Tous ces auteurs connaissaient-ils Macron?

 

« C’est une chose aussi triste que bizarre qu’il faille, pour se faire mieux voir des gens, de leur jeter de la poudre aux yeux. »
Edmond Thiaudière.

« L’arrogant non seulement sa confiance en soi est illimitée, mais aussi il méprise tout le monde. »
Talal Ghosn

« La hauteur de l’orgueil se mesure à la profondeur du mépris. »
André Gide

« La démagogie est à la démocratie ce que la prostitution est à l’amour. »
Georges Elgozy

« Démocratie ou autocratie, je ne vois point la différence lorsque les brebis votent pour le boucher. »
Hicham Barmaki.

 

Je continue mon voyage vers l’Avenir.(en commun)

Tout d’abords un petit mot pour répondre à Claude, (il se reconnaîtra.)

Tout d’abord suis-je un insoumis ? Fais-je un travail d’insoumis ?

Au niveau de l’encartement, non et ce n’est pas pour demain. Tous les contacts que j’ai tentés vers les Insoumis chevronnés (des élus et d’autres) se sont toujours traduits par des échecs. Aucune communication, beaucoup de demande de la part de LFI, mais peu ou pas de réponses aux questions, aux propositions si ce ne sont les sempiternels « remerciements », « nous avons bien reçu…. »

Au niveau du vocabulaire non plus, un insoumis si je me réfère à mon bon vieux Larousse est une personne qui est révoltée contre l’autorité de fait. Ce qui n’est pas mon cas, si je suis parfois révolté par l’autorité de fait, je le suis  plus souvent encore  par l’autorité de droit.

Un travail d’insoumis? Peut être si on considère que la première qualité des Insoumis c’est de l’être, entre autres à LFI.

Ceci étant dit, respect aux élus de LFI, aux sympathisants, aux soutiens, aux citoyens non politisés, dès lors qu’ils se réunissent autour du programme l’Avenir En Commun. Le présent nous le subissons ensembles, l’avenir nous devons le construire ensembles. Devons nous le construire seuls, entre citoyens qui adhèrent à toutes les propositions de LAEC non et c’est à mon sens une erreur majeure de LFI que de ne pas avoir mis au point, dès 2017, une stratégie de fédération, autour des points que tous les partis de gauche ont en commun, sans pour autant perdre leurs identités.

Dans le groupe EGAL (Ensemble Gérons Autrement Lablachère) que j’animais (avec d’autres) pour les élections municipales nous avions un leitmotiv, que nous voulions représentatif de nos actions futures, « aimer la vie ». À elle seule cette petite phrase est un programme. Pour aimer la vie, le respect de la nature sous toutes ses formes, la solidarité, le partage, la justice, l’éducation … sont indispensables et je retrouve dans LAEC beaucoup de nos idées et notamment l’importance donnée aux communes, pépites de la révolution, grandes ou petites, le respect qu’on leur doit, l’attention qu’on doit leur porter. La base de la politique doit être dans les communes.

La tendance actuelle est dangereuse, ils veulent les détruire, comme l’hôpital, la justice, l’éducation. Ils ont mis en place les communautés de communes, doublons des communes. D’ici peu nous entendrons dire de la part des promoteurs des CDC, « quel gâchis, les communes coûtent cher et n’ont plus lieu d’être, les CDC sont là ».

Pour revenir à nos moutons.

L’avenir en commun c’est aussi : (Copié dans l’avenir en commun).

  • La collusion entre des intérêts privés, financiers ou industriels, et l’oligarchie qui s’est emparée de nos institutions est devenue criante sous Emmanuel Macron. Une caste de privilégiés, vouée aux plus riches, gangrène l’État. Nous voulons défaire ce système injuste, rappeler le principe fondamental de l’égalité entre tous, (Tout le monde sont égal, les riches heu…. oui surtout les riches. NDLA) organiser la séparation de l’État et de la finance.  
  • Combattre l’influence des lobbys dans le débat parlementaire, interdire l’entrée du Parlement aux lobbyistes et leurs cadeaux aux parlementaires, aux membres du gouvernement et à leurs cabinets  
  • Rendre inéligible à vie toute personne condamnée pour corruption.Là c’est peut être un peu en dehors de notre conception de la justice. En général les peines sont dépendantes de la gravité de la faute.

     

  • Durcir les règles contre les conflits d’intérêts et interdire le pantouflage : tout haut fonctionnaire souhaitant travailler dans le privé devra démissionner de la fonction publique et rembourser le prix de sa formation s’il n’a pas servi au moins dix ans  
  • Allonger à dix ans les périodes d’interdiction d’exercice d’une fonction privée après avoir exercé une activité dans la fonction publique relative au même secteur  
  • Garantir des recrutements qui reflètent la diversité sociologique de la société dans les concours de la fonction publique 
  • Supprimer le monopole du déclenchement de poursuites judiciaires par la seule administration fiscale pour toutes les affaires en cas de fraude, quelle qu’elle soit : la justice doit pouvoir enquêter librement, même contre l’avis du ministre 
  • Mettre fin au monopole de la parole des patrons par le Medef et fonder la représentativité des organisations patronales sur la base d’élections des chefs d’entreprise, comme c’est le cas pour les syndicats de salariés  
  • Organiser l’élection des administrateurs de la Sécurité sociale par les assurés eux-mêmes  
  • Réformer le financement de la vie politique et abaisser à 200 euros le plafond des dons individuels aux partis politiques  
  • Cesser de sous-traiter et de surfacturer la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques à des cabinets de conseils privés  
  • Abolir la réforme Macron du corps préfectoral et diplomatique

 

 

Jean Tonique

 

Macron Poutine même non combat électoral.

 

Je ne parle pas là de l’invasion de l’Ukraine par Poutine, mais de la campagne électorale.

Alors qu’il était ministre par intérim, nommé par Boris Eltsine démissionnaire rongé par la « petite eau », Poutine ne s’est pas déclaré officiellement, mais sa campagne électorale détournée bat son plein.

À une journaliste (il y en avait encore en Russie) qui lui demande :

« Prévoyez vous des débats télévisés et des clips de campagne ? »

Poutine réponds que les parlementaires et exécutif doivent prouver « leurs compétences par des actes concrets et non par des clips ou par un recours à la publicité, à des moyens publicitaires, des moyens dont font partie les débats télévisés et à plus forte raison les clips. Expliquer au cours de la campagne qu’il vaut mieux prendre des Tampax plutôt que des Snickers me paraît déplacé et je m’y refuse »……

Cette manœuvre a été une des plus déterminantes de la campagne. On y a vu un président qui travaillait sans relâche pour la population.

Sans faire d’autre comparaison entre Macron et Poutine, que celle de la verticalité du pouvoir et des décisions, je constate que notre président de la république utilise la même méthode pour la campagne des présidentielles.

Aucun débat possible sur le bilan « positif » du quinquennat, ni sur le programme du prochain, du présidents-candidat.

Nous allons avoir une campagne sans débat. Macron était pourtant au moment des gilets jaunes l’ardent promoteur des débats, du Grand Débat. Digne des Guignols de l’info, le Grand Dégât fût stérile puisque rien n’en est sorti.

« 3 ans après l’ouverture, le 15 janvier 2019, du Grand débat, où sont passés les « cahiers de doléances » rédigés par les Français ? 800,000 pages dorment dans les archives départementales, livrées à ce que Karl Marx appelait la « critique rongeuse des souris ».

Sa conclusion lors de la conférence de presse du 25 avril fût :

« Est-ce qu’il faudrait tout arrêter de ce qui a été fait depuis 2 ans ? Je me suis posé la question. Est-ce qu’on a fait fausse route ? Au contraire. Les orientations prises lors de ces deux premières années ont été justes. Je crois que les fondamentaux de ces deux premières années doivent être poursuivis, intensifiés. »

Dommage, la compilation de ses doléances auraient certainement constituée un programme de gauche. Peut-on y voir là la raison de l’oubli des papiers dans les caves de la république ?

Il nous a également fait le coup de la convention citoyenne sur le climat, composée de citoyens tirés au sort. Les conclusions, d’après ses promesses devaient sortir sans modifications, il n’en fût rien, sa seigneurie a gommé les passages qui le gênaient, lui ou ses amis.

Aujourd’hui il nous fait le coup du président de la république, du président de l’UE trop occupé avec l’invasion de l’Ukraine par Poutine pour pouvoir faire campagne.

Certes le sujet est sérieux et dramatique, mais en quoi empêche-t-il un débat télévisé avec les autres candidats ?

« À vaincre sans péril, on évite des ennuis » René Goscinny.

Gageons que les merveilleux sondages vont nous annoncer une hausse des intentions de vote pour Macron au premier tour.

Le credo de Poutine était « le plus important c’est que les gens croient a tout ce que nous disons« . Il ne proposait pas « d’emmerder » mais de » buter les terroristes (ceux qu’il définissait comme tel) jusque dans les chiottes« .

Jean Tonique

Bric à brac.

Dans son discours à l’assemblée nationale, Mélenchon déclare :

« Pourtant je regrette que l’union européenne a décidé de, je cite, « fournir des armements nécessaires à une guerre » selon les termes du commissaire Josep Borrel chargé des relations extérieures. Cette décision ferait de nous des co-belligérants. »

Là monsieur Mélenchon vous dites des conneries et cela me fait beaucoup réfléchir sur le pourquoi du comment. Vous êtes suffisamment cultivé pour savoir ce qu’est un belligérant et vous écrivez vos discours, en responsabilité. Là je ne discute pas de la décision, appropriée ou pas, réalisable ou pas de l’union européenne, mais de votre présentation des événements.

Notre bon vieux Larousse nous dit pour belligérants !

1. Pays qui sont en état de guerre. (On oppose leur statut à celui des neutres.)

2. Ressortissants des pays en guerre appartenant aux forces armées régulières ou supplétives.

Non l’Ukraine n’est pas un pays en état de guerre, l’ Ukraine est un pays envahi par l’armée russe aux ordres d’un homme paranoïaque.

Non les Ukrainiens appartenant aux forces armées régulières où supplétives Ukrainiennes ne sont pas des belligérants , ils résistent et ne font que défendre leur pays, les citoyens de ce pays, contre un envahisseur barbare.

« La fourniture d’armements nécessaires à une guerre » (Joseph Borel) aux ukrainiens feraient de nous des co-résistants à l’envahisseur Russe, pas des co-belligétants.

Vos propos, qui accréditent donc l’idée que l’Ukraine est en guerre est plus que déplaisante et m’amène à me poser des questions quand à mon vote.

Pour ce qui me concerne je pense que les gesticulations, les postures, les hypocrisies des dirigeants de ce bas-monde ne font que masquer leur panique, leur attitude passée. Découvre-t-on aujourd’hui que Poutine est un dangereux paranoïaque ?

Chamberlin et Daladier, pantins face à Hitler auraient-ils fait des émules ?

Ma vision de l’attitude de Poutine est très différente de ce que les experts nous racontent.

Poutine, petit Staline qui a dépassé le stade de l’herbe, ne peut supporter l’idée qu’à la frontière de la Russie existe un pays de l’ex URSS, démocratique, dirigé par un Président élu honnêtement, ou la corruption n’est pas la bienvenue, ou la liberté de la presse est en progrès constant….

Afin d’éviter les taches d’huiles inévitables, ce Docteur Folamour n’aura de cesse de dézinguer le régime pour y installer un de ses sbires à sa botte.

Je crains fort que ce mec n’aille jusqu’au bout, quelles que soient les mesures prisent contre lui, contre sa cour corrompue constituée de milliardaires, de ministres de généraux. Ses mesures auront un impact, mais surtout sur le peuple Russe, muselé et terrifié, sur le notre, et d’autres.

La seule chance pour que toutes ses horreurs s’arrêtent, c’est la rébellion du peuple russe, un revirement de l’armée, des oligarques et enfin une destitution. Le reste n’est que pantomime.

Souvenons nous que la position de notre Président est pour le moins contestable, présence aux obsèques du dictateur Idriss Déby Itno (c’est le seul président européen présent), légion d’honneur à Al sissi, dictateur égyptien, réception de Poutine à Versailles, soutien aux monarchies pétrolières, silence assourdissant après l’élection à la tête d’Interpol du général émirati accusé de torture Ahmed Naser Al-Raisi………………..

Continuons à faire cocorico les deux pieds dans le fumier.

Et maintenant on va nous faire le coup du candidat-président qui ne peut participer activement ni démocratiquement à une campagne électorale présidentielle, tant il a à faire pour éteindre l’incendie de la centrale nucléaire de Zaporijia.

Brigitte Auzière alors prof de français qui anima un atelier théâtre ou le jeune Macron évolua, aurait dù lui faire lire le CID :

« À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. »

Jean Tonique.