Les médias, inféodés au pouvoir ou supportés par des milliardaires avides de remplir les coffres de leurs yachts, veulent imprimer dans nos cerveaux que l’élection présidentielle c’est la rencontre entre un homme et le peuple.
NON !
Aussi longtemps que le président de la république est nécessaire(constitution), l’élection présidentielle doit être l’occasion de choisir une orientation, un programme, un mode de société, ou de conforter celui qui existe..
Aujourd’hui nous avons le choix entre une société ultralibérale, servie par un homme monarque élevé hors-sol et obligé du monde de la finance, que nous venons de vivre pendant cinq ans, ou une société mue par la haine, l’exclusion, ou une société de partage, d’humanisme, de solidarité.
Mon vote va vers l’Union populaire, dont l’outil de référence est le programme l’Avenir en Commun, construit par « les gens », synthétisé par LFI et d’autres, et représenté par Mélenchon.
J’entends d’ici les cris « Mélenchon » certainement pas !
Oui Mélenchon fût jugé par beaucoup, aidés par les médias, excessif dans ses indignations, mais ses indignations, je les achète !
Faut-il s’indigner quand l’hôpital est réduit à peau de chagrin, faut-il s’indigner quand l’éducation nationale part à vau-l’eau portée par un courant mercantile, quand la justice est bafouée, quand la police outrepasse ses devoirs, ses droits, quand l’écologie est méprisée depuis des années, quand des étudiants mangent à la soupe populaire, quand en 2018 le nombre de pauvres est de 12 millions de personnes(INSEE), chiffre qui a explosé depuis, quand l’administration triche sur les chiffres du chômage, quand l’état distribue des bonbons, sous forme de chèques, dérisoires et sans impact sur les salaires, la retraite.
Faut-il s’indigner quand les déserts médicaux grignotent le territoire rural, faut-il s’indigner quand on voit les magouilles de la grande distribution pour justifier les augmentations de prix, faut-il s’indigner quand on sait que le chômage chez les plus de 55 ans est de 6,5 % en 2019, sans espoir de boulot, que 25,5% des plus de 55 ans occupent un emploi à temps partiel en 2019, quand on sait que les chiffres du déficit des caisses de retraites sont bidonnés, oui il y a de quoi s’indigner avec la retraite à 65 ans, faut-il s’indigner quand on sait que 142 millions de repas furent servis cette année par les restos du cœur.
Oui je comprends que Mélenchon s’indigne quand les animateurs de télé, petits pions de l’audimat, posent des questions stupides et déforment les propos des uns et des autres, oui on peut s’indigner quand on voit pendant un certain temps, à longueur de journée, les pronostics sur le deuxième tour Macron Le Pen, match souhaité par notre petit roi.
Oui il y a de quoi s’indigner quand les médias à longueur de journée nous présente Le Pen comme une personne apaisée, loin du FN, de la merde !
Quand on sait !
Cette année, notre responsabilité est énorme, si Macron repasse, nous allons droit dans le mur, vers le mercantilisme à outrance, la financiarisation.
Jean luc Levecque