Blabla blabla blabla.
Après avoir écouté John Le Pradois je suis rassuré. En effet Le gouvernement a tenu tous ses objectifs, les nouveaux objectifs sont fixés et la politique sanitaire gouvernementale fût et est exemplaire.
Les comparaisons avec l’étranger sont légions, quand la comparaison nous est favorable, ou, quand une connerie est faite, elle est justifiée par les pays qui font la même connerie (cinéma). Curieusement, la comparaison avec l’étranger n’est pas faite quand il est question de vaccination par exemple. C’est certainement un oubli.
Chaque ministre y va du succès des mesures, Lemaire sort des milliards de son chapeau, comme si ces milliards il les sortait de sa poche. Non mon petit bonhomme, ces milliards sortent de notre poche. Ces milliards qu’on ne pouvait pas trouver quand la France était obligée pour s’en sortir, de niquer les retraités.
Les riches sont rassurés, comme dans chaque discours de Lemaire, ils apprennent que les impôts ne seront pas augmentés mais au contraire diminués. Il annonce encore des aides très favorables aux grosses entreprises. Déjà en 2020, il a accordé des prêts garantis par l’État à 45 très grandes entreprises pour un montant de 15,2 milliards d’euros. Dans quelques cas c’était nécessaires(parait-il) pour l’aérien ou l’automobile, mais la plupart des autres bénéficiaires ont profité de la situation. Bref rien de nouveau, toujours les mêmes qui profitent.
Quand le sujet des étudiants a été abordé, j’entends ma femme déplorer que les étudiants ne puissent plus faire les petits boulots qui les aide à vivre. Alors là je fulmine, « Mais y connaît pas Raoul ce mec. Y va avoir un réveil pénible. J’ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter qu’le sang coule mais maint’nant c’est fini ! Je vais l’travailler en férocité ! L’faire marcher à coup d’latte, à ma pogne je veux l’voir ! Et j’vous promets qui demandera pardon ! Et au garde-à-vous ! ».
Ce n’est pas le fait que les étudiants ne puissent plus exercer de petits boulots qui est inadmissible, c’est le fait qu’ils soient obligés de travailler pour faire leurs études. Hopopop, pas tous les étudiants, les filles ou fils à papa ne sont pas concernés, ou est l’égalité des chances.
Est-il plus facile de travailler dans une chambre confortable, sur un bureau spacieux, avec le dernier cri en matière d’ordinateur, d’aller aux cours avec le Vespa dernier modèle, manger au restaurant ou à la maison, ou est-il plus facile de vivre à trois dans 24 m²(c’est choux la convivialité !), de travailler sur un coin de table, de bouffer aux restos du cœur, c’est à gerber.
Revenons à nos moutons (non je ne parle pas des députés LREM(a).
Le confinement à 18 heures, en voilà une idée qu’elle est bonne, poudre aux yeux qui anime le débat, justement au moment ou la polémique enfle au sujet de la vaccination.
Mais restons sur le sujet.
En supposant que les stratèges pensent que ce couvre-feux à dix-huit heures soit une bonne mesure pour freiner la circulation du virus (attention maintenant il y en a un qui roule à gauche et qui est plus rapide que le notre), c’est à tout le territoire qu’il fallait l’imposer, et peut être plus particulièrement aux départements dont les statistiques sont favorables. Non, comme des cons on attends qu’ils rejoignent les statistiques des rouges pour y installer ce couvre-feu.
Quel est l’impact de cette mesure.
Limiter la circulation des personnes, que nenni, les gens iront bon gré mal gré plus tôt faire leur courses, ceux qui ne le peuvent pas n’ont qu’à faire qu’un repas par jour. D’autant que les têtes pensantes proposent d’ouvrir les magasins le dimanche. C’est pas con ça ? Les gens qui se partageaient sur la semaine entre 18 et 20heures auront la possibilité de s’entasser le dimanche ( le virus ne circule pas le dimanche). Les enfants qui prenaient des cours particuliers, dans le baba, les commerçants qui voulaient survivre avec le « click and collect », terminé, les enfants qui allaient voir leurs vieux, terminé, les clients qui allaient faire les courses entre 18 et 20 heures, après le boulot n’auront qu’a s’entasser entre 17 et 18 heures dans les magasins. En résumé, métro, boulot, dodo et fermons nos gueules.
Jean-luc levecque