Les Granny awards.
« Ton Éthique était toc
tic-tac tic-tac »
Non Bobby, pas chez ces gens là,
« Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n’triche pas, Monsieur
On vit . »
« Chez Granny » ? c’est le nom de la SCI qui est propriétaire et gestionnaire du lieu, en l’honneur de la maman ou de la grand-mère d’un des fondateurs de cette aventure, qui a soutenu le projet.
Le lieu fût utilisé pendant longtemps pour loger des bonnes sœurs et accueillir des pèlerins. Aujourd’hui ce sont les PF qui occupent, en grande partie le lieu . Ce ne sont pas les Pères Fondateurs, mais les Producteurs Fondateurs.
En effet, aujourd’hui, les religieuses sont remplacées par des fondateurs-producteurs et les pèlerins par des amateurs de bons produits. Peut être, bientôt des religieuses au chocolat.
Sont installés ou en passe de l’être, les fondateurs avec dans un ordre aléatoire,
Boulanger (le fournil du hameau du buis face ed’book SCOP le fournil des buis),
Charcutier (https://pomeyrol.fr/)
Brasseur (https://www.brasseriejava.com/l-histoire-de-java)
Chocolatier (pas encore installé)
Glacier, (pas encore installé)
et enfin une association « Champs libres ».
Attention, vu que tous ces producteurs se délocalisent, certaines infos sont ou seront obsolètes)
La genrisation des textes m’emmerde et je reste sur les bonnes vieilles règles machistes, le masculin l’emporte sur le féminin (ah bon), vieilles règles qui font que la littérature, la poésie sont ce qu’elles sont. C’est le grammairien Dominique de Bouhours qui stipule en 1675 que “lorsque deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l’emporte”. Putain le mec, heureusement que les « pétroleuses » n’existaient pas encore.
« Chez Granny », pas de cahier des charges, mais un cahier d’éthique, aussi bien au niveau du bâtiment, que de son utilisation, que des matériaux utilisés que des produits vendus, que de l’ambiance qui y règne.
Tous les produits vendus le sont par des producteurs locaux.
Dans cette ONU, Organisation de Néos Unis, le droit de veto existe, mais le veto d’un seul membre n’est pas valide, le droit de veto à la majorité est utilisé, pour contrôler les mentalités, les règles, les producteurs et leurs produits.
Les fondateurs installés sont trois entités, Le Boulanger le Charcutier et le Brasseur. Non ce n’est pas un roman de Pagnol, mais l’aboutissement d’ errances, de rencontres, de dialogues de gens aimant la vie, mais pas forcément celle qu’ils vivaient auparavant, passionnés. l’arrivée (physique) de deux nouveaux fondateurs, le Chocolatier et le Glacier est prévue à,plus ou moins long terme. Pour le glacier, il a suffit que les fondateurs goûtent les glaces pour qu’immédiatement le glacier devienne membre fondant. Gageons que les glaces à la couillette de Pomeyrol vont bientôt voir le jour.
Chaque entité a le statut de son choix, SCOP, Paysan, Auto-entrepreneur, SARL ; chacune d’elle à un nombre différents de membres, mais chacune possède 20 % des parts de la SCI.
Chacune reverse à la SCI un loyer proportionnel aux M2 utilisés.
Boulanger, (Bruno and co) exploite avec l’aide de l’association Terres de Lien*, 27 hectares pour y produire leurs céréales, avec l’espoir bientôt de 40 hectares, permettant alors de nourrir les cochons de Charcutier. Un hectare supplémentaire à Chandolas est exploité pour maraïchage.
Charcutier : Tania et Manu (là vous aurez remarqué que j’ai mis la dame en premier) sont emblématiques de cette équipe, leurs animaux sont traités dans le respect de l’animal, et les truies, les verrats, une fois leur devoir accompli ne deviennent pas saucisses ni cosmétiques, ils ne servent pas à des expérimentations, mais profitent d’une maison de retraite ou ils terminent leur vie, en extérieur, à l’ombre et sont bien nourris. Total respect. Je pense que ces deux là devraient animer des ateliers pour les directeurs de maison de retraite.
Nous sommes là très éloigné de la COOPERL qui a Lamballe massacre plus de 10000 cochons par jour.
Les algues bleues qui commencent à s’installer dans nos rivières, et dont tout le monde se fout, comme on s’est foutu des algues vertes, qui maintenant polluent les eaux bretonnes, ne sont absolument pas le fait de Charcutier, qui préserve la terre, respecte ses animaux et n’a pas besoin d’acheter des hectares pour épandre du lisier.
Je vous conseille la lecture passionnante et édifiante de la BD enquête « Algues vertes, l’histoire interdite », de Inès Léraud et pierre-gilles van hove chez Delcourt.,
L’association « Champs libre », regroupe une trentaine de producteurs locaux, dont les fondateurs, et gère un magasin de vente directe.
Il est tenu par les producteurs eux-mêmes, à tour de rôle ; là je me permets un petit commentaire, c’est souvent là ou le bas blesse, tout les producteur ne sont pas faits pour commercer et utiliser une caisse enregistreuse ; usure, mauvaise humeur, incompétence, inappétence font que beaucoup de clients de ce genre de structures te disent, « ah non moi je vais pas le mercredi quand c’est Toto ! »
A propos, les horaires sont en pleine saison de
9h à 19h du lundi au samedi,
c’est 51 chemin de la Brise à
Lablachère.
Parking sur place. Pas de garage a vélos.
Le magasin est ouvert, et en ce moment le reste du bâtiment est une vraie ruche pour terminer les travaux de Brasseur et Boulanger. Le four à pain est en préchauffe, La brasserie termine les derniers travaux, Charcutier officie déjà.
Boulanger et Brasseur pas installés, mais produits présents au magasin.
Un certain nombre de subventions sont en cours, certaines sont signées, d’autres non mais aucune n’est versée. Département et Région(Europe).
Sis à Lablachère le projet, abouti, a néanmoins attiré l’attention de quelques collectivités locales extérieures.
La commune de Chandolas soutien le projet avec 1 hectare de terrain géré par Boulanger,
La comcom Beaume Drobie a soutenu le projet en donnant des pistes pour les subventions, en donnant des contacts…..
Terres de lien soutien Le Fournil avec 27 hectares.
Je signale en passant que certains fondateurs sont également présents au marché de producteurs du Vialat à Lablachère, tous les mardi de 17 à 19 heures.
Charcutier lui est présent sur le marché de Lablachère.
Rencontré dans la rue, un ardéchois à qui je faisais la promotion de ce lieu m’a dit « oui mais y a que des estrangers dans ce truc ». !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Il entend par là pas des Ardéchois pures souches.
C’est un fait, chacun en tirera les conclusions qu’il voudra, mais que ce soit les « bourrons couchus »(à Joyeuse, https://lesbourrons.jimdofree.com/), la ferme des rayolles (à Les Vans, https://www.magasin-de-producteurs.fr/shop.php?id_shop=22), « Chez Granny » ou « Champs libres », ces lieux sont animés en majorité par des « estrangers ».
Jean Tonique
* Terre de Liens est un mouvement citoyen français né en 2003 dont l’une des ambitions est de supprimer le poids de l’acquisition foncière pour les agriculteurs( je préfère Paysans), ainsi que d’œuvrer à la préservation du foncier agricole. Notamment en luttant contre la spéculation financière et l’artificialisation des terres agricoles.
Quelques citations.
« Et le vieux moulin, le pauvre moulin
Dont le maître est mort un matin d’automne,
Gît parmi les champs, sous la lune atone,
Seul et délaissé comme un orphelin. » Gaston Couté.
« Aimez le chocolat, à fond, sans complexe ni fausse honte, car rappelez vous : sans un grain de folie, il n’est point d’homme raisonnable » La Rochefoucauld.
« Le cochon n’est devenu sale que par la suite de ses fréquentations avec l’homme. A l’état sauvage, c’est un animal très propre ».(je ne sais plus)
« Mon cœur est saturé de plaisir quand j’ai du pain et de l’eau » Épicure
« Le rire est à l’homme ce que la bière est à la pression ». Alphonse allais.
« Je pense à mon atelier comme un potager où les choses suivent leur cours naturel. Ils grandissent, ils mûrissent. Vous devez greffer. Vous devez arroser » Joan Miro
Ping : Granny remercie ses sympathisants. | PAROLES DE FAOU TEMOUEN, PAR JEAN-LUC LEVECQUE.