Le coq devrait se méfier.

Amis du jour, bonjour

Il est clair que dans les salles de cinémas, de théâtres, de sport, de restaurants…. La mise au point de protocoles respectant les gestes barrières sont et furent possibles. L’argument massue de l’état pour s‘enfermer dans sa position est que les visiteurs, clients, spectateurs « se déplacent et donc peuvent transmettre le virus« .

Bien sûr les autres, clients de magasins, de grandes surfaces, de grands magasins, les travailleurs, les usagers du métro, du train, ceux-là ne transmettent pas.

Il y a un nouveau public qui semble protégé, les fidèles se rendant dans les églises ou autres lieux de cultes. Il faut croire que ces fidèles sont protégés par leurs Dieux, et qu’ils lévitent évitant ainsi le contact avec la population.

On avait déjà vu que l’état privilégiait les grandes surfaces aux petits commerces non essentiels, On voit aussi que l’état considère les églises comme essentielles et que la religion passe avant la culture.

Quel foutage de gueule, quelle démagogie, quel électoralisme, quelle négation de la séparation de l’église et de l’état. Je suis vert de rage en voyant  une église avec 240 personnes, (respectant les gestes barrières) et les salles de spectacles vides ou on peut les respecter. C’est dans la plus grande discrétion que la jauge de 30 personnes a été oubliée au profit de deux sièges vides et une rangée sur deux vide.

L’état à peur des religieux, ou les aime, pas des artistes. L’état favorise les grands patrons pas les intermittents du spectacle.

Cet état de fait souligne aussi le manque d’organisation et de solidarité du milieu culturel.

Il est vrai que LMPT(la manif pour tous) réunie plus de monde dans la rue qu’une manif du milieu culturel. La caractéristique de LMPT est qu’elle est composée d’ associations dont les principales sont presque toutes confessionnelles et principalement liées au catholicisme.

L’état se souvient également de 850000 personnes en 1984 dans les rues à Paris, après Lyon, Bordeaux, Versailles. Le mouvement est déclenché par les responsables de l’enseignement catholique privé et les parents d’élèves de l’enseignement libre. Mouvement pour contrer le projet Savary ICI. Ils réussiront et cela va jusqu’à la chute du gouvernement Beregovoy.

Notre exécutif est faible, malgré ses cocoricos.
Madame Pongron signale que Monsieur Pongron a oublié son téléphone.
Notre emblème le coq, est d’actualité, il pousse ses cocoricos les deux pattes sur un tas de fumier, mais il est aussi en haut des clochers, faisant fuir le diable.

Que le coq se méfie, le diable n’est pas forcément là ou il pense et souvent s’habille en Prada.

Tout ceci est navrant et lamentable.

Un éclat de rire quand même quand Macron, de La Lanterne nous demande de respecter les gestes barrières !!!

Jean-luc Levecque

Les salles de cinéma ne sont pas essentielles. Mathieu Kassovitz !

Bonjour,

Mathieu Kassovitz m’avait déjà étonné, sinon écœuré, (comme Bigard et Marion Cotillard) au sujet de la destruction des tours jumelles de New-York.

Aujourd’hui il me fait gerber avec ses déclarations sur la fermeture des salles de cinéma suite à la pandémie de Covid 19.

Là il n’est plus question de complot, le propos est simple,

« La réalité dépasse la fiction, poursuit l’artiste. Le cinéma n’est plus essentiel comme il l’a été à une époque. Malheureusement, les salles ne sont plus essentielles». Et de développer : «Le futur du cinéma, malheureusement n’est plus là. C’est comme se battre pour qu’une espèce animale ne disparaisse pas. (…) Les salles cinémas sont vouées à disparaître et là c’est juste un accélérateur. Il y a beaucoup de salles qui ne seront plus là à la rentrée, beaucoup de propriétaires de cinémas qui vont être obligés de vendre». Selon lui, «le cinéma va évoluer, comme la société évolue, mais le plus important c’est de voir comment on va se sortir de ça».

Alors que tout le milieu culturel interpelle sur la motivation des mesures gouvernementales,

« Sur quels critères vous basez-vous pour considérer nos salles de cinéma, de théâtre, comme plus dangereuses qu’une assemblée dans une église. », Mathieu Kassovitz lui disserte sur l’inutilité des salles de cinéma, non essentielles, alors que dans nos provinces nous nous battons pour le cinéma, pour les salles, « le Navire à Aubenas, la salle de rosière, la salle de « les vans », pour les événements en salle, « rencontre des cinémas d’europe à Aubenas, les États généraux du film documentaire à Lussas.

Pour faire bonne mesure, Il dit aussi carrément qu’il est vain de se battre pour qu’une espèce animale ne disparaisse pas. Affligeant.

Pour ce qui me concerne, je boycotterai tout événement ou Mathieu Kassovitz, sera producteur, réalisateur, comédien scénariste ou autre.

Jean-luc Levecque