Les prochaines élections législatives sont notre dernière chance de ranimer la démocratie, l’amour de la vie, dans le second quinquennat du grand destructeur.
Lors de ces élections législatives, le problème n’est pas de voter pour telle ou telle personne mais de choisir des représentants pour un modèle de vie, de société.
À ma droite une société ou le fric l’arrogance et le mépris sont des valeurs sures, ou les ralliements font pitié, sauve qui peut mon poste, à ma gauche une société ou l’humain et la planète qu’il occupe sont à protéger, ou la solidarité est un outil majeur, pas un gadget, ou le politique est ramené à son rôle essentiel, travailler pour la population et ou il est contrôlé par elle, ou le président de la république retrouve son beau stylo pour signer les travaux des deux chambres.
A quoi sert de voter aussi bons soient-ils pour des candidats isolés et sans Parti, pour des candidats dont le Parti est moribond.
Je ne vote pas pour Florence, je vote pour une candidate, investie, après négociations entre les partis signataires des accords, par la NUPES, qui fera partie d’une majorité représentative, qui fera partie d’un groupe à l’assemblée et qui travaillera à mettre en œuvre les 650 mesures du « programme partagé de gouvernement » et les 33 points de nuances restés en suspens, autrement dit les 33 points de divergence entre les partenaires de NUPES (voir mon article « vous avez dit NUPES » du 21 mai http://jeanluclevecque.fr/vous-avez-dit-nupes/ ). Ces 33 points seront arbitrés démocratiquement par le parlement.
Ceci étant dit au final je vote Florence qui ajoute aux critères que je viens de décrire, des compétences, un engagement.
À quoi sert de voter pour Ughetto, isolé, qui a refusé les accords de son parti (PS) avec la NUPES, revanchard qui ne représente plus que les propriétaires de camping
À quoi sert de voter Brun, dont le parti moribond (LR 3,45 % des inscrits) est entrain de faire la manche pour survivre, quelle peut être son efficacité ?
Je ne parlerai pas des autres candidats.
Les partis signataires de la NUPES totalisent au premier tour des présidentielles 24,34 % des inscrits contre 20,07 % pour le monarque.
« Si le nez de Cléopâtre eût été plus court, toute la face du monde aurait changé. »
traduction, « si les signataires avaient été moins cons, en signant avant les présidentielles, toute la farce des élections aurait changé »
On va encore nous rabattre les oreilles avec le sempiternel « aux législatives on vote pour des gens que l’on connaît, proches ». Nous étions au lycée ensemble, sa grand-mère est ma cousine, connerie dont on peut apprécier aujourd’hui le résultat.
N’oublions jamais que si l’élection est locale, la mission du député est nationale.
Jean Tonique