Correction :
Ça y est, il a fini de réfléchir. Le résultat ne s’est pas fait attendre, il est vraiment hors sol. Le déni de réalité, catalogué dans le DSM-V (le manuel des troubles psychologiques et psychiatriques), est à son paroxysme.
Personne n’a gagné, dit-il, mais lui a perdu, pas la gauche, pas le FN, pas les LR. Il demande de faire ce qu’il n’a pas réussi à faire pendant les deux dernières années avec Borne, dont la mission principale était d’élargir la majorité présidentielle. Le président, dont personne ne veut plus, se permet encore de poser des conditions.
Ce taré psychique, narcissique et vaniteux, veut encore croire qu’il a un rôle à jouer. Oui, il en a encore un : celui qui consiste à alimenter le feu sur ce qui est aujourd’hui une veilleuse, mais peut se transformer demain en torchère, la guerre civile. Il en a d’ailleurs parlé récemment.
Quelques suggestions pour Narcisse :
**Ordonnance pour Narcisse :**
– **Le matin à jeun**, lire les Confessions de Rousseau et acheter un bilboquet.
« Si je retournais dans le monde, j’aurais toujours dans ma poche un bilboquet, et j’en jouerais toute la journée pour me dispenser de parler quand je n’aurais rien à dire. »
– **À midi**, écouter Raymond Devos : [Raymond Devos – Parler pour ne rien dire](ICI)
– **Le soir avant l’apéro**, lire les pensées de Pierre Dac. Et oui, il pensait, lui.
« Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir. »
Mais revenons à nos moutons.
De façon simpliste ou candide, en ce moment il y a deux grands courants pour ce qui est de la suite des événements.
1. **La gauche qui joue les institutions** : elle veut proposer un gouvernement. Dans un régime parlementaire, mais oui souvenez-vous, c’est notre régime, le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation (art. 20 de la Constitution). Il est responsable devant le Parlement, le Premier ministre détient le pouvoir réglementaire nécessaire à l’application de la loi. Il dispose, avec les parlementaires, de l’initiative des lois et maîtrise une partie de l’ordre du jour du Parlement.
Ainsi donc, pas besoin de majorité, mais un vote sur chaque texte de loi proposé par les parlementaires.
Exemple :
L’Assemblée nationale délibère sur une loi augmentant le SMIC de 15 % et indexant les salaires et les retraites sur l’inflation. Le vote est effectué et la publicité des résultats est diffusée à une heure de grande écoute sur les télévisions publiques. Je rappelle que le vote n’est pas secret, qu’il est nominatif. Voilà ce qui me semble une bonne pratique, donnant aux citoyens l’information nécessaire pour savoir qui est qui. Si je ne me trompe pas, c’est chaque élu qui vote en son âme et conscience, ce n’est pas un parti. Bien sûr, le grand chef de chaque parti surveille le vote, mais, chers élus, montrez que vous êtes aussi des citoyens.
2. **Le deuxième courant qui coule chez Renaissance, les perdants des élections, ** :
Il faut faire une coalition, une argutie qui consiste simplement à dire que le débat n’est pas la tasse de thé de la droite et qui donne simplement la possibilité à Narcisse de nommer le Premier ministre de son choix et de remonter sur son fier cheval de l’autorité, du mépris, réduisant le rôle des parlementaires à nettoyer les chiottes de l’Assemblée nationale.
Putain Narcisse, quand te pencheras-tu sur ton miroir ?
D’ginto
un peu de dtétente. ICI