
Noite brasileira

Monsieur le maire,
Après un bref voyage dans la nébuleuse de l’obscurantisme, de l’autosatisfaction, de l’égocentrisme, sinon de la connerie, je démissionne de mon poste, inutile, de conseiller municipal, à compter d’aujourd’hui, 2 avril 2023.
Il est inutile car si la cinquième république possède le 49-3, le code électoral pour les villes de plus de 1000 habitants à le sien, cela s’appelle la prime au gagnant qui fait qu’une majorité de sièges au conseil municipal est attribué à une liste qui n’a qu’une majorité relative.
À Lablachère, avec 40 % des votes exprimés , la liste conduite par monsieur Laporte obtient 74 % des sièges(14), alors que les listes minoritaires, qui recueillent 60 % des votes exprimés, ne recueillent que 36 % des sièges (5).
J’ajoute aujourd’hui que je ne suis pas enclin à côtoyer un maire capable d’injures, d’insultes, de chantage, sans aucune vision sur la vie dans la commune, sans aucun projet social ou culturel, et encore que je ne suis pas enclin à côtoyer certains élus maniant la diffamation, d’autres misogynes, d’autres encore faisant fi de leurs idées au profit d’un petit pouvoir, d’autres encore admonestant des gosses qui osent revendiquer………
Cette démission ne m’empêchera pas d’être actif au sein de EgAl, et de préparer les prochaines élections municipales.
Dormez en paix braves gens,
Cordialement,
Jean-luc Levecque
Bonjour,
je ne suis en rien responsable de l’article dans l’écho des Cévennes, paru comme d’habitude sous un anonymat détestable, Lablachère : Cochise versus Levecque.
Mon premier commentaire sera de dire que celui ou celle qui se cache sous le nom de Petunia aurait pu se renseigner sur les raisons de la démission de Pauline.
Mon second est de dire que Petunia devrait éviter d’affubler les gens d’alias, en effet Cochise lui était un « grand » chef de tribu.
Mon troisième est de dire que je ne suis pas sur le sentier de la guerre mais que tant que Jean-pierre Laporte et son équipe navigueront en eau trouble, je serai vigilant. Actuellement je travaille avec cette équipe pour demander un règlement intérieur clair et non partisan et en second lieu je demande au conseil municipal de respecter la loi en matière d’espace de communication pour les listes minoritaires dans tous les médias utilisés par la municipalité, ce qu’il refuse de faire depuis 2020.
Enfin je dis que les séances du conseil municipal ne risquent pas d’être animées à cause de moi vu que je n’y participe pas et que je n’y participerai pas aussi longtemps que le maire n’acceptera pas d’inscrire à l’ordre du jour des points que nous proposons, ce qui est notre droit.
Notre seule contribution , vu que tout est décidé à l’avance est de tenter d’amener le maire à un peu de démocratie, de suivre le CGCT, et de lui faire comprendre qu’il ne représente pas la population de Lablachère mais seulement 40 % des Faou temoens qui se sont exprimés, quand ce qu’il appelle l’opposition, que nous appellerons des partenaires après notre victoire, représente 60 %.
Ce n’est pas la faute de cette équipe si le code électoral est aberrant au point que 40 % des voix donnent 74 % des sièges !!!, mais le minimum serait d’agir avec un peu d’humilité et de respecter la population.
J’ai déjà dit et écrit que je ne suis pas assez à l’aise avec le sudoku sur le portable pour patienter pendant les séances soporifiques du conseil municipal, séances d’enregistrement de points déjà entérinés.
Une chose que pourrait faire l’Écho des Cévennes serait de lire le Mag de Lablachère, numéro annuel, qui d’après Jean-pierre Laporte nous présente les nombreux projets réalisés en 2021 et 2022 Pour ce qui me concerne, je n’en ai pas trouvé un qui soit du fait de la municipalité.
Jean Tonique.
Il est temps de prendre les élections municipales à bras le corps, souvenons nous que pour celles de 2020 nous sommes partis trop tard, avec une liste dont tous les postulants, enthousiastes, n’étaient pas vraiment des candidats. Nous n’avons pas eu le temps de décider nombre de sympathisants à se joindre à nous, et le code électoral étant ainsi fait, il fallait absolument trouver 19 personnes, beaucoup étaient des amis plutôt que des candidats.
Pour ce qui me concerne, si je suis prêt à travailler sur la campagne et le projet, je ne serai pas candidat vu mon âge au moment des élections(82 ans), si je suis encore vivant.
En levée de rideau, je propose une modification de l’ acronyme de notre collectif. Cela peut paraître dérisoire, mais si je suis certain qu’en 2020 il a fait mouche, je pense qu’aujourd’hui on peut faire mieux et coller plus à notre projet.
Je propose E.g.A.l
La calligraphie est différente et non ce n’est pas une erreur de conception, la présence de minuscules et de majuscules est là pour illustrer ce qui nous démarque de nos concurrents d’hier, de demain.
Le sens est différent, « Ensemble gérons Activons lablachère. »
Comme tout le monde :
gérons, là nous sommes face à une évidence, quelle liste ne propose pas de gérer la municipalité, c’est le minimum. Mais ce minimum est hélas notre unique menu depuis les trois mandats de monsieur Laporte. Pour ce qui nous concerne nous ne nous contenterons pas de gérer mais d’administrer.
lablachère deuxième évidence, mais ça fait joli. Par contre le a de lablachère ne sera pas un clocher d’église.
Ce qui nous différencie :
Ensemble, ce n’est pas le mot qui est important, c’est le sens que nous lui donnons.
Nous tenons à nous démarquer, du « ensemble » à la mode de madame Theraube, Voir ici , 1ere adjoint, élue de « l’alternative qui n’a pas fonctionné, laissée par monsieur Laporte en 2014.
Pour E.g.A.l, Ensemble, c’est l’expression d’un triumvirat ou chaque composante est indispensable.
Ce sont d’abords et en premier lieu les citoyens sans lesquels notre projet est vide de sens. Un bulletin de vote jeté dans l’urne, si il n’est pas prolongé par un engagement citoyen, aussi minime soit-il, est du papier gâché, un geste stérile, le champs libre donné aux élus, les meilleurs soient-ils. Nous avons évoqué le Laboratoire des projets en 2020 et bien d’autres outils sont à l’étude pour que fonctionne la démocratie, tâche difficile tant le CGCT est pervers. La politique de proximité et l’engagement citoyen local est ce qui un jour nous permettra de contrôler la politique nationale.
C’est ensuite les élus des listes partenaires. Nous nommons ainsi les listes minoritaires, qui ne sont pas des oppositions, mais des partenaires, représentants d’une partie de la population, respectable dès lors qu’elle adopte les fondamentaux de ce pays qui a énoncé en 1789 les droits de l’homme et du citoyen, suivit à Chaillot en 1948 de la Déclaration Universelle des droits de l’homme.
Et c’est ensuite bien sûre les élus d’EgAl, tous liés par notre objectif, faire que Lablachère ne devienne pas un mouroir, que les comburants de nos actions, de vos actions, soient la solidarité, la culture, l’engagement, le respect de la planète, l’écoute, le respect de l’autre.
Activons.
Terme qui se veut le reflet de notre attitude, Autrement n’était en fait qu’une critique de l’équipe actuelle qui œuvre depuis 2008. Mais ceci n’apportait rien au sens idéologique. Plutôt que de critiquer cette équipe, laissons les citoyens juges des offres qui leurs sont faites.
Aujourd’hui, nous voulons que la municipalité, qui ne peut et ne doit pas être maître d’œuvre en tout, doit être à l’écoute, proposer des outils, des espaces, du temps pour mener à bien des projets initiés par les citoyens, elle doit être présente et partenaire dans tout ce qui ferait de la cité un endroit ou il fait bon vivre, en harmonie avec son voisin, ou les enfants auront de quoi s’épanouir et ou les parents n’auraient pas envie de fuir tant l’offre faite à leurs enfants est misérable. Nous souhaitons inciter, épauler, soutenir tous les projets susceptibles d’apporter de la sérénité, du plaisir, de la joie. Une action « Lire et faire Lire » existe, nous voulons y ajouter « Rire, et faire Rire. », nous voulons être des « faizeux » et non des « diseux »
Pour résumé nos propos, le Graal serait que les foyers, les feux, deviennent des annexes de la municipalité ou plutôt non, que la municipalité soit l’annexe des foyers .
Ensemble, Activons.
Jean Tonique.
Il y a de cela quelques mois, après mon article ICI traitant des magouilles de celui qui après avoir traité Macron de connard, flirt avec LREM, exclu du PS, et qui est aujourd’hui Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion de France, j’ai reçu quelques messages haineux de la part de certains de ses supporters.
Gageons qu’aujourd’hui il connaît le tarif des Œuvres de Gérard Garouste.
Il est rattrapé par la patrouille et le parquet financier s’intéresse à lui. ici
Ses éminents collègues, vont-ils encore régir comme des cons.
Le groupe Renaissance qui pousse des cris nauséabonds quand la gauche est montrée du doigt, va-t-il exiger la démission de ce gars là?
Un présumé innocent de plus en Macronie.
Jean Tonique.
L’ancien grand rabbin de Russie, Pinchas Goldschmidt, opposé à l’opération spéciale de Poutine, a fuit la Russie, courage fuyons. Aujourd’hui il exhorte les juifs de Russie à fuir immédiatement ce pays dirigé par des personnages corrompus, n’accordant aucune valeur à la vie humaine, propriétaires d’un monde taillé à leur mesure, menteurs, manipulateurs. Comme à chaque fois dans ce genre de situation, l’échec entraîne une désignation de responsables, pourquoi pas les juifs ?!
Bravo, mais pour aller ou ? En Israël ? dans ce pays, agresseur, dirigé par une association de malfaiteurs, suprémacistes, ultraorthodoxes et extrémistes religieux, de corrompus, de repris de justice. Un gouvernement qui prône une opération spéciale de conquête de territoires, qui viole les lois internationales.
Peut-on oser encore présenter Israël comme un modèle de démocratie ? Foutaise, démocratie dévoyée par ce régime militaire depuis plus de cinquante ans, et qui depuis peaufine l’installation de colons dans les territoires qu’il occupe illégalement. On comprends mieux la réticence de l’état d’Israel à soutenir l’Ukraine militairement puisqu’il pratique des actions similaires a celles de Poutine.
Pinchas Goldscmidt devrait en même temps exhorter les israéliens, ceux qui ont de la mémoire, des souvenirs, qui sont des humains, qui sont prêts à coexister auprès des palestiniens, et qui souhaitent la laïcité au niveau de l’état, à fuir Israël.
Jean Tonique.
1952, j’ai huit ans, je suis chez nous, 94 rue de Bagnolet, troisième étage, gauche.
La Flèche d’or n’existe pas encore, à la place c’est notre station de train Charonne, combien d’heures avons nous passé sur les rails, après avoir escaladé les murs, à attaquer les trains. La brasserie Karcher étincelle de tous ses cuivres, les chevaux de traits qui en sortent pour livrer les fûts en bois cerclés d’osier, glissent sur les pavés rue des Pyrénées.
Tous les matins les pissotières sont pleines de pains
Quelqu’un frappe à la porte, « Jean-luc, va ouvrir ». Maman est dans le cabinet de toilettes, certainement à poil comme d’habitude, Aliette et Marc sont dans notre chambre. J’ouvre et je tombe nez à nez avec un immense monsieur noir qui tient un carton à la main plein de photos de chats et qui crie « bounana dizitrain », il éclate de rire il a des dents toutes blanches. Je comprends pas, j ‘ai un peu peur, le mec est un géant, je claque la porte, « maman y a un monsieur tout noir sur le palier. »
Ma mère enfile un peignoir et va ouvrir la porte. « Bonjour Monsieur ? »
« Jour mimzelle, bounana dizitrains, c’i les poubelles ! »
« Entrez, Jean-luc, viens voir le Monsieur, c’est lui qui ramasse les poubelles la nuit pendant que toi tu dors »
« Bonjour monsieur, qu’est-ce qu’il veut ? »
« il te dit « bonne année des étrennes », tiens tu lui donne ces sous et il nous donne un calendrier. »
« Au revoir Monsieur , faites attention la dame du dessus à gauche est carrément raciste. »
Il a dû frapper malgré tout au quatrième gauche chez la méchante madame Pergaud qui hurle « fout le camp sale bougnoule, negro à la con, tu schlingues» !
Maman s’écrie . madame Pergaud vous n’êtes qu’une salope doublée d’une pouffiasse dégueulasse. »
Je n’ai pas tout compris mais je vois Aliette ma grande sœur qui rigole comme une dingue sous l’œil ahuri de Marc, mon petit frère qui comme moi n’y comprends rien.
Un jour, nous avons osé avec mon frère lui faire le coup de frapper à sa porte, et de fuir vers le haut, du journal en feu sur le paillasson, journal recouvrant de la merde, que la dame éteint en tapant avec ses pieds. C’est le grand Christian de la bande de Gambetta qui nous a montré ce truc.
Voilà pour vous souhaiter une bonne année, avec tous les trucs qui vont avec, santé, fric.
Mais je vais ajouter:
Au niveau local je ne peux que vous souhaiter de patienter, encore 3 ans et demi à tenir.
Je souhaite que E.g.A.l se mette en ordre de marche afin de proposer en 2026, une alternative municipale crédible, combative, gestionnaire et surtout animatrice sociale.
Au niveau national que souhaiter? Que Macron arrête de décorer, de saluer, d’inviter des assassins, qu’il arrête de vouloir donner des garanties à un homme qui n’en respecte jamais aucune, que la gauche s’affirme, que LFI s’élargisse et se rapproche du monde ouvrier, des sans visages, des petites communes.
Je souhaite que les faiseurs d’opinions et les influenceurs, que les rois de la Realpolitik, j’entends par là les grands financiers, industriels, commerçants, marchands d’armes, je souhaite que tous ces tristes personnages n’incitent pas, au nom de l’opinion des Français, à une désaffection pour l’Ukraine.
Espérons que la vie à 19 degrés ne sera pas trop dure !
Je souhaite que l’Ukraine retrouve sa liberté et son intégrité territoriale, je souhaite que les peuples qui composent la fédération de Russie se réveillent et balayent la clique nauséabonde qui possède le Kremlin. Demain on rase Poutine? mais si ce n’est pas le peuple russe qui le fait, c’est reculer pour mieux sauter.
Je souhaite que tous les régimes totalitaires prennent une claque. L’Iran bouge, la Chine bouge.
Pour ce qui nous concerne, si nous ne sommes pas en dictature, nous la frôlons, grâce au 49/3. La différence est ténue, le 49/3 est utilisé par le gouvernement, pour le bonheur du peuple, qui ne sait pas ce qui est bon pour lui, alors qu’en dictature, c’est le bonheur des dirigeants et leurs coffres qui importe.
Un chèque de 200 euros dans la boite aux lettres, à votre bon cœur messieurs dame, « l’état agit » peut-on lire sur le chèque, oui, l’état agit et les boulangers ferment.
Jean Tonique.
Pauline, élue EgAl, benjamine du conseil municipal de Lablachère, écœurée par l’attitude du maire et de « son » équipe, se débine, mais pas au sens de se dégonfler, non elle s’enfuit, pour échapper à l’ulcère à l’estomac, à la rancœur, à la colère.
Lors de l’entretien que j’ai eu avec Pauline je n’ai entendu parler que de mépris, de misogynie, de séances du conseil municipal soporifiques, ou tout est déjà voté d’avance, d’absence totale de projets sociaux, culturels. Bref, après avoir œuvré, avec les résultats que l’on sait, pour le collège, la déchetterie, l’aire de grand passage, le maire s’offre le luxe d’écœurer une jeune femme de 25 ans et de l’éloigner définitivement semble-t-il de la politique communale. Bravo!
Je n’en suis pas étonné, ayant vécu la chose de 2017 à 2020.
« Comment ça ce n’était pas la même équipe? »
2008, 2014 Mr Laporte est maire, puis, 2014 2020 il est l’instigateur d’une » alternative qu’il a laissée mais qui n’a pas fonctionné », conduite par Mr Tourel. lire ici: tartuffe
Comme en 2017, une démission me propulse conseiller municipal. Mon surnom n’est plus Nounours mais Roue de secours.
Ma nomination au poste de conseiller municipal en remplacement de Pauline Boissin, remplacement automatique et immédiat à réception de la lettre du démissionnaire par le maire, a été effectuée réglementairement en temps et en heures, par le maire et la secrétaire générale.
C’est désabusé que j’entame donc mon mandat sans grand espoir, et je ne vais être vraisemblablement que le témoin d’une municipalité atone, dirigée par un homme qui a manié le « Non A », qui manie l’insulte et l’injure, le chantage, applaudit et suivit docilement par les élus de « sa » liste.
Putain, 4 ans ça va être long.
Jean Tonique.
Dominique Hervo, de la Jaujon expose à Les Vans, à la galerie, 5/7 rue des bourgades. C’est tout le mois de décembre.
Il m’a demandé de ne pas dire que sa peinture était très bonne, donc je ne le dis pas.
En même temps, mosaïques et vintageries.
Quelques oeuvres de Dominique.
Jean Tonique
J’ai oublié dans mon petit papier de parler de notre Shirley Temple ardéchoise, Lisa Diaz.
Née à Sanilhac, d’une mère peintre, d’un père prof de maths et musicien, elle débute alors qu’elle a trois ou quatre ans dans un flm mondialement inconnu, » le trésor des Rutabagos deux ». Avec ses copines Mélusine, Gaelle et Garance, elle traverse les montagnes Ardéchoises, sous une 2 CV, portée à bouts de bras dans une caravane fitzgaraldienne qui cherche le fameux trésor des Rutabagos, des clopes. Plus tard elle réalise des courts métrages, des moyens métrages dont « Ce qu’il reste à finir ». Aujourd’hui, dans toute la France et particulièrement à Aubenas dans le cadre des rencontres du cinéma européen elle présente son premier long métrage, » Libre Garance ». L’accueil, local ou national, est plus que favorable, et nous attendons avec impatience son prochain long métrage, en cours de préparation.
À ce jour de très bonnes critiques, « allo ciné », « télérama », France Inter.. and so on.
Lisa, je te présente mes excuses pour t’avoir zappé dans mon premier article, tu sais que je t’aime.
Jean Tonique.