Incendie à la Grande Motte

Quelle belle envolée du dénigrement de Mélenchon, suite à « l’incendie de la synagogue de la Grande-Motte. » Oui, je prends un risque énorme en énonçant, comme je le fais, car la formule utilisée par nos grands experts de l’information est : « Un attentat terroriste et antisémite a été commis contre la synagogue de la Grande-Motte. »

Toute la soirée, les animateurs télé ont bataillé pour faire dire à chaque fois, à leurs invités, experts et autres, que Mélenchon et LFI étaient antisémites, suite à son message sur un certain réseau dit social. Seul un imam a refusé les tentatives de dénigrement.

Le message de Mélenchon est le suivant : « Incendie criminel contre la synagogue de La Grande-Motte. Intolérable crime. Pensées pour les fidèles et les croyants ainsi agressés. »

Alors là, d’accord, l’antisémitisme est à son comble ? Oh putain l’antisémite, mais au fait pourquoi ? Parce qu’il n’a pas prononcé le mot « Juif » ou « attentat terroriste », ergotent tous les abrutis.
Bande de bouffons.

Afin de ne pas être taxé d’entisémitisme, je dis Juif, juif, juifs, ça fait le taf?

Tout d’abord, ma réaction est technique : Bandes de .. avant de qualifier cet incendie d’attentat terroriste, il faut qu’il soit qualifié comme tel par les autorités. Pour que cet incendie soit qualifié d’antisémite, il faut qu’il soit qualifié comme tel par les autorités. Alors, mesdames et messieurs les cons bavards avides de buzz et de cadeaux à Macron, Mélenchon est dans les clous, pas vous, même si nous sommes tous persuadés que l’incendie, s’il ne visait pas la gendarmerie juste en face, est un acte antisémite.

Quelqu’un, avocat, dont je ne citerai pas le nom, a une autre théorie : les agresseurs ont perpétré cet acte à un moment où les fidèles n’étaient pas là, exprès, voulant montrer ainsi qu’ils n’étaient pas là pour agresser « les Juifs », mais pour répondre à l’agression d’Israël dans la bande de Gaza. Du pain béni pour les futurs avocats.

Oulala qu’est-ce que j’ai dit là. « Et le 7 octobre », qu’ils me disent. Et je réponds : « Oui, cette agression par le Hamas, les horreurs et atrocités commises sont gravissimes et intolérables, mais l’attitude de Benjamin, qui ne cherche qu’une chose en massacrant, c’est de gagner du temps avant de se retrouver devant les tribunaux. Elle est tout autant condamnable avec ce génocide qu’il perpétue sur le peuple palestinien. »

La publicité autour de cet incendie est fabuleuse : « Nous avons évité un drame absolu », dit Attal, encore une phrase sympa qui peut laisser entendre que c’est grâce à nos brillants services que le drame n’a pas eu lieu.
Non, mon petit bonhomme selfie, tu dois dire : « Heureusement, nous avons échappé à un drame absolu. »

Je propose que nous introduisions à l’école l’étude de « si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle. » Et je frémis encore au drame absolu que je viens de vivre en empruntant l’autoroute. En effet, il y a eu 170 accidents mortels en 2023 sur les autoroutes et je suis toujours là pour vous raconter mes conneries.

D’Ginto

Paris libéré ?

 

« Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple, avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière, c’est-à-dire de la France qui se bat, c’est-à-dire de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle. »

Si l’on en croit le discours de Charlot le Grand, les Américains n’y sont pour rien, les Anglais, les Sénégalais, les Marocains, les Thaïlandais… Non plus.

Il est vrai que ce fut un moment important, comme en témoigne le nombre de collaborateurs, pourritures de tondeurs de femmes, transformés en FFI, en résistants, du jour au lendemain.

Mais voilà que Paris est de nouveau occupé, cette fois par Macron à l’Élysée, Larcher au Sénat, Yaël Braun-Pivet sur son perchoir, Bolloré, Hanouna, et j’en passe. Ils osent fêter la libération et chanter La Complainte de la Butte alors qu’à l’occasion de ces foutus Jeux, ils ont expulsé les sans-abris, qu’ils soient migrants ou pas, les mendiants, les pauvres, et les ont remplacés par des flics.

On peut mesurer l’efficacité de ces mesures, notamment à La Grande Motte.

Depuis des décennies, ils ont vidé Paris de sa substance populaire, remplacé les concierges par des digicodes, transformé des logements en bureaux, fait grimper les loyers. Mais rassurons-nous, un nouvel ordre est né, celui de « la vraie vie », proposé par Macron. La vraie vie, c’est 365 jours de Jeux olympiques et des populations béates devant la télé, avec Bolloré aux manettes de l’information.

Il est clair que la vraie vie qu’il nous fait vivre depuis 7 ans et des poussières, il ne peut la mettre en avant, écrasé qu’il a été aux dernières élections qu’il pensait gagner.

À suivre.

D’Ginto.