La souris qui rugissait.

Les experts des médias de masse français , laids inféodés, sont déjà à l’œuvre pour critiquer un homme. Quel homme?

Si c’était des références politiques :
Cornel West, AOC, Ralph Nader, Bernie Sanders

Si c’était une musique :
Start Waring Violet
https://youtu.be/SkkIwO_X4i4

Si c’était un nombre :
5 ou 7

Si c’était un tableau :
L’Empire des lumières – Magritte

Si c’était un cadeau à Trump :
Du poil à gratter

Si c’était une adresse aux USA :
« L’Amérique est meilleure dans le pire, mais est capable après le pire du meilleur. »

Si c’était un livre :
Candide

Si c’était une sculpture :
Le Penseur

Si c’était un objet :
Une grue lumineuse et agile

Et pour conclure, il faut être berrichon ou avoir participé à un Kinobougffe pour terminer par:

Si c’était un film :
Don’t Mess with the Zohan

Qui suis-je?

D’Ginto.

On fait un pas de côté.

Petit billet d’humeur.

Après le grand boum, la planète se pare : faune, flore, décor de documentaire animalier. Rêve bucolique — mais pas d’écran, pas de cinéma. Qui l’eût cru ? Qu’entends-je ? Qu’acoustiquè-je ? Dans quel état j’erre ?

Devant ce vide absolu, quelques bestioles, vertes d’imprudence, d’impudence, se prennent pour créatrices, évoluent et fabriquent l’Humanité. Très vite, c’est le bordel. L’Humanité produit : objets, usines, déchets — tout cela arraché à la Terre, et la Terre, elle, a des limites. Lentement mais surement, nous la vidons puis la remplissons  transformant la planète en sac poubelle. Quand les martiens viendront fouiller, que trouveront-ils ? Des couches d’obsolescence.

Mais ce n’est pas assez. On ajoute la propriété — l’idée qu’on peut posséder la Terre — et dessus on greffe le fric, la religion. Jackpot : tous les ingrédients pour la guerre. Humains + richesses naturelles + propriété + fric + religion = conflit garanti. Je ne suis pas d’accord avec Orlan quand elle intitule son œuvre « L’origine de la guerre ». Limité aux relations hommes-femmes oui.  ORLAN

Et aujourd’hui ? Que fait-on ? Supprimer l’humanité ? Abolir la propriété, la foi, l’argent ? Tout cela parait irréversible. Au mieux, on panse. On ralentit la machine. On grappille du temps pour la planète. Mais pour beaucoup d’entre nous, la fin du monde est toujours « pour après » : pas pour moi, pas maintenant. Mais le cancer, le stress, les tempêtes et la faim, ça, c’est pour ici et maintenant. Qui en paie le prix ? On fait semblant de s’intéresser aux générations futures, » quel monde allons nous laisser à nos enfants, petits-enfants », en leur foutant une tablette dans les mains, un téléphone portable et un cartable connecté.

Pendant ce temps là le grand tri s’opère, l’éducation nationale se charge de trier,  d’un côté la future élite, de l’autre les trimmeurs. On se propose de démarrer la sélection dès l’age de trois ans.

Le paradoxe à régler : la majorité travaille, quand certains disent gagne sa vie— fabrique les choses qui la détruisent et détruisent la Terre. Une idole à abattre : «La Croissance». L’idée n’est pas neuve — ceux de ma génération ont rêvé d’un arrêt, d’un bilan : l’an I de Gébé, «on arrête tout, on réfléchit, et c’est pas triste». Avant le pavé dans la gueule, il y a l’arrêt, la pause, le choix conscient.

Regardez L’an 01 de J. Doillon (1973) si vous pouvez — c’est le pas d’avant : on arrête, on imagine autre chose. Parce que le reste — la révolution, la colère, le pavé dans la gueule —, ça vient après, ou pas. Mais au moins, arrêtons de courir droit dans le mur en applaudissant le mur.

D’Ginto

Sarkozy fan tutti

 

Le grand théâtre médiatico-politique

Les Tartuffe sont à la tâche : médias de masse, Président de la République, ministre de l’Intérieur, ministres… tout le monde s’y met.
Sarkozy fan tutti ! Mais hélas, la partition n’est pas écrite par Mozart. Elle sort de la plume de ruffians puants, nauséabonds — la lie de leur Cinquième République.

Les médias de masse, du consensus mou façon 28 minutes au soutien frontal des fachos sur CNews, en passant par les Pujadas, Rochebin et autres clones médiatiques, tous œuvrent au service d’un monde en déliquescence.
Un monde qui cite chaque jour en exemple Meloni et sa « brillante réussite » italienne.
Bref : ils évoluent dans un monde de crapules solidaires qu’ls veulent ordinaire, obsédées par la protection de leurs miches.

L’affaire Sarkozy, ou la comédie de la vertu.

Les télés nous assomment avec la mise en prison « exceptionnelle » d’un ancien Président — Sarkozy, “la tête haute”.
Mais les livres d’histoire ne semblent pas être les livres de chevet de ces journaleux, experts : quid de François Ier, de Napoléon Ier, de Napoléon III, de Philippe Pétain ?

Les chaînes d’info veulent nous faire croire à une gigantesque manifestation devant chez le « présumé innocent »… en réalité, quelques fans convoqués pour la photo.
Et certains amis de Bolloré vont jusqu’à affirmer que Sarkozy a été jugé innocent. Faux : il a été jugé coupable et condamné.

La justice à géométrie variable

Pas un de ces clones de journalistes — ne parle de Bygmalion ou de l’affaire des écoutes.
Ils préfèrent défendre l’idée que « l’exécution immédiate de la peine » serait une honte pour la France, car Sarkozy n’aurait « aucun antécédent judiciaire ».
C’est à se tordre de rire.

Car oui, selon la loi française, on n’est reconnu coupable qu’à la fin de la procédure.
Mais contrairement à beaucoup de condamnés sans argent ni fans, Sarkozy bénéficie de la présomption d’innocence dans certaines affaires :

  • Bygmalion, encore en appel ;
  • Écoutes téléphoniques (affaire Bismuth), portée jusqu’à la CEDH.

Et l’on nous répète que « Sarko la tête haute » ne fuira pas. Qui peut en être sûr, connaissant le personnage ?
Ironie suprême : on défend un homme qui, pour atteindre le poste suprême, a accumulé les méfaits.
Le garant de la Constitution, vraiment ? Chapeau.

Trois affaires, un nom

Les vassaux télévisuels n’en feront pas le résumé, alors faisons-le :

Trois affaires en cours :

  1. Bygmalion
  2. Affaire Bismuth (écoutes)
  3. Association de malfaiteurs

Un prévenu commun : Nicolas Sarkozy.

Et quel panier de crabes !

Personne Fonction Peine
Thierry Herzog Avocat de Sarkozy 3 ans dont 1 ferme, interdiction d’exercer 3 ans
Gilbert Azibert Ancien magistrat à la Cour de cassation 3 ans dont 1 ferme
Claude Guéant Ex-ministre 6 ans (association de malfaiteurs)
Brice Hortefeux Ex-ministre 2 ans aménageables
Alexandre Djouhri Intermédiaire 6 ans
Wahib Nacer Banquier 4 ans
Khaled Bugshan Homme d’affaires saoudien 3 ans
Béchir Saleh Ex-directeur de cabinet de Kadhafi 5 ans
Sivajothi Rajendram Avocat malaisien 18 mois
Jérôme Lavrilleux Directeur adjoint de campagne 3 ans fermes
Bastien Milot Cofondateur de Bygmalion 2 ans fermes
Guy Alves PDG de Bygmalion 2 ans fermes
Éric Cesari Ex-directeur des finances de l’UMP 3 ans dont 1 ferme
Philippe Briand Trésorier de campagne 2 ans avec sursis
Jean-François Copé Président de l’UMP à l’époque Relaxé

La France vue de l’étranger ?

De quel droit ces clowns de l’info prétendent-ils que « l’étranger nous juge sévèrement » ?
La plupart des observateurs se marrent devant la kermesse actuelle.
C’est le monde politique de droite français qui est montré du doigt, pas la France, pas nous.
Ces débiles mentaux croient être la France. Ils n’en sont que la caricature.

Un mot de la fin

Ils en rajoutent même avec le casse du Louvre.
Et pour une fois, je rejoins Dany le Rouge, (surnom du temps où « nous étions tous des Juifs allemands »).

Nous sommes admirateurs d’Arsène Lupin, de Cartouche, de Mandrin ou de Marion du Faouët, sommes fascinés par l’exploit spectaculaire et amusant — comme le casse de la Société Générale en 1976 (hélas au profit de l’extrême droite).

En 1963, personne ne montrait du doigt l’Angleterre pour le casse du Glasgow–Londres : on applaudissait devant l’audace.

J’imagine l’embarras du choix qu’aurait Robin des bois aujourd’hui.

D’Ginto

EGAL dans les starting blocks

Bonjour,
À l’initiative de Corinne Larcher, conseillère municipale  et membre active du collectif EGAL une journée de rencontres-travail est organisée à la salle Polyvalente de Lablachère le 11/10.
L’objectif de la journée est de redéfinir les fondamentaux du Collectif, avec les citoyens, par les citoyens. qui  représentent la participation active à la politique, à la gestion et à la prise en charge collective, soutenus par un futur conseil municipal à l’écoute et actif.
 
En gros la journée du 11.10 se structure de la manière suivante:
Ouverture de la salle polyvalente de Lablachere à 9.00
9.00/10.00: café, rencontres informelles et échanges sur le Collectif Égal 
10.00/12.00: atelier « Les valeurs du Collectif »
12:00/14.00 déjeuner tiré du sac + échanges, + balade si envie de se dégourdir
14.00/16.00: Atelier « Dessine-moi le conseil municipal »
16.00/17.00: bilan et perspectives 
17.00/18.00: échanges informels, rangement
D’Ginto

Rosiere

Non je ne me suis pas trompé, j’ai juste envie de raconter, avant mon article sérieux si il en est, une petite anecdote du temps que j’étais bel.

À Enghien les bains, tous les ans il y avait l’élection de la rosière, jeune fille vertueuse, cérémonie et qui se terminait par un feu d’artfice sur le lac avec au final le prénom de la Rosière qui s’illuminait sur un bateau. Cette année là (1962)., la dernière lettre du prénom ne s’est pas allumé et nous avons applaudi RENÉ. Heureusement « La manif pour tous n’existait pas encore » et Lecornu n’était pas encore exaspéré par le communautarisme gay ». Mais le plus drôle c’est que l’attention s’est portée plus que d’habitude sur la rosière et nous avons découvert que la jeune fille la plus vertueuse qu’ils avaient trouvé, René(e) avait quinze ans.

Revenons à nos moutons et à Rosières, ville vertueuse(?).

Résumé de la journée du 10 septembre à Rosières.

Oui à« Exprimons notre colère, notre rage », mais « bloquons tout » fut un slogan présomptueux à mon gout. Pour tout bloquer il faut expliquer, quoi, comment, il faut préparer et surtout il faut arrêter de prendre les gens pour des cons.

Bloquons tout n’est pas synonymes de débloquons.« La journée du 10 septembre amène une première victoire, le départ de Bayrou!» Nostradamus réincarné ? Quelle connerie, dans la bouche de cadres de la FI, dommage de se conduire parfois comme des petits politiciens aussi cons que les autres.

« Le bloquons tout » peut être l’expression d’un mouvement syndical fort et uni, ou le slogan d’une révolution, pour le mouvement syndical je ne sais pas, pour la révolution je sais que nous en sommes loin. Taxés d’extrême gauche, anti-républicains, antisémitismes, islamo-gauchistes, j’en passe et des meilleures, il y a encore des politiques qui veulent nous convaincre que la victoire peut venir par les urnes. Je les soutiens malgré tout.

Hier dans le rassemblement au rond point de Rosières ou nous bloquions l’accès à la zone commerciale, bancaire, postale, la gendarmerie, en surnombre a joué son rôle de gardienne de la paix.

Elle a gérer la circulation, c’est son rôle, elle nous a aidé quand certains conducteurs voulaient forcer le barrage, c’est sa décision.

Un petit incident verbal avec seins à l’appui, et des propos aussi cons d’un côté comme de l’autre.

Des relevés d’identité stupides, des numéros de voitures notées, pourquoi ? voilà ce que l’on peut reprocher aux gendarmes.

J’ai aussi noté que la gendarmerie n’a pas suivi les consignes du petit facho de l’Intérieur, « Otaiaut », toujours en exercice.

OTaïaut, otaïaut, otaïaut ! Ferme ta gueule, répondit la rue. Chanson favorite d’Alain Juppé, de Chaban-Delmas.

Phénomène local ou national who knows ?

Les gendarmes se sont vu offerts une tablette de chocolat et une chanson. « Enlève ton gilet et viens boire un coup».

Bref tout c’est bien passé au grand dam des chaînes d’info en continue qui avaient peu de belles images a montrer pour justifier leur alignement, leur soumission au boss, ils ont trouvé malgré tout quelques flammes, sauvé !

À onze heures il n’y avait que 7 voitures devant intermarché. Yesssse!

Un petit problème, certains commerçants(solidaires) auraient souhaité être prévenus afin de ne pas gâcher des produits frais(Ils pouvaient les offrir aux manifestants, aux conducteurs qui soutenaient le mouvement ou les donner à une banque alimentaire, nous sommes restés jusqu’à la fermeture des magasins).

Des jeunes, des néoruraux en majorité dans les manifestants. Quelques retraités, deux grévistes salariés (peut être plus).

Préparons notre participation, notre soutient aux grévistes du 18 septembre.

Le 18 septembre 1870 Paris se réveillait encerclé par les allemands, en mai 2027 la france était encerclée et contaminée par le macronisme, boutons le hors de france ! Ça ne veut pas dire de l’exporter a l’étranger, ne soyons pas salauds à ce point, non, éradiquons le macronisme. Derrière on aura du boulot.

D’Ginto

Haro sur les lyncheurs de Boissin.

Le 2 septembre 2025 à 18h30, s’est tenue dans la salle polyvalente de Ribes une réunion de la communauté de communes, afin de mettre en place le bureau exécutif. Tous les délégués communautaires étaient présents ou représentés, et un public assez nombreux avait fait le déplacement.

La doyenne de l’assemblée, Lorraine Chenot (Saint-Mélany), ouvre la séance et en assure l’organisation jusqu’à l’élection du nouveau président de la comcom. Avant la prise de parole des candidats, c’est Raoul Lherminier qui intervient dans un court discours. Il rappelle que le vote de 2020 fut démocratique, souhaite une élection apaisée et conforme aux engagements pris lors de la création de la communauté de communes concernant la présidence. Il propose que les vive-présidences soient reconduites à l’identique et insiste également sur le caractère transitoire du nouvel exécutif, limité à six mois avant la fin de la mandature, ce qui ne permet pas d’instruire de nouveaux dossiers.

La parole est ensuite donnée à M. Laporte, maire de Lablachère. Son intervention va à l’encontre de l’apaisement recherché et vise directement Raoul Lherminier. On peut s’interroger sur les raisons de cette réaction : s’est-il senti visé, est-ce la référence à une « élection démocratique » qui l’a piqué au vif, ou bien les termes « ubuesque » et « dangereux » que Raoul emploie ?

Plus constructive est l’intervention de M. Alexandre Faure (Vernon). Retenant l’idée du caractère transitoire du bureau, il propose que cette période soit mise à profit pour « DIRE», à la comcom et aux acteurs nationaux, que la lutte contre le réchauffement climatique doit rester ou devenir une priorité.

Vient ensuite l’appel à candidatures. Deux noms se présentent :

  • M. Gontier (Faugères), candidature conforme aux engagements pris puisque maire d’une petite commune.
  • M. Berrès, premier adjoint de la plus grande commune de la comcom, Lablachère, candidature moins conforme à l’esprit initial.

À ce moment, il faut revenir sur les événements survenus entre le décès de Christophe et ce vote.
À la seconde du décès, conformément au CGCT, Jean-Marc Bastide devient automatiquement vice-président. Il déclarera plus tard qu’il est  prêt à assurer la présidence avec  un bureau exécutif renouvelé pour resopecter la loi, et transitoire jusqu’aux prochaines élections. M. Berrès se rend chez lui pour lui dire : « Si tu te présentes, je ne me présente pas. » Pourtant, très rapidement, Jean-Marc constate que M. Berrès prend contact avec des élus afin de préparer sa propre candidature. S’ensuivent alors des réunions discrètes « derrière volets clos ».

Soucieux de la bonne marche de la comcom, Jean-Marc, son image étant clivante, et vu le danger de voir Berres élu, décide de ne pas se présenter et de laisser la candidature à Philippe Gontier, moins clivant que lui.

La proposition que fait Raoul Lherminier dans don intervention est la ligne défendue par l’exécutif

  • le candidat souhaité est Philippe Gontier, candidat d’une petite commune,
  • les vice-présidences sont reconduites sans contradicteurs ou presque!
  • M. Berrès peut, s’il le souhaite, se présenter comme vice-président a n’importe quel rang.

     

    Mais mr Berres se présente au poste de president.

    Mr Gontier est élu à la présidence avec 21 voix contre 20, le coup passa si prêt que le chapeau tomba. On a eu chaud !

Lorraine passe le flambeau au nouveau président.

Les vice-présidences sont alors proposées et là je me pose une question mais dégonflé comme je suis je sais que je ne vais pas me répondre.

Qui a décidé de l’ordre des élections puisque l’actuelle quatrième Vice-présidence(Boissin) est décalée en septième position et que la septième(Gontier) est décalée en huitième.

Dans quel but l’ordre des élections n’a-t-il pas suivi la même logique, du début à la fin.?

J’ai ma petite idée et in petto je vous la livre.

Dans le consensus qui veut que les vices-présidences soient reconduites à l’identique, ça aurait fait tache de voir la quatrième vice-présidence avec deux candidats et donc on repousse la quatrième en septième et le ronron des élections est sauvé. Dans la foulée on en profite pour repousser la septième en huitième. La encore je se pose la question, pourquoi ne pas avoir positionné la vice-présidence offerte à Mr Berres en septième position, peur que Boissin se porte candidat contre lui ? A la place de mr Boissin, je me serai porté candidat à la huitième vice-présidence, il en avait le droit, malgré son échec orchestré a la septième. Que ce serait-il passé si mr Boissin ce faisant avait fait un discours musclé en se portant candidat?

Ce qui est certain c’est que la candidature de mr Pic était prévue et connue de ceux qui ont ordonnancé l’ordre des postes.

Y a quelque chose qui cloche là-dedans
J’y retourne immédiatement (B.Vian)

Pour la septième c’est donc Gabriel Pic (Rocles) qui se présente en même temps que mr BOISSIN(Lablachère), ancien titulaire . En venant avec lui en voiture, Eric m’a confié « Je suis l’homme à abattre ». Gabriel Pic est élu mais son intervention laisse un goût amer et n’est pas à son honneur. Dans tout le processus on voit bien que tout cela était prévu, le changement dans l’ordre des nominations en témoigne. De méchantes langues suggèrent que tout était en place pour abattre mr Boissin et assurer la victoire de mr Pic. et qu’une indemnité c’est toujours bon à prendre.

Même si le bilan d’Eric est jugé négatif par ses pairs le traitement qui lui a été réservé m’a semblé désagréable et indécent. Son discours de candidature inexistant montre suffisamment qu’il savait déjà de qui l’attendait. Heureusement qu’Eric n’avait pas la vengeance ou la colère au bout du bulletin de vote, il pouvait faire s’écrouler tout le château de cartes. Son abstention à l’élection du président suffisait a faire élire mr Berres au bénéfice de l’age ou directement si il avait voté pour lui.

Pour la huitième présidence, sans surprise, c’est sans contradicteur que M. Berrès est élu vice-président, « à vaincre sans péril on triomphe sans gloire » , mais il n’y aura pas de Casus Belli et les apparences sont sauves. Je note que dans son discours Mr Berres, qui parle de la compétence mobilité qu’il a bien gérée et qu’il va continuée à gérer, oublie que c’est le Président qui donne les délégations.

J’ai quitté la séance à ce moment-là.

Le combat politique a été délicat, mais la communauté de communes semble avoir retrouvé une certaine sérénité pour mener à bien les six derniers mois de la mandature. Par contre, avec le lynchage de mr Boissin, elle n’en sort pas grandie;

Je me demande si le poste de délégué communautaire, si indispensable à l’époque va être proposé à quelqu’un, bien que la mobilité soit une compétence de la région.

Pour ce qui me concerne, indépendamment de son bilan, que je ne connais que par des bruits de couloirs, je remercie Eric d’avoir choisit la raison, d’avoir voté Gontier, malgré le lynchage organisé qu’il savait subir.

D’Ginto

 

 

 

 

 

Le DH de la semaine, c’est pour qui?

De notre allumé spécial, Abramam Licol,


Mes chers compatriotes,

Avant de m’énerver sur Borne, je dois vous faire un aveu. C’est dur.
Il y a tout un tas de monuments que je hais :
• Le Panthéon : les hommes ont supplanté les dieux. Vous me direz, ça va plutôt dans le bon sens. Mais qui décide de qui est illustre ? Le temps passant, un homme est-il toujours illustre ? Imaginez comme on a eu chaud de ne pas avoir installé l’illustre Abbé Pierre au Panthéon. Vous me direz, ce n’est pas grave : on fait une grosse fête pour les faire entrer, mais c’est par la petite porte qu’on les fait sortir (Mirabeau, Marat, de Saint-Fargeau, Picot de Dampierre). C’est comme la Légion d’honneur : grand tralala, mais discrétion quand on la retire.
Quelle est l’utilité de ces monuments qui, si j’abonde un peu dans le populisme, pourrait loger des centaines de sans-abris ?
• Je hais l’Arc de Triomphe et les monuments aux morts (sauf celui de Joyeuse) : hymne à la connerie. « Morts pour la finance », devrait-on lire.
• J’abhorre les Invalides, un régime spécial pour les militaires et un mausolée pour un mec pas fréquentable à mon goût : le petit Napo.
• J’aime le Louvre, les musées. J’aime regarder sous les jupes de la Tour Eiffel, j’aime la Seine et les Tuileries, pas la fête foraine vulgaire qui s’y est installée. J’aime les grandes gares de Paris, j’aime Paris au mois de mai (Aznavour, plus visionnaire que Nostradamus : « Qu’une nouvelle jeunesse s’empare de la cité »). J’aime lire sous la frondaison des Tuileries pendant que des pigeons s’aiment sur l’épaule de Cassandre, pendant que d’autres chient sur Jules Ferry. J’aime le métro, j’aime la vie.
Bon, ça va mieux. Venons-en au DH de la semaine : il revient à Élisabeth Borne.
Cette femme m’inquiète. Elle est toujours appelée pour les coups durs et pour faire passer la pilule : RATP, SNCF, RETRAITES… Que lui a demandé Macron ? Quelle est sa mission : tuer l’éducation nationale ? Oui, je dis Macron. Je ne pense pas que l’Iguane donne quelques ordres que ce soit.
Nous traversons une époque où Gaza, l’Ukraine, le Soudan, la mer de Chine et bientôt Taïwan… Rien ne prête à sourire. Notre ministre de l’Éducation nationale ajoute à la honte la bêtise. À un moment où elle devrait s’occuper des méthodes désuètes de l’enseignement, qui, au lieu de former des têtes bien faites, produit des têtes bien moulées, aux ordres ; où elle devrait s’occuper des programmes scolaires incomplets ou obsolètes ; où elle devrait réfléchir à ce tueur de passions et d’orientation vers le privé qu’est Parcoursup ; à l’heure où elle devrait bosser sur la rentrée des classes, des profs, des salles… eh bien rien de tout ça. Madame fait grand bruit en proposant une réforme qui va tout remettre sur les rails, revoir le slogan du frontispice du Panthéon : « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante ».
Et les femmes ? Le débat est important, mais est-ce là le travail d’une ministre de l’Éducation nationale ?
Je propose que l’on invente un mot. La langue française est en pleine évolution, et il nous faut un terme autre que « humain » pour désigner les humains, sans genre. Je propose HOBBE.
HOBBE – nom neutre, être humain non genré.
Pour « citoyens », il faut encore un autre mot : terrien, habitant de la Terre.
Exemple : « Les droits de l’HOBBE et des Terriens »
Pourquoi ? Parce que cela fait moins de boulot : il faut juste changer deux lettres, MM en BB.
Le résultat est clair :
« Aux grands HOBBES, la patrie reconnaissante » T’as compris ?

 

 

 

Il y a des gens que vous ne verrez jamais gagner le DH, ils sont hors concours. Je pourrais citer, par exemple : Valls, Val, Bayrou, Hanouna, Prot…
Au sujet de l’égalité hommes-femmes, j’ai une petite réflexion.
À l’origine, au-delà du mépris pour les femmes, cette réflexion a néanmoins ouvert un certain nombre de portes. Le débat est absurde dans les entreprises : on doit pouvoir dire simplement « travail égal, compétence égale, responsabilité égale, salaire égal ». Il y a encore du boulot.
Ma réflexion porte plus sur la politique, et entre autres sur le code électoral des élections municipales : la parité des candidatures. Aujourd’hui acclamée par ses plus farouches opposants – par tous les mecs qui ont peur d’être noyés par les femmes. Dans ma municipalité, demain, nous pourrions sans problème avoir une liste composée uniquement de femmes : disponibles, compétentes, motivées. Bref, c’est un frein réel à la candidature féminine dans ces élections.
Une dernière remarque : il ne serait pas très difficile de changer sur beaucoup de monuments « Morts pour la France » en « Morts pour la finance ». Pour un bon sculpteur, changer un r en in n’est pas compliqué.

Abraham D’ginto