l’ére est ceint de la colère

 

« Un seul désir l’obsédait : l’eau de l’étape du soir, l’eau et les choses à mijoter sur le feu. Car la santé , seule, importait, la santé pour aller de l’avant, la force d’aller de l’avant, et le cœur d’aller de l’avant. « 

Doit-on cette phrase a une femme palestinienne, non, on la doit a Steinbeck dans « les raisins de la colère ».

J’ai mal aux seins.
Dominique Watrin a raison de le rappeler : les hommes ont des seins. et un faible pourcentage d’entre eux développe un cancer du sein.

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Pour moi, pas besoin de testiculographie pour savoir que mon cancer, c’est Israël. Mon cancer dit de « Netanyahou » est accompagné de ses métastases, extrême droite, colons, fanatiques religieux, proxies et cautions internationales.

J’ai mal aux seins… des Palestiniennes.
Leurs poitrines gonflées d’amour, de peur, de tristesse… et bientôt de haine.
Haine de voir leurs enfants écrasés, déchiquetés, mutilés.
Haine de voir leurs maris, leurs sœurs, leurs mères et grand-mères, massacrés.

« La répression n’a pour effet que d’affermir la volonté de lutte de ceux contre qui elle s’exerce et de cimenter leur solidarité. Dans l’âme des gens, les raisins de la colère se gonflent et mûrissent, annonçant les vendanges prochaines » J Steinbeck

Il est sidérant, écœurant, de lire dans une tribune officielle juive :

« Comme on pouvait s’y attendre, le régime des mollahs a répondu de la seule manière qu’il connaît : en visant des civils. »

Mais quels civils ? Et surtout : qu’en est-il des civils palestiniens ?

Au milieu de tous les morts palestiniens, faut-il vraiment se demander si les enfants portaient des biberons lance-grenades ? Des couches explosives ?
Et les femmes enceintes, portaient-elles des faux-ventres remplis d’armes ?

À Gaza, le bilan officiel dépasse les 55 000 morts.
Des analyses indépendantes l’estiment plutôt entre 80 000 et 100 000, en comptant les morts invisibles : malades abandonnés, enfants dénutris, blessés non soignés.

Ces morts, qui sont-ils ?

  • Environ 16 500 enfants tués, selon The Guardian (mai 2025).
  • 56 à 60 % des victimes sont des femmes et des enfants, selon le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU.

La politique menée par l’État d’Israël depuis 1947 — armée par les grandes puissances, notamment la France et les États-Unis, et cautionnée par la lâcheté internationale — est une honte pour l’humanité.

Certains responsables israéliens — et une partie de l’opinion — s’abritent odieusement derrière la Shoah.
Cette tragédie n’est pas un simple épisode de l’Histoire.
C’est un abîme moral.
L’instrumentaliser est une tache indélébile.

Le génocide perpétré par les nazis n’a pas été commis par des monstres, mais par des hommes ordinaires, comme aujourd’hui, motivés par l’idéologie, la peur, la veulerie, l’ambition, l’exécution des ordres, l’enrichissement.
Aujourd’hui, Israël exploite la Shoah à des fins politiques, justifiant l’injustifiable au nom d’un traumatisme réel, mais dévoyé.
La mémoire s’efface quand elle devient justification.
Ce ne sont pas les milliers de noms gravés sur des murs qui nourrissent la mémoire, ce n’est pas Yad Vashem, mais les actes qu’on en tire.

Dans les livres d’Histoire, la Shoah et la Nakba figureront côte à côte.
Avec cette différence cruciale : la Shoah appartient au passé, la Nakba continue.

Le monde « découvre », feignant la surprise, que les gouvernements israéliens successifs — particulièrement celui de Netanyahou — ont cyniquement instrumentalisé la menace iranienne.
Ce même Netanyahou qui, par le passé, a soutenu le Hamas pour affaiblir l’Autorité palestinienne, brandit aujourd’hui le Hamas comme prétexte à une destruction de masse.

Le 7 octobre fut une tragédie.
Pour les Israéliens. Pour le monde entier.
Mais rien ne justifie la brutalité de la riposte menée contre les civils.
Rien ne justifie le silence du peuple israélien.
Ce n’est pas la Russie : c’est une démocratie autoproclamée, qui se dit libre.

Certes une démocratie née d’une colonisation brutale, poursuivie aujourd’hui par l’expansion illégale des colonies et la négation d’un peuple.

Il faut aussi rappeler que les États-Unis, premiers alliés d’Israël, sont eux-mêmes nés d’un génocide : celui des peuples autochtones.
Le colonialisme a des héritiers partout.

Oui, le régime des mollahs est un danger pour les Iraniens.
Le Hamas est un danger pour les Palestiniens.
Et Netanyahou, les colons extrémistes et les fanatiques religieux sont peut-être les pires ennemis du peuple israélien lui-même.

Israël dispose de services de renseignement parmi les plus efficaces au monde. Les frappes ciblées à Téhéran en témoignent.
Alors, suis-je complotiste si je pense que Netanyahou savait pour le 7 octobre, mais a laissé faire, voyant là une opportunité politique pour se maintenir au pouvoir ?

Pendant ce temps, les médias commentent — souvent en les justifiant — les actions du gouvernement israélien.
Leur héros ? Benjamin Netanyahou.
Mafieux. Corrompu. Bras armé de l’extrême droite.
Poursuivi (mollement) par le TPI.
Et qui finirait, si la guerre cessait, par répondre de ses actes.

Messieurs et mesdames qu’on nomme “grands” :
géants de la honte vous êtes la misère de l’humanité.

Génocide, assassinat, meurtres, crime d’état, crime de guerre, pendant que les experts néofascistes se masturbent sur une définition, le monde meurt.

 

jeu de l’été;  « quel est le pays qui va accueillir Netanyahou quand il va fuir Israël? »

Un jeu pour les judeofascistes et no néofascistes mediatiques  Yeshayahou Leibowitz , Gérard Haddad sont-ils, comme Mélenchon, Blanche Gardin et moi-même, antisémites.

VIDEO

D’Gint’eau