Le lépreux chevalier Fayard

 

Pierre-Jean de Béranger, chansonnier adoré du peuple, éteint ses lumières en 1857. À ses obsèques, un jeune gratte-papier du ministère des Finances découvre un phénomène stupéfiant : les hommages se chuchotent sur des minuscules feuillets manuscrits, passés de main en main comme des reliques révolutionnaires — faute de pouvoir acheter les œuvres imprimées, hors de prix pour le commun des mortels.

Ce sont des copies manuscrites maladroitement des pamphlets de Béranger.

Le gratte-papier, ému, scandalisé, inspiré, se dit alors, comme Jeff Bezos à ses débuts : « Et si on cessait de réserver la culture aux rentiers et aux héritiers ? »
Il se nomme Arthème Fayard, et son idée va bouleverser l’édition : rendre le livre accessible, populaire, républicain, bref… vivant.

On connaît la suite : Arthème fonde un empire pour offrir au plus grand nombre ce que d’autres vendent au prix du caviar. Un projet noble. Un projet social. Un projet qu’il faut aujourd’hui protéger…

Protéger? Oui car voilà que, génération après génération, l’univers Fayard finit dans l’escarcelle du groupe Bolloré — machine à recycler le patrimoine intellectuel français pour l’injecter directement dans les veines d’une droite dure qui ne rêvait que d’un cheval de Troie éditorial.
Arthème Fayard, lui, doit désormais tourner à 1 200 tours par minute : de l’édition populaire pour instruire le peuple, on est passé à l’édition populiste pour l’abrutir.Il faut bien sûr mentionner l’extrème indulgence des médias de masses, partenaires indispensables pour endormir la population.

Puis arrive Lisa Boëll, directrice météore, qui laisse derrière elle la même traînée incandescente à chacun de ses passages : départs, crispations, crises internes. TF1, Albin Michel, Plon, Mazarine… Et enfin Fayard, où elle parachève l’œuvre : publication en rafale de figures et penseurs gravitant autour des sphères de l’extrême droite ou de ses satellites extérieurs.

Elle édite, entre autres :

  • Jordan Bardella, qui se cherche dans un livre, puis cherche ce que veulent les Français, puis cherchera sans doute un jour ce que veulent les Français de 1933.
  • Philippe de Villiers, jamais avare d’un pamphlet patrio-apocalyptique.
  • Nicolas Sarkozy, Son livre Le Temps des combats figure parmi les « livres politiques les plus vendus.
  • Sonia Mabrouk, qui dirige désormais une collection, pour que rien ne manque dans l’écosystème idéologique.
  • Alain de Benoist, l’intellectuel préféré des droites radicales.
  • Et bientôt Éric Zemmour, parce qu’un éditeur dominé par Bolloré sans Zemmour, c’est comme un bal des vampires sans Dracula.

Mais le clou, le summum, l’injure finale c’est l’édition du dernier, apellons le, livre de Sarkozy— Oui, Sarkozy, le Lucky Luke de l’écriture, qu’il manie plus vite que son ombre, Lisa l’éditrice la plus rapide du monde.
C’est le moment exact où la décence s’immole  et où le bon goût se défenestre.

Mais ou le fric est pas loin, faut bien payer les amendes quand même!
.
L’homme qui connaît mieux l’intérieur d’un box de tribunal que celui d’un parloir.
L’homme qui a probablement passé plus de temps à discuter avec ses avocats qu’avec les juges devant lesquels il est « présumé innocent » par abonnement. Oui cet homme là ose.

On pense alors aux prisonniers, entassés à cinq dans une cellule prévue pour quatre, dont un dormant sur un matelas posé au sol, respirant l’air confiné de 2,8 m² par personne, parfois 0,94 m², mobilier décompté.(rapport 2024 du CGLPL)
0,94 m² : une surface qui ferait hurler un éleveur de poules qui lui n’a droit qu’à 550 cm².
Surface qui, selon certains discours sécuritaires, serait presque idéale pour « faire réfléchir les délinquants».

On imagine leur tête en voyant Sarkozy publier son petit chef-d’œuvre d’autojustification. On imagine la rage muette de ceux dont la « cellule individuelle » fait moins que le placard où l’ex-président rangeait ses chaussettes, encore marquées par le bracelet électronique.

Et l’on se dit : si Sarkozy retourne un jour en prison — entre deux affaires où il est, bien sûr, présumé innocent, comme toute une partie de sa famille politique — il faudra construire une prison spéciale, haute sécurité, blindée contre les commentaires ironiques, équipée d’une aile de luxe :
garde du corps intégré, parloirs illimités, cellule privatisée, cantine gastronomique, et visite du ministre de la Justice en option.

Pendant ce temps,y a de la rumba dans  LR   À Saint-Étienne ou ailleurs, les « présumés innocents » s’accumulent comme les factures d’honoraires chez Dupond-Moretti.

Mais qu’importe :
la maison Fayard, jadis temple de la culture populaire, est devenue la boutique chic de la droite en déroute.
Arthème Fayard, lui, regarde tout cela depuis son cercueil.

Et l’on se dit qu’il doit vraiment, mais alors vraiment,
en avoir plein les pages.

Boycottons Fayard.

D’Ginto.

Educastration nationale

Lors d’une causerie entre personnes éclairées, j’ai de nouveau rencontré des gens qui se réclament de Montessori. Que dalle : ils étaient « Montessori » comme moi je suis curé.
Je rappelle que l’accréditation Montessori est strictement encadrée : il ne suffit pas de prononcer le nom pour être reconnu comme tel. L’accréditation s’obtient en France auprès de l’AMF, est valable trois ans et donne lieu à un document officiel.

Et puis l’ approche Montessori reste cantonnée au privé, tant la structure éducation nationale est frileuse, craintive et encadrée de nos jours par et vers le capitalisme mondialisé. La pression vers le privé est de plus en plus forte et Macron en est le chantre.
Mais cette petite discussion m’a relancé sur la question de l’Éducation nationale publique — ou devrais-je dire, parfois, de « l’éducastration »…

 

L’école publique, laïque et obligatoire occupe une place presque sacrée dans l’imaginaire national. Elle serait la génitrice de la citoyenneté républicaine moderne, le creuset dans lequel la République forge l’égalité, la raison et la liberté. Ses architectes, au premier rang desquels Jules Ferry, Ribière sont encore aujourd’hui célébrés comme les pères fondateurs de l’identité républicaine.

Mais la posture de Jules suffit à révéler une tension profonde. Consacré après sa mort comme le grand instituteur de la nation, Ferry est aussi le maire de Paris « Ferry-Famine » et « Ferry l’affameur »qui soutient la répression sanglante de la Commune en 1871 et le promoteur acharné de l’expansion coloniale. Ses discours détaillent une hiérarchie assumée des civilisations, justifiant la domination de « races supérieures » sur des « races inférieures ». À la tête du gouvernement, il devra finalement démissionner après la débâcle du Tonkin, conséquence directe de sa politique impériale.

Ces éléments, gommés dans la mémoire collective, rappellent qu’au-delà du récit républicain édifiant, l’école de Ferry naît dans un contexte d’ordre restauré, où l’État entend reprendre la main sur une population à 70 % rurale, jugée instable, ignorante et potentiellement dangereuse. Il faut remettre l’idéal de l’instruction obligatoire à sa place : il n’est pas indépendant de ce besoin de contrôler, d’encadrer et de pacifier.

Lorsque les lois scolaires sont votées, la France est encore très majoritairement rurale : près de 70 % de la population vit de l’agriculture, souvent dans un analphabétisme tenace. Les paysans, tournés vers leurs pratiques locales, leurs patois, leurs traditions et leurs solidarités villageoises, apparaissent aux yeux des élites républicaines comme une masse « obscurcie », rétive au progrès, incapable de comprendre les lois et vulnérable à l’influence du clergé.

L’école républicaine se fixe alors une mission claire : transformer ces populations rurales en citoyens conformes aux normes élaborées par le pouvoir central. Cela passe par plusieurs chantiers simultanés :

lutter contre l’obscurantisme religieux, perçu comme l’obstacle principal à la modernité ;

enseigner la Loi, afin de faire émerger des sujets capables d’obéir en connaissance de cause ;

inculquer les valeurs républicaines à travers un catéchisme civique.

L’école devient ainsi une fabrique de citoyenneté autant qu’un instrument de pacification politique. Elle ne se limite pas à enseigner : elle veut socialiser, à sa façon. Elle normalise et façonne, selon ses besoins.

L’un des aspects les plus révélateurs de cette entreprise est la politique linguistique. À la fin du XIXᵉ siècle, seule une minorité de Français parle le français comme langue principale. Les enfants s’expriment en breton, basque, alsacien, occitan, corse, arpitan… Ces langues vivent, vibrent, transmettent des cultures, mais elles échappent au contrôle de l’État. L’école républicaine entreprend donc de les effacer.

La langue française, si elle est nécessaire au regard de l’unité nationale,nation, s’impose hélas par des méthodes souvent brutales : punitions, « symboles de honte », surveillance constante. Ce processus de francisation forcée n’est rien d’autre qu’une colonisation interne. Il faut attendre 2021 pour que la loi Molac soit adoptée qui entrouvre la voie à une généralisation de l’enseignement des langues regionales dans le public.

Cette colonisation s’accompagne à l’école d’un récit national construit, unifié artificiellement, nettoyé de ses ambiguïtés. Il glorifie des héros, construit  une continuité mythique entre Gaulois, Capétiens, Révolutionnaires et Républicains. La Marseillaise, hymne raciste, guerrier et belliqueux, devient obligatoire : l’élève doit apprendre à aimer la nation avant même de la comprendre, on lui rabâche que des hommes ont un sang impur.

Ces outils — langue, histoire, rituels patriotiques — ne sont pas neutres. Ils façonnent, moulent  un imaginaire collectif conforme aux besoins de la République naissante. Ils homogénéisent un pays et tente l’effacement de cultures entières.

Derrière ces enjeux politiques se profile un objectif plus discret : répondre aux besoins de l’industrialisation. Les usines exigent désormais une main-d’œuvre capable de lire les instructions, de manier les outils, de suivre des procédures. L’école n’est pas seulement un projet philosophique : c’est un programme économique. La main d’oeuvre se spécialise et on laisse la pelle et la pioche aux immigrés. Il serait temps d’ailleurs que nos fachos de service parlent français, un émigré est une personne qui quitte son pays alors que celle qui rentre dans un pays est un immigré.

Il ne s’agit pas de former des esprits libres, mais des travailleurs disciplinés. L’école transmet les savoirs élémentaires nécessaires au monde du travail tout en instillant une morale de l’effort, de la ponctualité et de la soumission à la règle.

Aujourd’hui encore, la logique d’orientation, la hiérarchisation des filières et l’organisation bureaucratique culminent dans des dispositifs comme Parcoursup, dont la fonction de tri’ parfois brutal, semble primer sur la vocation d’épanouissement ou de découverte. Parcoursup pour moi signifie tueur de passions.

Faut-il pour autant condamner l’école publique ? Sur le principe non,  sur la forme oui, Mais  elle abrite aussi des expériences pédagogiques lumineuses, souvent nées à sa marge.

Les travaux de Robert Gloton, centrés sur la coopération, l’expression libre et l’autonomie de l’élève, ont donné naissance à quelques écoles pionnières. Si la plupart ont été étouffées par l’institution, l’école Vitruve, à Paris, perpétue encore cet héritage précieux.

De même, l’expérience menée par Céline Alvarez, inspirée par Maria Montessori et étonnamment soutenue un temps par Jean-Michel Blanquer lorsqu’il était directeur de la DGESCO, a montré ce qu’un environnement pédagogique bien pensé pouvait produire : un enthousiasme réel des enfants, des progrès spectaculaires, un lien retrouvé avec les apprentissages. Mais là encore, l’institution s’est refermée sur elle-même, au point que la jeune enseignante a fini par démissionner. il ressort que de l’avis de nombreux chercheurs, enseignants, philosophes chercheurs, les trois premières années de vie sont primordiales pour la préparation à la vie. Or c’est la partie la plus négligée, la plus difficile pour de nombreux ménages, incapable socialement d’apporter l’attention nécessaire aux petits en devenir. « L’enfant est père de l’homme » (William Wordsworth en 1802, dans « The rainbow » )

Ces exemples témoignent d’un paradoxe profond : l’école publique possède un immense potentiel d’innovation, mais elle se méfie de tout ce qui pourrait mettre en péril sa position, son confort, ses structures, ses routines, ses hiérarchies ou ses maroquins. Elle piétine et n’avance souvent que malgré elle.

L’école républicaine est un édifice complexe, contradictoire, hybride. Elle a émancipé des millions d’individus ; elle a arraché des enfants à l’ignorance, ouvert des horizons, façonné une culture commune. Mais elle l’a fait au prix d’effacements linguistiques, de récits nationaux simplifiés, d’une discipline diffuse et d’une subordination croissante aux impératifs économiques. C’est un terrain de lutte, de débats, de choix politiques. Elle peut fabriquer des citoyens dociles ou des esprits libres, selon ce que la société lui demande.

Il est peut-être temps de sortir du récit sacralisé comme de la critique destructrice, et de reconnaître cette ambivalence fondamentale. L’école ne doit être ni un temple intouchable, ni une machine oppressive.

Entre continuité et invention, conformisme et courage, elle demeure un champ ouvert. C’est à nous, collectivement, d’en choisir l’avenir, d’ouvrir les discussions, dans les communes les plus petites comme dans les grandes villes. Il est temps de chasser Big Brother — et ce ne sera pas simple, si les citoyens restent accrochés à leurs télévisions , à leurs tablettes et ne jugent leurs enfants que par les bons points.

A bas la calotte disait-on, il aurait été nécessaire d’ajouter à bas la carotte.

D’Ginto

PS, j’écris ce texte le jour de la fête des lumieres, et à Lyon, la fête s’est enrichie de quelques slogans qui n’appartiennent pas à ces traditions lumineuses qui ont marqué des générations et s’inscrivent dans le patrimoine chrétien de la France.

 

Aux urnes citoyens.

Macron, la souris qui rugissait, n’a rien trouvé de mieux que de se présenter une fois de plus comme un chef de guerre.
Il lui faut ça pour paraître et occuper la fin interminable de son mandat, et toute une bande d’abrutis le suit, les médias de masse se relaient et se régalent, les experts poussiéreux aussi, pour expliquer aux Français, pauvres abrutis que nous sommes qu’il faut se préparer.
Petits poulbots, gavroches, à vos lance-pierres, envoyez votre marine dans les caniveaux.
Macron fait à Poutine un cadeau rêvé. Poutine, qui ne pense qu’à la paix :
« Comment peut-on croire que la Russie veut la guerre à l’Europe ? Mais si l’Europe veut la faire, nous sommes prêts. » Et pan sur le bec !
Macron ouvre grand les portes à la guerre.
Quand vont-ils comprendre, tous ces experts à la retraite, que ce sont eux qui, dans le passé, équipés de leurs grandes expertises, ont accompagné et promu la merde dans laquelle nous sommes ?
J’ai retrouvé une strophe de notre hymne national, cet hymne raciste (sang impur) et belliqueux, rarement utilisée. On dit toujours que ce merveilleux hymne comprenait six couplets écrits par Rouget de Lisle, et un septième écrit par un inconnu, encore plus odieux que les autres à faire rêver Fabien Mandon :

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus.
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.

Je rêve d’un huitième, écrit par le sieur DGINTO NICK, dont je vous retranscris ici la traduction :

Aux urnes, citoyens,
Chassons tous ces couillons,
Votons, votons,
Qu’un vent d’air pur
Balaye tous ces trous-ducs.

D’Ginto

La niche parlementaire

Une de mes relations, très bien informée par les médias de masse, me demande :
— « Où sont gardés les chiens du Parlement ? »

— « Cornebleu, jambedieu, tête de vache, mère UBU ! Une telle ignorance mérite l’introduction du bâton à merdre dans les oreilles. Mais halte là ! Moi, le Roi, je t’envoie Bordure pour tenter de mettre un peu d’éclairage dans ton cerveau béat. »

Jarry n’est pour rien dans ce texte, je précise.

— « Pourquoi tu me parles des chiens du Parlement ? »
— « C’est Pujadas qui l’a murmuré, une grande journée pour les niches parlementaires. »
— « Paf ! Bling ! Gasp ! Schlouk ! J’y crois pas… mais non, andouille, je t’explique. Remarque que ‘andouille’ s’applique aussi bien à une femme qu’à un homme. »

Comment fonctionne l’Assemblée et le Gouvernement

Alors voilà, faut savoir que deux semaines sur quatre sont réservées, par priorité, à l’examen des textes et débats choisis par… le Gouvernement. Oui, celui-là même qu’on adore critiquer.

S’ajoutent les projets de loi de finances, de sécurité sociale, les textes transmis par l’autre assemblée depuis six semaines, les projets relatifs aux états de crise, et toutes les demandes d’autorisation visées à l’article 35. Bref, du sérieux.

L’Assemblée nationale et le Sénat disposent chacun d’une semaine de contrôle pour évaluer l’action du Gouvernement et ses politiques publiques. Et puis chaque semaine, au moins, c’est le grand show des questions au Gouvernement : mardi pour l’Assemblée, mercredi pour le Sénat.

— « Ça va jusqu’ici ? »
— « Bah oui… mais les niches, alors ? »

Les niches parlementaires : la fête des minoritaires

— « J’y viens ! »

Une niche parlementaire, attention : ce n’est pas une niche fiscale pour faire sauter l’impôt, non non… C’est un jour de séance par mois réservé à l’ordre du jour choisi par les groupes d’opposition et minoritaires (Const. 58, art. 48, al. 5).

Aujourd’hui, tous les groupes sont minoritaires. Donc tous ont droit à leur journée. Voilà qui fait plaisir aux amateurs de démocratie… et aux amateurs de jargon parlementaire.

— « Bon, je te donne un exemple très récent : la niche parlementaire du groupe NUPES/LFI, le 27 novembre 2025. »

Propositions de loi et résolutions du jour

Égalité d’accès au service public postal en Outre-mer — tarif postal unique pour tout le monde, de la métropole aux confins du Pacifique.

Rejet de l’accord UE–Mercosur — le gouvernement est invité à dire non à ce traité de libre-échange.

Nationalisation d’Arcelor‑Mittal (actifs en France) — pour sauver la filière sidérurgique nationale et ses emplois.

Défiscalisation des pensions alimentaires — chaque euro reçu pour les enfants ne sera pas imposable.

Gratuité des parkings des hôpitaux publics — parce que se soigner ne devrait pas coûter un rond de plus.

Exonération de la CSG pour les apprentis — le coup de pouce fiscal pour les jeunes travailleurs.

Abrogation de la réforme des retraites (passage à 64 ans) — retour sur l’âge légal imposé par la réforme.

Proposition de résolution pour le respect du droit international à Gaza — une démarche internationale dans l’enceinte nationale.

Abrogation de la loi Duplomb finalement non retenue par le gouvernement. Cette loi qui nous empoisonne, promulguée par Micron apporte beaucoup de voix et de fric.

Huit projets ont  donc été retenus. La droite et l’extrême droite, fidèles à leur réputation, ont tenté obstruction, amendements à n’en plus finir, et autres joyeusetés parlementaires démocratiques et prévues par la constitution. Cette journée est limitée dans le temps, de 9 heures à minuit.

Malgré tout, LFI/NUPES ont réussi à faire adopter :

  • Égalité d’accès au service public postal en Outre-mer
  • Rejet de l’accord UE–Mercosur
  • Nationalisation d’Arcelor‑Mittal

— « Bah, c’est déjà pas mal, non ? »
— « Oui, mais maintenant… ces projets doivent traverser le labyrinthe de la Constitution. Et gageons que la droite de l’hémicycle, et le Sénat, feront tout pour les enterrer… »

LFI/NUPES continuent. Les insoumis restent déterminés à continuer de porter le programme de rupture, l’avenir en commun et représentent plus que jamais la seule alternative à la Micronie, à son assurance-vie Lepéniste, et au monde capitaliste mondialisé, héros des inégalités, hérauts des milliardaires.

D’Ginto

Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler Ce sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir.

La droite républicaine n’existe plus, l’extrême droite oui, propulsée par le capitalisme mondialisé.

Le capitalisme à toujours de l’avance pour ce qui est de l’accroissement des inégalités. Ses principaux instruments de survie sont le fascisme renouvelé, la main mise sur les médias de masse, les capitaux dont il dispose, le mettant à l’abri des états.

Aujourd’hui l’espoir pointe le bout de son nez, Mélenchon, Corbyn, Mandani, l’espoir, et le besoin immédiat de réaction face à la diabolisation le dénigrement organisé à l’égard de l’espoir, par le grand capital, qui a le trouillomètre à zéro.

Réflexions citoyenne sur Mélenchon et le jugement populaire

Un dénigrement systématique à l’encontre de Mélenchon est organisé par les tenants du capitalisme mondialisé, aujourd’hui hors de contrôle par les États. Pourquoi ?
Ils chient dans leurs frocs et ces conards, agiles à se servir des calculettes pour manier le fric, le sont également quand il s’agit de politique.

Que constatent-ils ces oublieux de l’humanité ?

  • Mélenchon en 2012 : obtient 11,2 % des voix au premier tour des présidentielles, ha ha rigolent-ils.
  • En 2017 : 19,6 %. He les mecs faut se réveiller, disent-ils.
  • En 2022 : 22 %. Ces atrophiés de la vie, de l’amour, utilisant encore leurs calculettes, constatent que rien ne va plus. Avec la tendance linéaire, le résultat se projette à 24 % en 2027, et avec un modèle exponentiel à 26 %. Au secours, Macron, aide-nous ! Vite : à vos médias, instituts de sondages, politiciens véreux, séides des médias de masse, milliardaires. Haro sur Mélenchon !

En ce moment, la bête de campagne se réveille, fait le plein d’ail des ours, grimpe lentement mais surement dans les foutus sondages. On peut même lire sur certains bandeaux de télé : « un deuxième tour Bardella-Mélenchon, une alternative ? ». Alain Duhamel, récemment lors d’un débat respectueux avec Mélenchon, se demande si au second tour, le front républicain fonctionnerait… avec Mélenchon au deuxième tour ? Révélateur de la haute teneur morale de la non gauche

J’entends souvent certains citoyens, que je considère comme appartenant au peuple de gauche, sans forcément être militants, dire : « Je n’aime pas Mélenchon. » Cette phrase, aussi répandue qu’absurde, mérite d’être interrogée.

Il n’y a aucune relation affective à avoir avec un responsable politique. On peut être d’accord ou non avec ses idées, ou désapprouver certains de ses comportements, mais parler d’amour ou de haine personnelle est impropre. Reformulons, après un petit sondage auprès de moi-même:

« Je n’adhère pas au comportement médiatique de Mélenchon ni à sa ligne politique. »
La phrase s’entend mieux mais encore  faut-il justifier son affirmation ou retourner regarder Pujadas et consorts.

 

La politique incarnée par Mélenchon

Nous parlons donc de la politique que Mélenchon incarne, celle de La France Insoumise, élaborée collectivement.
Une première convention a réuni plus d’un millier de participants, dont deux tiers tirés au sort, à Saint-André-lez-Lille en octobre 2016.
De cette convention sont nés les fondements du programme L’Avenir en commun, enrichi par plus de 150 000 contributions citoyennes, puis publié sous la direction de Charlotte Girard. Charlotte Girard quittera LFI suite à des différents avec Mélenchon. Son compagnon, François Delapierre dont l’influence fut déterminante dans le projet politique, du parti de gauche, aussi compagnon et ami proche de Mélenchon, décède.

Avant de juger, je pose une question simple à ceux qui répètent « Je n’aime pas Mélenchon » : qui a réellement lu le programme L’Avenir en commun ?
Trop souvent, la réponse est : « Je n’ai pas le temps », « j’ai du lait sur le feu », ou « les médias n’en parlent jamais ».
Dans ce silence, je préfère retenir la sagesse de Sophocle :

« J’ai l’habitude de me taire sur ce que j’ignore. »
Lire le programme avant de critiquer n’est pas un choix, c’est un devoir citoyen, tout du moins pour ceux qui jugent.

Les accusations médiatiques et leur contexte

1. L’antisémitisme

Les actes antisémites sont des délits ou des crimes. À ce jour, aucune procédure n’est engagée contre Mélenchon ou LFI pour de tels faits. Au contraire, LFI a porté plainte contre certains journalistes et personnalités pour propos antisémites. Si les accusations sur LFI étaient fondées, vous pensez bien que la justice serait intervenue depuis longtemps.

Amertume du bonhomme, avec quelques phrases récupérées sur europe1, Rmc, Bfm,

« Je me sens abandonné par ceux que j’ai défendus toute ma vie. Jamais nous n’avons manqué à notre devoir. Ni aux principes qui le fondent. » — entretien à Orient XXI.

 « La communauté juive que j’ai connue, avec qui j’ai milité lorsque j’étais élu de Massy, vivait dans le débat et assumait ses divergences. Il y avait les ‘cultuels’ et les ‘culturels’. La gauche, c’était les ‘culturels’. »Il affirme aussi : « Nous serons toujours les premiers à lutter sans faiblesse contre l’extension du racisme. »

« Historiquement, la communauté juive avait fait le choix juste et judicieux de la gauche. »« on invente une polémique » sur ses mots, estimant que « cela participe d’une guerre idéologique dont le but est de faire taire les opposants ».

« Personne n’a porté plainte contre moi pour antisémitisme … c’est donc que nos accusateurs n’y croient pas eux-mêmes. »

2. Sa position sur le Hamas

Son analyse s’inscrit dans le cadre du droit international et de la défense des droits humains, ce qui ne l’empêche pas d’être caricaturé dans les médias.
Il ne prononce pas le terme de terrorisme, car selon lui, reconnaître le Hamas comme organisation terroriste poserait problème pour les traduire devant la justice pour d’éventuels « crimes de guerre » : il veut rester dans le cadre du droit, et il qualifie les actes du 7 octobre de meurtres de masse.

3. L’épisode « La République, c’est moi »

Lors des perquisitions menées au siège de LFI et chez plusieurs militants en octobre 2018, suite à une plainte bidon de l’ex-frontiste Sophie Montel qui pensait faire plaisir à Marine, Mélenchon réagit vivement : il est député et représentant de la République, et la police lui refuse illégalement l’entrée dans ses locaux du mouvement. Les images montrent des tensions et des gestes d’intimidation, mais huit ans après, malgré 10 perquisitions et de nombreuses enquêtes, n sa condamnation est pour rébellion et provocation, qu’il considère symboliquement comme une “médaille de la contestation” qui lui a été offerte.

4. « La police tue »

Suite à la mort dans un véhicule, d’une passagère, lors du refus d’obtempérer du conducteur, Mélenchon écrit :

« La police tue et le groupe factieux Alliance justifie les tirs et la mort pour “refus d’obtempérer”. La honte, c’est quand ? ».
Il confirme ses propos sur France Inter, mais les médias ne retiennent souvent que la phrase « La police tue ». Selon l’IGPN, environ 90 personnes sont mortes lors de missions policières depuis 2022, ce qui montre que de fait, la police tue. Savoir si c’est a bon escient est un autre débat.

Pour les fosses, voir les révélations faites par la police au sujet de Sainte-Doline, ou de l’affaire angelina.

Parcours et cohérence politique

Mélenchon est souvent caricaturé comme changeant ou radical. La réalité est autre : il est constant et fidèle à ses idées, construisant une gauche qui ne se réduit ni à la social-démocratie, ni au centre libéral.
Son parcours : OCI, PS, Parti de gauche, Front de gauche, LFI, NUPES.
Ses fonctions : conseiller municipal, conseiller général, sénateur, député européen, député de Marseille, ministre délégué, codirigeant de l’institut La Boétie.
Le mec a du bagage, et est un tribun. J’ai hâte d’assister à un débat Bardella/Mélenchon si Bardella a les burnes d’accepter un débat.

Résultats présidentiels et réaction

2012 : 11,2 %
2017 : 19,6 %
2022 : 22 %

Ces chiffres expliquent la réaction médiatique et capitaliste : une progression régulière, qui inquiète ceux qui détiennent le pouvoir économique et médiatique. Tout le monde serre les fesses et ce con de Mélenchon est en passe de réussir l’union des droites, du PS à Zemmour. Après la dissolution, si le RN n’est pas majoritaire et si Macron est défait, c’est grâce à son action au sein du nouveau front populaire..

Conclusion citoyenne

Il est tentant de juger Mélenchon sur des slogans ou des extraits médiatiques. Mais le véritable débat, le seul utile, est celui des idées portées par LFI dont il est le chef incontesté,de ses actions, mis en perspective avec leurs résultats et leur cohérence.
Avant de dire « Je n’aime pas Mélenchon », il faut lire, comprendre, réfléchir et se positionner en citoyen responsable, pas en répétant ce que l’on entend ou ce que l’on voit dans les médias inféodés.
Le fascisme est devant une porte entrouverte, le rempart est devenu un petit muret. De Macron on passe à Micron.

Nous avons une occasion historique, au cours des élections municipales, d’exprimer notre refus de cette droite moribonde, de ce fascisme revigoré, de ce capitalisme nauséabond, (dont je reparlerai bientôt, c’est sur le feu). J’espère que dans toutes les communes, des listes vont se monter,  conscientes que si actuellement les communes, surtout rural sont le maillon méprisé du  millefeuilles français, elles doivent doivent politiquement s’affirmer et ne pas rester dans une vision communale, certes estimable mais trop aligné sur le consensus mou qui est imposé, amusez vous dans votre coin, mais foutez nous la paix.

 

Pour ce qu’il reste à faire, le tracé est simple, gagner  les municipales, gagner la présidentielle,gagner les legislatives, réunir une assemble constituante, rediger une constitution, un referendum et hop vogue la galère.

Pour les fosses, souvenez- vous qu’une constituante a existé en 1789, et qu’elle a accouché.

L’Assemblée constituante (1789–1791) a accouché principalement de :

  1. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (26 août 1789)

  2. La Constitution française du 3 septembre 1791

  3. Les décrets fondateurs abolissant l’Ancien Régime (noblesse, privilèges, dîmes, féodalité)

  4. La Constitution civile du clergé (1790)

  5. La réforme administrative : départements, communes, tribunaux

Pour les curieux, La France insoumise (LFI) a un livret thématique appelé « Constituante : Pour une 6ᵉ République de l’intervention populaire ».

D’Ginto

 

La souris qui rugissait.

Les experts des médias de masse français , laids inféodés, sont déjà à l’œuvre pour critiquer un homme. Quel homme?

Si c’était des références politiques :
Cornel West, AOC, Ralph Nader, Bernie Sanders

Si c’était une musique :
Start Waring Violet
https://youtu.be/SkkIwO_X4i4

Si c’était un nombre :
5 ou 7

Si c’était un tableau :
L’Empire des lumières – Magritte

Si c’était un cadeau à Trump :
Du poil à gratter

Si c’était une adresse aux USA :
« L’Amérique est meilleure dans le pire, mais est capable après le pire du meilleur. »

Si c’était un livre :
Candide

Si c’était une sculpture :
Le Penseur

Si c’était un objet :
Une grue lumineuse et agile

Et pour conclure, il faut être berrichon ou avoir participé à un Kinobougffe pour terminer par:

Si c’était un film :
Don’t Mess with the Zohan

Qui suis-je?

D’Ginto.

On fait un pas de côté.

Petit billet d’humeur.

Après le grand boum, la planète se pare : faune, flore, décor de documentaire animalier. Rêve bucolique — mais pas d’écran, pas de cinéma. Qui l’eût cru ? Qu’entends-je ? Qu’acoustiquè-je ? Dans quel état j’erre ?

Devant ce vide absolu, quelques bestioles, vertes d’imprudence, d’impudence, se prennent pour créatrices, évoluent et fabriquent l’Humanité. Très vite, c’est le bordel. L’Humanité produit : objets, usines, déchets — tout cela arraché à la Terre, et la Terre, elle, a des limites. Lentement mais surement, nous la vidons puis la remplissons  transformant la planète en sac poubelle. Quand les martiens viendront fouiller, que trouveront-ils ? Des couches d’obsolescence.

Mais ce n’est pas assez. On ajoute la propriété — l’idée qu’on peut posséder la Terre — et dessus on greffe le fric, la religion. Jackpot : tous les ingrédients pour la guerre. Humains + richesses naturelles + propriété + fric + religion = conflit garanti. Je ne suis pas d’accord avec Orlan quand elle intitule son œuvre « L’origine de la guerre ». Limité aux relations hommes-femmes oui.  ORLAN

Et aujourd’hui ? Que fait-on ? Supprimer l’humanité ? Abolir la propriété, la foi, l’argent ? Tout cela parait irréversible. Au mieux, on panse. On ralentit la machine. On grappille du temps pour la planète. Mais pour beaucoup d’entre nous, la fin du monde est toujours « pour après » : pas pour moi, pas maintenant. Mais le cancer, le stress, les tempêtes et la faim, ça, c’est pour ici et maintenant. Qui en paie le prix ? On fait semblant de s’intéresser aux générations futures, » quel monde allons nous laisser à nos enfants, petits-enfants », en leur foutant une tablette dans les mains, un téléphone portable et un cartable connecté.

Pendant ce temps là le grand tri s’opère, l’éducation nationale se charge de trier,  d’un côté la future élite, de l’autre les trimmeurs. On se propose de démarrer la sélection dès l’age de trois ans.

Le paradoxe à régler : la majorité travaille, quand certains disent gagne sa vie— fabrique les choses qui la détruisent et détruisent la Terre. Une idole à abattre : «La Croissance». L’idée n’est pas neuve — ceux de ma génération ont rêvé d’un arrêt, d’un bilan : l’an I de Gébé, «on arrête tout, on réfléchit, et c’est pas triste». Avant le pavé dans la gueule, il y a l’arrêt, la pause, le choix conscient.

Regardez L’an 01 de J. Doillon (1973) si vous pouvez — c’est le pas d’avant : on arrête, on imagine autre chose. Parce que le reste — la révolution, la colère, le pavé dans la gueule —, ça vient après, ou pas. Mais au moins, arrêtons de courir droit dans le mur en applaudissant le mur.

D’Ginto

Sarkozy fan tutti

 

Le grand théâtre médiatico-politique

Les Tartuffe sont à la tâche : médias de masse, Président de la République, ministre de l’Intérieur, ministres… tout le monde s’y met.
Sarkozy fan tutti ! Mais hélas, la partition n’est pas écrite par Mozart. Elle sort de la plume de ruffians puants, nauséabonds — la lie de leur Cinquième République.

Les médias de masse, du consensus mou façon 28 minutes au soutien frontal des fachos sur CNews, en passant par les Pujadas, Rochebin et autres clones médiatiques, tous œuvrent au service d’un monde en déliquescence.
Un monde qui cite chaque jour en exemple Meloni et sa « brillante réussite » italienne.
Bref : ils évoluent dans un monde de crapules solidaires qu’ls veulent ordinaire, obsédées par la protection de leurs miches.

L’affaire Sarkozy, ou la comédie de la vertu.

Les télés nous assomment avec la mise en prison « exceptionnelle » d’un ancien Président — Sarkozy, “la tête haute”.
Mais les livres d’histoire ne semblent pas être les livres de chevet de ces journaleux, experts : quid de François Ier, de Napoléon Ier, de Napoléon III, de Philippe Pétain ?

Les chaînes d’info veulent nous faire croire à une gigantesque manifestation devant chez le « présumé innocent »… en réalité, quelques fans convoqués pour la photo.
Et certains amis de Bolloré vont jusqu’à affirmer que Sarkozy a été jugé innocent. Faux : il a été jugé coupable et condamné.

La justice à géométrie variable

Pas un de ces clones de journalistes — ne parle de Bygmalion ou de l’affaire des écoutes.
Ils préfèrent défendre l’idée que « l’exécution immédiate de la peine » serait une honte pour la France, car Sarkozy n’aurait « aucun antécédent judiciaire ».
C’est à se tordre de rire.

Car oui, selon la loi française, on n’est reconnu coupable qu’à la fin de la procédure.
Mais contrairement à beaucoup de condamnés sans argent ni fans, Sarkozy bénéficie de la présomption d’innocence dans certaines affaires :

  • Bygmalion, encore en appel ;
  • Écoutes téléphoniques (affaire Bismuth), portée jusqu’à la CEDH.

Et l’on nous répète que « Sarko la tête haute » ne fuira pas. Qui peut en être sûr, connaissant le personnage ?
Ironie suprême : on défend un homme qui, pour atteindre le poste suprême, a accumulé les méfaits.
Le garant de la Constitution, vraiment ? Chapeau.

Trois affaires, un nom

Les vassaux télévisuels n’en feront pas le résumé, alors faisons-le :

Trois affaires en cours :

  1. Bygmalion
  2. Affaire Bismuth (écoutes)
  3. Association de malfaiteurs

Un prévenu commun : Nicolas Sarkozy.

Et quel panier de crabes !

Personne Fonction Peine
Thierry Herzog Avocat de Sarkozy 3 ans dont 1 ferme, interdiction d’exercer 3 ans
Gilbert Azibert Ancien magistrat à la Cour de cassation 3 ans dont 1 ferme
Claude Guéant Ex-ministre 6 ans (association de malfaiteurs)
Brice Hortefeux Ex-ministre 2 ans aménageables
Alexandre Djouhri Intermédiaire 6 ans
Wahib Nacer Banquier 4 ans
Khaled Bugshan Homme d’affaires saoudien 3 ans
Béchir Saleh Ex-directeur de cabinet de Kadhafi 5 ans
Sivajothi Rajendram Avocat malaisien 18 mois
Jérôme Lavrilleux Directeur adjoint de campagne 3 ans fermes
Bastien Milot Cofondateur de Bygmalion 2 ans fermes
Guy Alves PDG de Bygmalion 2 ans fermes
Éric Cesari Ex-directeur des finances de l’UMP 3 ans dont 1 ferme
Philippe Briand Trésorier de campagne 2 ans avec sursis
Jean-François Copé Président de l’UMP à l’époque Relaxé

La France vue de l’étranger ?

De quel droit ces clowns de l’info prétendent-ils que « l’étranger nous juge sévèrement » ?
La plupart des observateurs se marrent devant la kermesse actuelle.
C’est le monde politique de droite français qui est montré du doigt, pas la France, pas nous.
Ces débiles mentaux croient être la France. Ils n’en sont que la caricature.

Un mot de la fin

Ils en rajoutent même avec le casse du Louvre.
Et pour une fois, je rejoins Dany le Rouge, (surnom du temps où « nous étions tous des Juifs allemands »).

Nous sommes admirateurs d’Arsène Lupin, de Cartouche, de Mandrin ou de Marion du Faouët, sommes fascinés par l’exploit spectaculaire et amusant — comme le casse de la Société Générale en 1976 (hélas au profit de l’extrême droite).

En 1963, personne ne montrait du doigt l’Angleterre pour le casse du Glasgow–Londres : on applaudissait devant l’audace.

J’imagine l’embarras du choix qu’aurait Robin des bois aujourd’hui.

D’Ginto

EGAL dans les starting blocks

Bonjour,
À l’initiative de Corinne Larcher, conseillère municipale  et membre active du collectif EGAL une journée de rencontres-travail est organisée à la salle Polyvalente de Lablachère le 11/10.
L’objectif de la journée est de redéfinir les fondamentaux du Collectif, avec les citoyens, par les citoyens. qui  représentent la participation active à la politique, à la gestion et à la prise en charge collective, soutenus par un futur conseil municipal à l’écoute et actif.
 
En gros la journée du 11.10 se structure de la manière suivante:
Ouverture de la salle polyvalente de Lablachere à 9.00
9.00/10.00: café, rencontres informelles et échanges sur le Collectif Égal 
10.00/12.00: atelier « Les valeurs du Collectif »
12:00/14.00 déjeuner tiré du sac + échanges, + balade si envie de se dégourdir
14.00/16.00: Atelier « Dessine-moi le conseil municipal »
16.00/17.00: bilan et perspectives 
17.00/18.00: échanges informels, rangement
D’Ginto