un mamelon, une croupe, un relief allongé, pointe rocheuse, n’y voyez là aucune alluvion.
Jardin potager à la Le Leur, tables éparpillées dans le jardin c’est bien on entends pas les conneries de nos voisins, un barnum pour la pluie, on y mange bien. J’aime bien, car là vous évitez les affres du choix, vous avez menu unique, Végé ou normal, entrée plat dessert. Oh parce que Végé c’est pas normal ? Si bien siure, mais je veux dire par là, non bouge pas, que normal c’est quand on bouffe de tout. J’aime bien aussi parce qu’il y a pas des grandes assiettes démesurées, agrémentées de filet d’huile marron, de trainées de jus de j’sais pas quoi, de petites fleurs partout, bref pas de la nouvelle cuisine. Un petit regret pour le pinard qui vient de l’étranger(côtes du Rhône).
Aux manettes cuisinifères, le vieux forban Patrick, ethnobotaniste et cuisinier saint d’un turban multicolor of benêt cong, une jeune assistante que je regrette de pas savoir son blaze, et, volant de table en table, oh la vilaine, mais ramenant tout à la cuisine, c’est Marielle, robe longue blanche, les hanches enceintes d’un foulard coloré, un chapeau de paille rond et un sourire. Elle sert, abreuve, encaisse.
Dans ce lieu, ou tout « n’est qu’ordre et beauté, calme luxe et…… » je m’arrête là, ma vie privée, c’est privé.
un petit bémol, pour le calme, un orchestre interpète des morceaux de la génération de Jean Tonique difficiles à faire déglutitionner quand on les a ouïs de visu. De plus le son était réglé pour des malouïsants non appareillés.
D’aucun disent que c’était un peu cher, moi je sais pas vu que je vais jamais au resto
sauf quand c’est payé par la raie d’action et dans ce cas je m’en tamponne.
À la table de Jean Tonique il y avait le Sâr Chartindranah Du Rieu, la Ténardière et Sandrine, favorite des tsars car les Tsars Sandrine à l’huile. ? Bof !
À eux quatre, après 3 mises en bière chiroliennes, 3 bouteilles de rouge, les 4 repas les cafés et le cadre, 177 euros à vous de voir.
Une bonne soirée.
Laku noĉe.
Félicie.