J’ai la mémoire qui flanche, j’me souviens plus très bien.

Il semble que le maire de Lablachère, ou tout du moins le rédacteur de l’article en première page du site de la mairie, souffre d’amnésie.

« Les habitants de Lablachère ont été nombreux à se réunir autour du Monument aux Morts pour la commémoration du 80ᵉ anniversaire de l’armistice de la dernière guerre. »

Gêne ou oubli volontaire ? Dans la tête du rédacteur, « la dernière guerre » est manifestement la Seconde Guerre mondiale.

Mais quid de la guerre d’Indochine ? Quid de la guerre d’Algérie ?

Vous me direz que parler de « guerre d’Algérie » est un non-sens : comment un État peut-il se faire la guerre à lui-même ? Et oui, l’Algérie, c’était la France (disait-on) ; on pourrait donc parler de révolte d’une partie du peuple français. Mais il est plus commode de parler de « guerre » : cela aide à légitimer les exactions de l’armée française, la torture, les villages rasés…

Depuis 1945, la France a pourtant été impliquée dans de nombreux conflits armés, que ce soit en tant que puissance coloniale, membre d’alliances internationales ou à travers des interventions extérieures :

  • 1947 : Insurrection à Madagascar.
  • 1955–1971 : Conflit au Cameroun.
  • 1956 : Intervention militaire conjointe avec le Royaume-Uni et Israël contre l’Égypte après la nationalisation du canal de Suez par Nasser.
  • 1978–1984 : Participation à la FINUL et à la Force multinationale à Beyrouth.
  • 1983 : Opération Manta au Tchad.
  • 1986–2014 : Opération Épervier au Tchad.
  • 1991 : Opération Daguet contre Saddam Hussein.
  • 1992–1999 : Engagement en ex-Yougoslavie avec l’ONU et l’OTAN.
  • 1994 : Opération Turquoise au Rwanda.
  • 2001–2014 : Opération Pamir en Afghanistan.
  • 2002–2015 : Opération Licorne en Côte d’Ivoire.
  • 2013 : Opération Serval au Mali.
  • 2014–2022 : Opération Barkhane au Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso).
  • 2013–2016 : Opération Sangaris en République centrafricaine.
  • Depuis 2014 : Opération Chammal en Irak et Syrie.
  • Depuis 1945 on peut estimer à 219000 le nombres de soldats tués dont 65000 harkis.

Depuis 1945 on peut estimer à 219000 le nombres de soldats Français tués (on dit Morts pour la France) dont 65000 harkis.

Guerre contre les Gilets jaunes, contre la Covid, 49-3, ne veut pas dire Mars 1949, mais peut-on malgré tout parler de guerre contre la démocratie ? Et aujourd’hui, Jupiter, qui s’est toujours rêvé chef de guerre — propose d’envoyer des troupes françaises à Kiev.

« Monsieur le Président, je vous fais une lettre… »
ICI

Je n’irai pas.

D’ginto.

Hanno un papa, pas moi.

Le 8 mai 1945.

« Hanno un papa ! » Pas moi.
Ouf, ça y est : les cathos ont retrouvé un boss. L’État du Vatican a son chef d’État, tout-puissant : exécutif, législatif, judiciaire. Le diocèse a son évêque. Le cumul des mandats, au Vatican, c’est un sacrement.

Du haut du balcon, il nous dit : « Dio vi ama tutti. »

Et pour preuve… l’amour qu’il a pour les Palestiniens qu’il rappelle à lui, jour après jour. L’amour qu’il a pour les Ukrainiens, qu’il rappelle aussi. Et bien d’autres. Dio Dio, che amore.

Le 8 mai 1945.

Une date floue dans les marges. La capitulation de l’Allemagne, oui. Mais les festivités, elles, se sont faites sans la représentation civile des 26 millions de morts soviétiques. Oubliés, méprisés. On fait payer à tout un peuple notre incapacité à faire tomber un homme.

Maintenant de quoi faire bondir Florence Portelli.

Pendant ce temps, à Sétif, un vieil Algérien de 96 ans ne peut pas fêter. Il se souvient.

Le 8 mai 1945, Bouzid Saal tombe sous les balles d’un policier français. Les émeutes démarrent. À Sétif, Guelma, Kherrata. Répression féroce. Exécutions, tortures, précipitations du haut de falaises, cadavres brûlés, dans des fours à chaux……

Le boss de l’époque ?
Un télégramme, 11 mai 1945. Le général de Gaulle ordonne à l’armée d’intervenir. Le général Duval exécute, c’est le cas de le dire.

Commémorons, mais souvenons-nous de tout.

Bonne nuit, et sans brouillard.
— D’ginto

Vere Papa mortuus est

Cumular, L’Évêque de Rome est mort, le monarque de l’état du Vatican et le chef de l’église catholique en même temps.

Un nouveau pape est donc appelé à régner.

« Araignée, drôle de nom, pourquoi pas papillon ou libellule? » (Marc Levecque).

C’est le moment de revoir « abemus papam »

D’ginto

Démission trahison.

Bonjour,

J’ai démissionné à deux reprises du conseil municipal. La première fois, c’était du temps de « l’alternative qui n’a pas fonctionné » (selon les termes de M. Laporte dans sa profession de foi de 2020), une liste qu’il avait proposée et qui était dirigée par M. Tourel, alors maire. La seconde fois, c’était sous le mandat actuel de M. Laporte, devenu maire.

Les noms d’oiseaux ont fusé, mais je mets au défi quiconque parmi mes détracteurs d’assister à une séance du conseil municipal. Ils se rendraient vite compte de l’impuissance totale de l’opposition, due à la prime au vainqueur qui accorde 14 sièges à M. Laporte contre seulement 3 pour la liste EGAL, avec uniquement 4% d’écart entre le deux listes.

J’ai 81 ans, et perdre deux heures de mon temps dans une séance où tout est décidé d’avance, très peu pour moi.

Je tire mon chapeau à Corinne Larcher qui, contre vents et marées — et probablement au prix de beaucoup de stress —, assiste à un maximum de séances.

Que mes détracteurs se rassurent : je ne me présente pas, mais je resterai très actif au sein de la liste EGAL.

Trumpistes & tyrans : le bal des Vampires

Pendant que les petits néofascistes sournois des salons et des plateaux TV s’époumonent contre le « trumpisme » tout en le distillant, ils oublient une chose essentielle : ils l’étaient déjà, trumpistes, bien avant que Donald ne grimpe sur le tas de fumier de la démagogie mondiale. Aujourd’hui, ils font mine de découvrir l’autoritarisme avec des trémolos dans la voix, comme s’ils n’avaient jamais flirté avec lui. L’hypocrisie est totale.

Croyez-vous vraiment que Bayrou ait attendu Trump pour faire du centriste néolibéral à œillères ?
Que Wauquiez ait découvert la rhétorique identitaire en regardant Fox News ?
Que François Pinault, loin des podiums, se soit soudainement transformé en parangon de classe capitaliste autoritaire en entendant parler de Mar-a-Lago ?

J’en passe et des meilleurs, la liste est immense.

Non. Ces gens-là étaient prêts. Trump n’est qu’un prétexte, un miroir, un révélateur, et ils s’en donnent a coeur joie, libérés qu’ils sont.

Donald Duck, dit-on, envisagerait de changer de prénom. Il ne veut pas finir éclaboussé par son homonyme .

Le Gotha des tyrans modernes.

Le vrai problème n’est pas Donald Trump. Il n’est qu’un symptôme, une étoile filante toxique, un produit de notre époque malade. Le monde, lui, est déjà plein à craquer de petits ou grands autocrates. Les voici, tous bien installés dans leur fauteuil, souvent avec la bénédiction silencieuse des grandes démocraties. Liste non exhaustive.

Vladimir Poutine — tzar du XXIe siècle, maître de l’annexion et de la répression.

Kim Jong-un — despote héréditaire, roi du nucléaire et du silence.

Alexandre Loukachenko — dictateur vintage, moustache comprise.

Bachar el-Assad — chirurgien devenu bourreau.

Paul Kagame — l’homme fort du Rwanda, aux méthodes douces comme du béton armé.

Recep Tayyip Erdoğan — président à vie en devenir, poète du verrouillage institutionnel.

Mohammed ben Salmane — prince éclairé à la scie à os, réformiste version cauchemar.

Abdel Fattah al-Sissi — militaire en chef de la démocratie en uniforme.

Benyamin Netanyahou — roi d’un pays qui se fracture entre colonisation, ultranationalisme et répression.

Narendra Modi — chantre de l’hindouisme politique, avec un goût marqué pour la polarisation, fervent du jihad de l’amour.

Xi Jinping — empereur algorithmique, contrôleur facial, penseur officiel de la docilité.

Ismaël Haniyeh — chef de Gaza par la peur, opposants bâillonnés au nom du sacré.

Viktor Orbán — autocrate européen en costume cravate, artisan de la “démocratie illibérale”, fossoyeur des contre-pouvoirs.

En passant est-il utile de dire que tous les parrains sont des corrompus et qu’ils s’enrichissent sur le dos des peuples.

Realpolitik ou l’hypocrisie assumée !

Et pendant que ce cirque autoritaire défile, nos dirigeants, chantres du Cirque du Sommeil, les grands démocrates autoproclamés, regardent ailleurs. Mieux : ils sourient, signent des accords, posent pour les caméras, trinquent au progrès. La realpolitik est leur alibi préféré. Elle justifie tout : les deals d’armes, les contrats gaziers, les silences complices.

Une étoile filante, un dernier signal ?

Trump est une catastrophe, oui. Mais aussi, paradoxalement, une chance. Celle de faire le point. De se demander, enfin, si l’on veut encore de ce monde-là. Si les vraies démocraties veulent continuer à s’auto-détruire à force de cynisme, ou s’il est encore temps de construire autre chose. Un vivre-ensemble plus digne, plus humain. Moins lâche.

Mais bon… soyons honnêtes :

Comme disait Berthe Bérurier, c’est pas demain la vieille.

D’ginto

 

Melenchon, mes excuses.

Melenchon je te présente mes excuses.

Attention à ne pas baisser la garde : les propos du Figaro, et des néotoxiques, le Monde, Libération, et de quelques autres néofascistes télévisuels, toujours prêts à dénigrer Mélenchon, ont failli m’égarer.

En gros on pouvait lire ou entendre que « Jean-Luc Mélenchon rejoint les critiques de la droite et de l’extrême droite sur la justice », ce qui est loin d’etre le cas.

Heureusement « L’usses-tu-cru », le petit neurone qui me sert d’alerte est entré en action.

Après moult recherches, le seul propos que j’ai entendu, dans la conférencede Melenchon c’est

« nous ne sommes pas d’accord avec les mesures exécutoires » propos généraux, en cohérence avec LFI qui a voté contre la loi du 22 décembre 2021, loi qui instaure l’exécution provisoire des peines, n’apportant en rien un soutien quelconque au RN. Tout au long de sa conférence, son attaque contre l’ennemi RN a été constante et virulente. ici

En ce qui me concerne, je suis favorable à l’exécution provisoire des peines, à condition que les juges examinent avec soin les éléments pertinents, ce qu’ils ont l’obligation de faire, tels que les troubles à l’ordre public, la fuite, la récidive… mais pas en fonction de critères sociaux, commerciaux ou politiques, seulement en fonction de faits établis.

Dans le cas précis, les faits sont établis et condamnés, il n’y a pas de crainte de fuite, mais il peut y avoir une crainte de récidive.
Le RN et les autres accusés ont été condamnés pour détournement de fonds publics, mais la défense a consisté à dire qu’ils étaient dans leur droit, ce qui induit une possibilité de récidive.
D’autre part, les juges ont pu décider qu’il pouvait y avoir un trouble à l’ordre public, et là, le RN est victime de son succès dans les statistiques. Quelle image donnerions-nous avec une possible présidente de la République condamnée pour détournement de fonds publics ? Les juges ont aussi pu imaginer qu’à l’instar de Berlusconi ou Trump, la possible présidente de la République chercherait à annuler les décisions de justice prise à son encontre..

Cependant, Mélenchon et d’autres soulignent que le combat contre le RN doit se mener dans les urnes, dans la rue et notamment le 1 er Mai. À aucun moment le RN n’est interdit de présenter un candidat, si la peine de Marine Le Pen est confirmée en appel, et je ne peux pas croire que ce grand parti, fils d’Ordre Nouveau et en place depuis 1972 soit 53 ans n’ai d’autre candidat brillant a proposer.

Les néofascistes télévisuels sont en action : ils nous rabâchent sans cesse la manifestation organisée par le RN,( à quand l’invasion de l’assemblée nationale) et leurs plateaux sont les antichambres du RN.

Les loups sont entrés dans Paris.

Comparer les hommes a des animaux me gêne toujours, et je leur présente mes excuses, ils ne méritent pas ça..

La nuit de l’Iguane

Nous avions déjà atteint des sommets en matière de Présidents de la République, mais aujourd’hui, nous franchissons une nouvelle étape avec le Premier ministre.

Emmanuel Macron a puisé dans les rangs des perdants des législatives pour nous imposer l' »iguane » : tranquille, immobile, l’air de rien, mais toujours présent. Un personnage insaisissable, au regard énigmatique, et surtout résilient, s’accrochant à son rocher malgré les tempêtes. Cet homme, c’est François Bayrou, un politicien sans morale, sans honneur et sans pudeur.

L’homme de « Bête à rames » ose aujourd’hui s’offusquer de l’exécution provisoire d’une peine, prétendant à tort qu' »il n’y a qu’en France que l’on fait ça ». Or, de nombreux pays ont des mécanismes similaires : l’Italie, l’Espagne, les États-Unis, l’Allemagne, entre autres.

Non content de contester un principe juridique, il feint d’oublier qu’il a lui-même voté les lois qui l’autorisent. Il persiste et signe à l’Assemblée nationale, où, après les vociférations – heureusement pas en allemand – d’un certain Tanguy(RN), il proclame qu’il faut protéger et respecter les magistrats… avant d’ajouter un « mais », et ce, à deux reprises.

Hier, je soulignais l’opportunité de surveiller la Cour d’appel. Aujourd’hui, les magistrats, respectables et indépendants, ont décidé de rendre leur jugement en juillet 2026. Une rapidité record pour une affaire qui traîne depuis presque dix ans ! On peut estimer que pour ce procès il faudrait habituellement 4 ou 5 ans pour un rendu en cours d’appel.

On peut imaginer que les magistrats ont pris cette déciison  pour étouffer dans l’oeuf les vélléités de désordre public que souhaite le FN . On peut également  imaginer que cette decision soit prise sous la pression des milieux d’extrème droite.

 

Nous sommes gouvernés par des néofascistes, dissimulés sous un vernis républicain : Macron, Bayrou et consorts. Ils se lâchent, et ce n’est qu’un début. Heureusement, des nations démocratiques majeures comme la Hongrie, la Russie ou les États-Unis tentent de nous ramener sur le droit chemin.

Le procès porte principalement sur des détournements de fonds publics, et la sanction est tombée. Pourtant, certains cherchent à détourner l’attention. On veut faire oublier une chose essentielle : sans la main dans le pot de confiture, il n’y aurait pas eu de condamnation.

Autre fait que l’on passe sous silence : Marine Le Pen n’est pas seule dans cette affaire. Ils sont 24 condamnés, y compris le Rassemblement National lui-même. Pourquoi ne réagir que sur la condamnation de la Marine.

Cette situation doit gêner notre « iguane » national, car une autre affaire similaire le concerne : celle des emplois fictifs du MoDem. Des condamnations sévères ont déjà été prononcées, mais, curieusement, François Bayrou, lui, a été relaxé le 5 février 2024. Or, le 8 février, le parquet de Paris a fait appel de cette relaxe, estimant que les faits étaient caractérisés et les preuves suffisantes.

Et là, surprise : aucune date précise n’a été communiquée pour le procès en appel. Le Monde explique sobrement que « les délais pour de telles procédures peuvent varier en fonction de la charge des tribunaux et de la complexité de l’affaire ». Autrement dit, l’affaire sera rejugée… dans un futur indéterminé.

Petit rappel amusant :

Emmanuel Macron a plusieurs fois insisté sur l’intégrité en politique lors de sa première campagne présidentielle en 2017. Un discours marquant eut lieu le 19 février 2017 à Lyon, où il déclara :

« Je veux rendre à la vie publique sa dignité, son efficacité, et la confiance de nos concitoyens. Aucun responsable public ne doit pouvoir être au-dessus des lois. Je ne veux pas qu’un responsable public puisse être élu ou rester en fonction s’il a été condamné pour corruption. »

D’autres moments forts de sa campagne incluent :

  • Discours à Pau (12 avril 2017) : il affirma vouloir une République « exemplaire » et promit une loi de moralisation de la vie publique.
  • Interview à Mediapart (5 mai 2017) : il s’engagea à interdire les emplois familiaux des parlementaires et à renforcer la transparence.

Six ans plus tard, la République exemplaire semble bien loin…Il a proposé et soutenu la candidature de Richard Ferrand à la fonction de president du conseil constitutionnel. Ce monsieur pris lui aussi la main dans le pot de confiture a été sauvé d’un jugement par la prescrition et sa nomination grace a l’abstention du RN.

Monsieur Bayrou, la submersion que vous propagez risque d’etre brune.

Le Rn a la peine. Silence à l’appel, repos.

Plusieurs réactions intéressantes ont émergé autour de la condamnation de la présidente du RN.

Il est utile de rappeler que le Rassemblement National (RN) n’est qu’une version relookée du Front National (FN), mouvement fondé par d’anciens membres du GUD, de l’OAS, des Waffen SS et soutenu par des figures comme Jean-Marie Le Pen et Tixier-Vignancour. Aujourd’hui encore, de nombreux acteurs de cette mouvance, tels qu’Alain Madelin et Gérard Longuet, apparaissent régulièrement sur les plateaux télévisés.

Réactions à la condamnation

La première réaction observée est similaire à celle qui avait suivi la condamnation de Nicolas Sarkozy : l’indignation. Certains estiment qu’un ancien président de la République ou la présidente d’un mouvement politique mérite un traitement différent, notamment en bénéficiant d’un bracelet électronique, alors que les petits délinquants n’ont souvent pas cette opportunité.

Pour ma part, deux réflexions s’imposent :

Le bracelet électronique est toujours préférable à l’enfermement pénitentiaire, quel que soit le condamné.

Le bracelet électronique n’est pas réservé à la sphère politique ou aux grands patrons. Aujourd’hui, environ 18 000 personnes en France purgent leur peine sous bracelet électronique. Cependant, son application n’est pas automatique : elle dépend de plusieurs critères, notamment la disponibilité du dispositif, le personnel de surveillance, la nature du crime ou du délit, la situation domiciliaire du condamné et la durée de la peine (généralement inférieure à deux ans).

Il faut arrêter ces propos complotistes, qui détournent l’attention, sont contre-productifs, même si il est clair que nous ne sommes pas tous égaux devant la justice.

Un marché en expansion

Il est à noter que Dassault investit dans le domaine du bracelet électronique, via la société Geosatis, preuve que ce secteur a de l’avenir. Ironie du sort, si des pilotes de Mirage sont condamnés ils pourront ainsi continuer à « jouer à la guerre » sous surveillance.

Comprendre l’exécution provisoire

Dans le cas présent, la peine de prison prononcée à l’encontre de Marine Le Pen n’est pas assortie d’une exécution provisoire. Seule son inéligibilité l’est, ce qui signifie que tant que le procès en appel n’est pas terminé, si procès en appel il y a, elle ne pourra pas se présenter à une élection.

Le délai moyen pour un jugement en cour d’appel est d’environ 12 à 24 mois, mais il peut varier selon la charge des tribunaux et la nature du litige (civil, pénal, commercial, social). Marine Le Pen fera appel, et son entourage politique fera tout son possible pour que l’audience en appel ait lieu avant la date butoir de décembre 2027, qui correspond au dépôt des signatures nécessaires pour l’élection présidentielle. Appel qui espère-t-elle ne prononcera pas l’inéligibilité.

Il est peu probable que jugement en appel soit rendu avant décembre 2026 pourquoi ?

Dans le cas de l’affaire des assistants parlementaires du Rassemblement National (RN), les premières investigations ont débuté en 2016, suite à un signalement du Parlement européen novembre 2024 et s’est conclu le 31 mars 2025 avec le prononcé du jugement. Ainsi, l’ensemble de la procédure a duré environ neuf ans. Dans ce cas, le RN faisait tout pour ralentir la procédure qu’elle veut maintenant accélérer.

La complexité de l’affaire : Une affaire ayant nécessité presque une décennie d’enquête, avec des auditions, des expertises et une accumulation de preuves, ne peut pas être jugée décement en appel de manière expéditive.

La charge des juridictions d’appel : Les cours d’appel sont souvent engorgées, et un procès politique d’envergure ne sera pas nécessairement priorisé.

Le risque d’un renvoi en cassation : Après l’appel, une autre étape possible est la Cour de cassation, qui pourrait encore prolonger la procédure.

Mais cela reste possible,

Si le dossier en appel repose exactement sur les mêmes éléments, sans nouveaux témoignages ou expertises.

Si la cour d’appel décide de statuer rapidement pour des raisons politiques ou organisationnelles.

Mais dans la majorité des cas, une telle affaire pourrait facilement durer 4 à 5 ans en appel, ce qui repousserait une décision définitive bien après l’élection présidentielle de 2027.

 

Une stratégie politique à venir

Il est à prévoir que les soutiens du RN mobiliseront les médias néofascistes masquées, pour plaider la cause de leur leader et dénoncer une justice soi-disant partiale. Ce discours victimisant, déjà amorcé, vise à récupérer du capital politique en jouant sur l’indignation populaire.

À suivre, pour voir si la justice restera indépendante des pressions politiques, médiatiques et populaires.

Mes érections s’eloignent, les elections se rapprochent.

Vous comprendrez d’après le titre que ce n’est pas a mon age que je vais poser ma candidature, mais le cerveau, qui se trouve en haut du corps, faisant encore pour l’instant son boulot, je fais une Proposition de liste pour les élections. Cette proposition n’est pas exhaustive mais représente globalement mes préoccupations.

La liste pour laquelle je vais voter, si elle existe, portera un projet engagé et résolument tourné vers le progrès social et démocratique. Ses principaux axes seront les suivants :

1. Redonner du pouvoir aux citoyens

  • Instaurer des commissions mixtes élus-citoyens, autorisées par le Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), afin d’alimenter le débat démocratique et proposer des solutions concrètes au conseil municipal.
  • Représenter tous les électeurs de manière effective et non par des discours creux.
  • Encourager un débat permanent sur l’avenir, en impliquant tous les citoyens dans les grandes décisions locales.

2. Moderniser la gouvernance municipale

  • Redéfinir le rôle du maire : patron du secrétariat général et des employés municipaux, intermédiaire avec les institutions départementales et préfectorales, et exécutant des décisions du conseil municipal.
  • Rendre la mairie accessible à tous, y compris aux actifs, en adaptant ses horaires et modes de fonctionnement.
  • Mettre en place au sein du conseil municipal et avec les citoyens, des méthodes de travail modernes, incluant le télétravail et la visioconférence.

3. Défendre une société solidaire et inclusive

  • Promouvoir la solidarité et l’entraide locale, afin que chacun connaisse et puisse soutenir ses voisins en cas de besoin.
  • Développer une politique culturelle et du temps libre, permettant un accès élargi à la culture et aux loisirs pour tous.
  • Garantir la sécurité alimentaire et énergétique, en mettant en place des initiatives locales assurant une alimentation et une énergie accessibles, de qualité et en quantité suffisante.

4. Lutter contre les dérives du capitalisme et du néofascisme

  • Identifier les besoins réels, plutôt que ceux imposés par un capitalisme en déclin cherchant à perpétuer un modèle économique obsolète.
  • Lutter contre le néofascisme sous toutes ses formes, qui s’installe insidieusement dans nos milieux ruraux. Les résultats du premier tour des dernières législatives en témoignent :
    • Soutien au néofascisme historique (RN et Reconquête) : 32,10 %
    • Soutien au néofascisme ordinaire (droites républicaines) : 31,14 %
    • Soutien au néofascisme dissimulé (Renaissance) : 9,53 %
    • Total : 72,77 % de soutien à ces courants idéologiques.

5. Prendre le virage du numérique et de l’écologie

  • Faire du numérique un outil au service du bien commun, et non un levier d’exploitation par des oligarchies.
  • Encadrer l’Intelligence Artificielle, pour éviter qu’elle ne devienne une « Connerie Naturelle », imposant une pensée unique et fabriquant du chômage.
  • Lutter contre l’obsolescence programmée, en mettant en place des recycleries et des ateliers solidaires de réparation.

Conclusion : Cette liste s’engage à construire un avenir basé sur la démocratie, la solidarité et la participation citoyenne active. Ensemble, œuvrons pour une société plus juste et plus humaine.

 

Réélection de Donald, un pavé dans la mare?

La réélection de Donald est-elle un événement historique ? Définitivement oui, mais pas dans le sens où l’entend ce personnage tout droit sorti d’un film de Kubrick.

Cette réélection a mis en évidence la fragilité de la démocratie américaine, et la gauche américaine doit en tirer les conséquences au plus vite.

Qui peut encore croire à une différence significative entre républicains et démocrates ? Blanc bonnet et bonnet blanc. Nous avons pu observer, entre autres, l’attitude des démocrates vis-à-vis de l’Ukraine : ils vendent des armes mais interdisent de s’en servir. Ils soutiennent sans scrupule l’extrême droite israélienne et son leader, poursuivi par le Tribunal pénal international, tout en fournissant des armes à Israël en grande quantité pour un génocide. Ils sont aussi corrompus que les républicains, mais présentent mieux, point final.

Certains s’étonnent que les classes populaires aient voté pour Trump et ses alliés richissimes, ou que des minorités aient soutenu un candidat aux positions racistes. Mais croit-on vraiment que les démocrates ne sont pas, eux aussi, au service des plus fortunés ? Avec le système de financement des campagnes électorales, l’Américain moyen n’a que le choix de l’embarras. La campagne de Kamala Harris a levé plus de 1,2 milliard de dollars, dont 540 millions en un mois, battant tous les records de financement présidentiel. De son côté, Donald Trump a récolté environ 1,09 milliard de dollars.

Il est temps que la gauche américaine en profite, que l’Amérique en profite. Trump, s’il peut causer des dégâts, a une durée de vie politique limitée. Sauf coup d’État, il ne pourra pas briguer un autre mandat. Pour l’instant, il fait beaucoup de bruit avec sa bouche, sans ou avec peu d’effets, mais cela risque de se retourner contre lui. Les élections de mi-mandat pourraient lui être défavorables.

Les Américains vont-ils enfin prendre conscience des défaillances de leur système ? Comme ailleurs, leur pays s’enfonce dans l’obscurantisme, aussi longtemps qu’il aura pour idoles la religion, le dollar, la NRA et la suprématie blanche.

Il est temps, et historique, que la gauche se réveille et prenne sa place aux États-Unis. Bernie Sanders, malheureusement freiné par son âge avancé (82 ans), devra laisser place à une nouvelle génération. Espérons que la relève est prête et que les Américains se mobiliseront enfin. En attendant, soutenons toutes les initiatives visant à aider ceux qui souhaitent sortir de cette impasse politique.

D’Ginto