Les chiens sont lâchés :

Suite à l’entretien de Jean-Luc Mélenchon avec Anne-Sophie Lapix, la meute médiatique se déchaîne. Le plus inquiétant, c’est que certains de mes amis emboîtent le pas. C’est à se demander s’ils ont réellement regardé le débat, si leurs prothèses auditives étaient bien réglées ou si le pastis était trop tassé.

Je vous joins le lien pour voir et entendre l’intégralité du débat en vous demandant si vous voyez Mélenchon vociférer, perdre son sang-froid, si l’échange est tendu, si Mélenchon tacle sèchement Anne-Sophie, accuse Anne-Sophie……….

https://www.youtube.com/watch?v=VlR3hHnd7us

Pour ce qui me concerne, je vois et j’entends un homme qui répond avec clarté, qui s’agace quand Anne-Sophie utilise des mots inappropriés. « Monsieur Mélenchon, vous êtes candidat au poste de Premier ministre », répété trois fois avec à chaque fois la même réponse : « je me sens capable ».

Pour ce qui me concerne, j’y ai vu une clarification simple. Les quatre partis de gauche se sont mis d’accord sur les 100 premiers jours de gouvernement. Le consensus est là, proposé par Olivier Faure, à savoir que le Premier ministre sera proposé au sein du groupe le plus représenté et, à ce jour, on imagine que ce sera au sein de LFI et qu’il y a suffisamment de talents dans ses rangs.

J’espère, contrairement à ce que dit Anne-Sophie, que les citoyens vont voter pour un choix de société et pas pour un choix de Premier ministre. La fin de l’entretien met en cause Anne-Sophie : elle introduit l’Ukraine et Gaza et, vite, avant que Mélenchon puisse répondre, elle arrête l’entretien. Est-ce gratuit ? Elle sait très bien que les propos de LFI ont tous été déformés par les médias, certains à la botte de Macron, les autres à la botte du RN.

J’espère que l’attitude d’Anne-Sophie est due à la maladresse, pas à des consignes. Ne tombons pas dans le panneau, battons-nous pour obtenir un maximum de sièges à l’Assemblée nationale.

D’ginto