« L’enfer est tout entier dans ce mot : solitude. » (Victor Hugo)

Pobre Macron, mettons nous à sa place, les français, ces grand méchants ont cassé son jouet. Mais il va falloir qu’il passe encore 5 ans dans son parc (de l’ÉLYSÉE).

Son rôle de chef de guerre, auto-proclamé, peut encore l’occuper un peu, mais « macroner commence un peu à irriter les Ukrainiens ».

Peut être qu’une bonne reprise de la Covid pourrait lui apporter un bol d’air.

Il ne comprend pas, il n’est pour rien dans la débâcle de LREM, dans la poussée du RN, de celle de  LFI, dans l’abstention, il n’est pour rien dans la défaite de ses potes Castaner, Ferrand…, des députés de « son » gouvernement, les Français n’ont vraiment pas compris son message qui se résume à une phrase simple:    « Après moi le déluge, mais les riches seront plus riches ».

Dans un monde de bisounours on aurait pu imaginer que Macron, devant l’ampleur du dégât et tenaillé par l’envie de figurer dans les cours d’histoire, fasse amende honorable, démissionne ou remette les clefs du pouvoir dans la bonne serrure, le parlement. Il aurait pu dire : « mesdames messieurs les députés, les sénateurs, j’ai compris le message que m’ont envoyé les français, et en conséquence je vous propose de revenir à l’essentiel de la constitution de 1958, le chef d’état chef des armées et de la diplomatie, arbitre en cas de conflit dans les chambres. Un premier ministre qui à la confiance de la majorité de l’assemblée nationale et du président, agréé par le président. Un gouvernement formé par le premier ministre et approuvé par le Président. Des assemblées qui légifèrent sur des textes proposés par le gouvernement ou un député. Je vous propose de faire une pause législative de 3 mois, 3 mois pendant lesquels la première ministre réunira tous les groupes pour établir une feuille de route traitant des grands problèmes de notre pays, de l’europe, du monde. Il est néanmoins une urgence que nous ne pouvons ignorer, c’est le pouvoir d’achat et je demande à la première ministre de réunir, tous les groupes et  de proposer un texte de loi dans les quinze jours. Redonnons à l’assemblée nationale son rôle essentiel, Née le 17 juin 1789, L’Assemblée nationale est au cœur de notre démocratie. Elle forme avec le Sénat le pouvoir législatif dont la mission est de faire la loi et de contrôler le Gouvernement, au gouvernement, son rôle essentiel, c’est le gouvernement qui conduit la politique de la Nation, mais c’est le Président qui en détermine les grandes lignes au travers du Conseil des ministres, qui ……..aaaaaahhhhh non! ».

Réveille toi !  Jean, tu fais un cauchemar

! « Non je faisais un rêve mais des hommes en blanc équipés d’une camisole se dirigeaientt vers moi et tentaientt de m’attraper avec un filet à papillons. »

Revenons au choses sérieuses.

Jean Tonique

JE DOIS L’AVOUER, J’AI ÉCOUTÉ, ET JUSQU’AU BOUT, NUL N’EST PARFAIT.

Cette allocution qui n’était pas faite sur un tarmac, fût aussi creuse et inutile que celle de la première ministre au soir des élections. Mais il fallait bien qu’il s’exprime.

Premier constat :

c’est un gros menteur, il affirme avoir été élu sur son programme, alors qu’au premier tour seulement 1 français sur 5 inscrits a voté pour son programme (son programme dont nous ne savons que peu de chose si ce n’est qu’il sera fait d’aumônes, de petits chèques.). Avec les voix de qui pense-t-il avoir augmenté son score de 18,5 points au deuxième tour, avec les voix des citoyens qui adhèrent à son programme, mon œil ! La totalité des voix de ceux qui ont voté au premier tour sans les voix de Marine Le pen, sans l’augmentation des voix pour elle au second tour, sans l’augmentation des abstentions au deuxième tour, et sans l’augmentation des blancs et nuls, représentent 21 %. Non monsieur Macron, 18,5 % de vos voix viennent de citoyens antirépublicains, comme vous les considérez, qui ont voté contre Marine Le Pen au second tour (encore merci Tonton). Votre légitimité n’est qu’arithmétique, votre légitimité morale, 1 citoyen sur 5.

Deuxième constat :

Il tente de faire porter le chapeau de la suite des événements sur l’opposition, en posant un ultimatum de 48 h aux groupes de l’assemblée nationale pour qu’ils choisissent de collaborer ou de travailler textes après textes proposés par le gouvernement (lui) qui on peut le parier seront à sa sauce et subiront une opposition farouche. En gros collaborer ou la dissolution à plus ou moins long terme. Qui sortira gagnant ? Pas la politique.

Troisième constat :

L’arrogance est toujours là. Il ne tire aucunes conclusions sur sa responsabilité. Il a entendu le message.

Quatrième constat :

Le mépris de Jupiter est toujours là, mais cette fois sur la première ministre dont il ne dit pas un mot. Il ne l’a d’ailleurs même pas invité au dialogue avec les groupes.

Cinquième constat :

Nous avons l’impression qu’il se présente pour la première fois et que contrairement à son prédécesseur, il est pour le travail parlementaire, le dialogue, la concertation, le compromis. Ouaf ouaf, c’était qui avant 2022 !

Sixième constat :

Que les riches se rassurent toutes les grandes mesures et la réduction de la dette se feront sans augmentation d’impôts. Alors comment ?

MONSIEUR LE RÉSIDENT DE l’ÉLYSÉE, VOUS ÊTES IRRESPONSABLE, VOUS ENTRAÎNEZ, SCIEMMENT LE PAYS VERS L’INACTION AFIN DE LÉGITIMER UNE DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE QUE VOUS ESPÉREZ À VOTRE AVANTAGE.

NOUS RÉSIDENTS DE LA RÉPUBLIQUE, ANTIRÉPUBLICAINS, NOUS NOUS OPPOSERONS AVEC FORCE À VOTRE POLITIQUE NÉFASTE POUR LES PLUS MODESTES, POUR LA PLANÈTE !

Jean Tonique.