Monsieur Séneque conseille les candidats.

Boum, mon cœur fait boum quand je lis   » pour une fois tenez vos promesses » article qui s’adresse aux candidats, signé par Monsieur Sénèque, sur le blog de la « lettre des beauzons » .

Nous n’en croyons pas nos yeux,

ici l’article

Ma première remarque sur cet article est la position de l’auteur qui décide qu’il n’y a pas de place pour une quatrième liste ?

Ma deuxième remarque est qu’il s’adresse aux candidats, sans faire références aux élus.

« et si les élus avaient tenues leurs promesses de candidats« , voilà un article qui aurait pu être plus intéressant.

Ma troisième remarque est que l’auteur prétends que nos promesses, non encore publiées et à l’étude, sont aussi vieilles et éculées que le monde !

-De réduire le pouvoir du maire et des adjoints, au profit des conseillers et des citoyens
-de partager les indemnités entre tous les élus,
-d’obliger tous les projets à être débattus en commissions,
-de créer une commission de vigilance de citoyens tirés au sort,
-de créer une commission « aimer la vie », passage obligé de toutes les délibérations,
-de respecter le pluralisme en répartissant les pouvoirs et les travaux sur tous, en fonction des résultats par rapport aux votants,
-d’établir un règlement intérieur,
-de créer par tirage au sort, un pool de 50 citoyens pour les intégrer( si volontaires) par commissions, à tous les travaux du conseil.

Tout cela est-il éculé et vieux comme le monde, à Lablachère ?

Nous suggérons à l’auteur de lire notre projet qui à ce jour est idéologique, avant d’être un programme de gouvernance collégial et participatif.

Il se permet de juger les promesses des autres listes, ou sont-elles publiées ? à moins qu’il ne parle des vieilles promesses non tenues par la mandature 2008 2014.

En fait, en allant au bout de son article, nous comprenons qu’en fait l’auteur se limite au monument aux morts et à 5 inscriptions qui devraient y figurer dit-il.

Les monuments aux morts des deux grandes guerres sont à la charge des communes pour ce qui est de l’entretien.
Pour ce qui est des inscriptions il convient de s’assurer que les procédures sont respectées,:
La preuve doit être apportée que la cause du décès est la conséquence directe d’un fait de guerre. (c’est douze points qu’il faut satisfaire)
cette démarche à-t-elle été effectuée?
La loi stipule que c’est soit la famille du « Mort pour la France » qui effectue la demande d’inscription auprès du maire, soit les élus, l’ONAC-VG, les autorités militaires ou encore les associations d’anciens combattants.
Cela a-t-il été fait? par qui? quand?

Quelques remarques:

Les fusillés de 14-15.

Lionel Jospin, Le 5 novembre 1998 à Craonne (Aisne), haut lieu des mutineries, avait estimé que ces « mutins » devaient « réintégrer aujourd’hui, pleinement, notre mémoire collective nationale », Nicolas Sarkozy lui dira le 11/11/2008 à Douaumont, que «beaucoup » des soldats français « exécutés » « ne s’étaient pas déshonorés, n’avaient pas été des lâches ». Il manque donc sur « les monuments aux morts » le nom de beaucoup de « soldats français morts par la France », fusillés par les Français sur ordre de quelques généraux givrés. Je vous conseille le film de Stanley Kubrick « les sentiers de la gloire ». Lire également l’ouvrage d’Eric Viot, « fusillés non réhabilités. »

J’ai beaucoup d’aversion, pour le côté  National du 11 novembre, qui détourne l’attention de la responsabilité de l’état dans cette boucherie stupide. La mort de ces citoyens est insupportable, chairs à canons, dupés par les politiques au chaud dans leurs bureaux, prenant le thé avec les généraux. Le meilleur endroit pour célébrer ces morts, c’est sur leurs tombes, quand elles existent. (Des propositions ont été faites pour que chaque cimetière ait une tombe pour les soldats morts inconnus ou non retrouvés). Les citoyens ont le droit de commémorer leurs morts, pas l’état. Pour ce qui me concerne, je préfère un monument aux morts pacifiste qui pleure les morts inutiles, et qui condamne la guerre, et si commémoration il doit y avoir, je serai partisan qu’elle soit à l’échelle de la commune, intime, un autre jour que le 11 novembre, pleurant également les morts de la deuxième guerre mondiale, la mort des résistants, les morts de la révolte algérienne, les morts récents des différentes campagnes.

Jean-luc Levecque.

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