Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospett

La scène se passe le 9 novembre dans une modeste bicoque du sud de la France.

(le même jour ou Albert Bourla, après avoir envoyé un petit communiqué de presse annonçant le vaccin miracle contre la Bête, vendait, pour 4M2 d’Euros, 60 % de ses actions Pfizer ce qui bien sûre n’a rien à voir)

Sur la terrasse, un père, et sa fille qui lit un gros livre.

Le père  : t’as pas vu mes agendas ?

Sa fille : No papa, non mi arrivato niente.

Le père : demande à maman.

Sa fille : Lei non c’è.

Le père prend son téléphone.

LP : Allo Thierry ?

T : Oui

LP : Je n’arrive pas à remettre la main sur mes agendas

T : Ce n’est pas plus mal.

LP : J’ai promis aux juges de leur donner afin que la vérité éclate.

T : Tu y tiens vraiment ?

LP : Façon de parler.

T : Je vais écrire à la juge pour lui signaler. Tu devais les remettre le 13 non?

LP : Oui en audition spéciale.

T : Dis moi, en octobre tu avais promis de leur donner.

LP : Oui.

T : Et depuis ils ont disparu ?

LP : Faut encore que je vois avec la femme ménage.

T : Tu les a pas refilé aux archives nationales ?

LP : Non.

T : bien j’écris au juge.

Cette petite fiction ( ou toute ressemblance avec des personnages existants serait une putain de coïncidence) nous rappelle le(un des) procès de Nicolas Sarkozy, tout embêté qu’il est d’avoir égaré ses agendas ce qui, entre nous soit dit (regardez bien derrière vous) est aussi une putain de coïncidence.

La réponse du juge Buresi à Thierry Herzog, avocat de Sarkozy, est magnifique:

Dans ce procès Thierry Herzog est avocat, pas prévenu.

 Nous prenons acte qu’après avoir entrepris des recherches, votre client n’est pas en mesure de communiquer ses agendas 2005 à 2009 »……..,

« Toutefois, il nous semblait que ceux-ci étaient encore en sa possession puisque lors de son interrogatoire il s’était en premier lieu montré affirmatif sur le fait qu’il les détenait et consentait à ce que nous les exploitions », n’a pas manqué d’ajouter la magistrate.

« Par ailleurs, il était encore en leur possession postérieurement à son départ de l’Élysée puisqu’il apparaît que vous avez spontanément remis une copie de ceux-ci au juge d’instruction de Bordeaux dans le cadre de l’affaire dite Bettencourt.

Par la suite, il apparaît que ces agendas ont été saisis et restitués, seuls demeurant en procédure des extraits en copie »,

« Il ne semble pas qu’ils auraient été, depuis lors, versés aux Archives nationales. »

J’ai pu imaginer, naïf que je suis, qu’un avocat et entre autres ancien président de la République, se conduise par respect pour la fonction et la République, en homme responsable. Que nenni, nous assistons à tout ce qu’il y a de plus laid. Pris les doigts dans le pot de confiture de l’hypocrisie, du mensonge, Nicolas Sarkozy s’enfonce, qui croit-il berner ? Mais voilà, contrairement à n’importe quel voleur de mobylette, lui a des réseaux, du fric ce qui lui permet de gagner du temps en espérant le miracle, un vice de procédure.

Je ne crois pas qu’il choisisse la meilleure stratégie, son arrogance, son mépris, sa prétention d’impunité et surtout les moyens déployés pour clamer son innocence ne peuvent qu’énerver les juges.

Nous savons tous que la justice est indépendante, mais malgré tout je ne pense pas que le petit Manu soit très enclin a retrouver Sarko sur sa route.

Sur ma route, oui
Il y a eu du move, oui
De l’aventure dans l’movie
Une vie de roots
Sur ma route, oui “
Black M

Jean luc Levecque

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