Ce terme est à lui seul le reflet de cette société de merde, mercantile.
Pour ce qui me concerne il faut se battre pour le pouvoir de vivre.
Pas de survivre.
Le pouvoir de vivre c’est avant tout aimer la vie, c’est
respirer un air pur, pas seulement en haut de l’Everest (bravo à Kilian Jordet),
manger à sa faim, pas à sa fin, de bons produits.
avoir un toit correct au-dessus de sa tête avec le droit, sans nous faire chier, de vivre dans une cabane sans eau et électricité (quelle horreur) au milieu d’un bois qui nous appartient (ou pas).
s’amuser, prendre du plaisir après avoir eu accès à l’éducation, avoir accès à la culture, pas à celle qui est imposée, médiocre, stupide. Le bon peuple est considéré comme une classe unique et comme dans beaucoup d’entre elles, il faut niveler par le bas, lui faire croire que c’est lui qui demande un « si grand soleil » ou « les marseillais ».
Avoir accès au sport, sans être emmerdé par des médailles, des concours, qui ne font qu’exacerber, discrètement et sournoisement, les nationalismes. J’ai un souvenir en Bosnie, à Goražde, lors du festival organisé par mes amis Bretons, au milieu des ruines, celui d’avoir semé e doute sur mes facultés mentales, en disant « non pas un match de volley-ball contre les bosniaques, mais un match avec les bosniaques », nuance.
De travailler dignement. Voilà encore une belle connerie, dignement ?
C’est quoi la dignité au travail ? Porter une cravate et baiser le monde à longueur de journée ou déverser les poubelles des porteurs de cravates dans un camion. Il y a des travaux qu’il faut faire, que quelqu’un fasse mais le minimum est de respecter ces travailleurs de l’ombre, de les voir, de les entendre, de les payer correctement .
Respecter les animaux, qui entretiennent la terre, qui nous nourrissent. C’est là un combat essentiel.
Aujourd’hui, après un long dimanche de fiançailles législatives entre Renaissance et RN, nous assistons à l’adoption de LR, par ce couple infernal. La Nupes a tenu bon, non pas pour s’opposer à l’aumône que consent ce texte de loi, mais à la négation de la résolution pérenne des problèmes de la société. Bien sûr le bon peuple devant sa télé, aidé par la plus part des médias va applaudir le texte, va entendre que la NUPES s’est opposé aux pouvoir d’achat des français. Dans quelques mois, une fois qu’il se rendra compte que la voie du bonheur, même avec du beurre, est incompatible avec l’ultralibéralisme, va-t-il se réveiller et comment?
À quand le ministère de la mendicité ?
Jean Tonique.