Retard à l’allumage, la gauche peut-elle encore gagner ?.
De quelle gauche parle-t-on, celle des pantins pitoyables qui crient aujourd’hui à l’union, ou encore LFI, Rousssel, Poutou et Artaud. Je ne considère pas EELV comme de gauche, surtout après la victoire du léthargique Jadot à la primaire. Je continue à penser que même si la sauvegarde de la planète est impossible avec un capitalisme aveugle, les citoyens sont de tous bords qui veulent une planète respirable.
La sauvegarde de la planète doit être constitutionnelle, pas l’apanage d’un parti.
La gauche dont je parle aujourd’hui, c’est celle de L’Union Populaire.
Mélenchon, à l’instar d’Albert Meslay nous dit ;
« je me retourne et je me grime …. »
« Voilà …. l’Union populaire jeune ! »
Voilà un mouvement récent, et alors me direz vous, c’est quoi la différence avec LFI. Il n’y en a pas.
Même programme( LAEC), même équipe, (à part ceux qui se sont barrés), même volonté de promouvoir l’euthanasie pour aider aux derniers instants d’une V ième république agonisante.
Le nouveau alors quoi-t-est-ce ?
Dans la panique, c’est de s’adresser aux abstentionnistes, au peuple de Réunir toutes les sensibilités, autour de l’avenir en commun. Oui l’union Populaire propose de s’adresser à tous et non plus simplement aux élites, aux intellectuels.
Le retard à l’allumage je ne peux que le mentionner par rapport à mon expérience.
« les belles histoires de Jean Tonique »
Dis papy raconte nous une histoire !
Le 6 février 2017, au lendemain du meeting de Dijon, retransmis à Montpellier avec un hologramme de Mélenchon.(ce n’était pas un hologramme mais une projection vidéo sur un écran transparent incliné à 45°)
J’ai suggéré aux équipes présentes, aux sympathisants de LFI de rassembler, derrière une « Réunion populaire » avec pour colonne vertébrale une 6ième République, clef de voûte de L’AEC. À l’époque je me suis fait jeter proprement. « Nous sommes les plus forts, qui nous aime me suive ».
Au lendemain des élections présidentielles de 2017, j’ai fait la même proposition. En appuyant là ou ça fait mal, à savoir que la connerie de la gauche à installer le RN au deuxième tour .
Même réaction.
En Février 2019, j’ai échangé sur ce sujet avec Ruffin, à St julien du serre lors de la projection de « j’veux du soleil ». l’accueil fût plus chaleureux, mais sans suite.
Peu après j’ai réédité de façon informelle ma proposition aux insoumis Ardéchois, avec le même résultat.
Aujourd’hui on assiste à une chose étrange, il y a un candidat à la présidence de la République, annoncé le 8 Novembre à la télé, au titre de chef de file de LFI. Et puis badaboum on se retrouve avec le même candidat dont la casaque à changée, Union populaire.
Va-t-on en rester à l’Union Populaire, ou va-t-on subir une nouvelle métamorphose , dont est friand Mélenchon ?
aile gauche du PS jusqu’au congrès de Reims puis :.Partie de gauche, puis : Front de gauche, : puis LFI, :
puis aujourd’hui Union populaire. Stop, nous avons le tournis, le citoyen risque de s’y perdre.
Bien sûr que je vais soutenir L’Avenir En Commun, le mouvement qui le représente, l’Union Populaire avec le candidat coopté(?) par LFI, Jean-Luc Mélenchon. Mais que de temps perdu et peut être aussi l’élection présidentielle de tous les possibles !
L’Union Populaire, (ne pas confondre avec le mouvement d’Asselineau, ou L’union populaire Française de 1939), s’est doté d’un outil social, l’Action Populaire, d’une caravane de l’Union populaire.
objectif :
Aider à l’inscription des 10 millions de Français·es non inscrit·es ou mal inscrit·es sur les listes électorales
Faire de l’information sur les droits sociaux et lutter contre le non-recours aux droits , Construire l’Union Populaire en suscitant l’adhésion aux mesures de notre programme, l’Avenir en Commun.) Une pensée émue pour ce que nous avions démarré à Montpellier qui a donné naissance à la caravane des quartiers.
La fenêtre de tir de l’Union Populaire, s’élargit lentement mais sûrement.
Je termine ce petit papelard avec le même conseil : que les critiques de JL Mélenchon lisent L’avenir en commun avant de dézinguer l’homme à partir des infos « objectives » de la télé.
J’ai encore un regret, c’est le manque de communication sur la constituante, sur la constitution de la 6ième république, et la passation de pouvoir de Mélenchon aux nouvelles structures de cette VI ème. Chez beaucoup de gens avec qui j’ai communiquer frontalement pendant les « gilets jaunes » , je peux dire que quelques soient les sensibilités politiques, cette idée d’euthanasier une république à bout de souffle est populaire. Il y a bien sûr des citoyens avec qui je ne voudraient même pas commercer, mais ils sont là, mais leur discours, « nous avons tout essayé sauf l’extrême droite », est obsolète.
En effet, il y a une alternative à ce pessimisme aveugle, dangereux, et pourquoi pas une nouvelle constitution écrite par le peuple, pour le peuple, qui entre autre aménage un nouveau système de scrutin, quelle que soit l’élection.
Une étude sur 2017, avec les modes de scrutins suivants est très intéressante.
https://vote.imag.fr/results/online#detail-score
- Vote par Note 0/1/2/3
- Vote par Note -1/0/1
- Vote par Note -1/0/1/2
- Vote par Élimination Successive (STV 4-11)
- Vote par Élimination Successive (STV 1-11)
- Méthode Borda 4
- Vote par Approbation
- Opinion 0-100
Dans tous les cas, avec n’importe lequel de ces scrutins, Mélenchon eut été vainqueur.
On comprends pourquoi les politiques en place restent assis frileusement sur leurs sièges de députés, bien au chaud, défendant bec et ongle un mode de scrutin particulièrement inique, pour toutes les élections.
Dans mon village, avec 34 % des voix des inscrits, le maire et sa bande obtiennent 75 % des sièges. Démocratie ?
Jean Tonique.