« On naît seul, on meurt seul »,(Orson Welles), « pour être « tous », en harmonie, entre la naissance et la mort, aimer la vie, aimer les autres devrait suffire »(Jean Tonique)…
Les adeptes de Farenheit 451 n’arriveront pas à m’empapaouter.
Mon papier (Le droit sur la détente, http://jeanluclevecque.fr/le-droit-sur-la-detente/ m’a valu quelques réflexions acerbes et anonymes(croient ils ou croient-t-elles).
Ce qui n’était qu’un petit exercice de détente, dans cette période ou la morosité et la dépression grimpent à une allure folle, vu par ces rétrécis du bulbe mon texte devient un pamphlet machiste prônant la violence faite aux femmes.
Que certaines féministes à œillères, que la « famille pour tous » (pas la mienne surtout), que les cons me lâchent les baskets et continuent à se régaler avec Dubosc, Bigard, ……..
Heureusement que les féministes dont auxquelles desquelles je cause ne sont pas représentatives d’un mouvement qui, tel l’océan, à ses vagues, son flux et son reflux depuis la nuit des temps. J’ai d’excellents souvenirs avec les Pétroleuses du Bvd Saint-Germain qui n’étaient pourtant pas tendres avec la gente masculine.
Le féminisme existait-t-il dans les cavernes, les grottes, le jour de la big érection, nous ne le sauront que lorsque les chercheurs auront terminé l’étude des desseins, des zobjets épargnés par le temps.
Dès que l’écriture existe, qu’elle s’inscrit sur la pierre ou le papyrus nous avons des traces.
De Socrate et Antisthène à BalanceTonPorc, en passant par les Suffragettes, Olympe de Gouze, Simone de Beauvoir, Helke Sander et Sigrid Rüger avec le coup de tomate en 68, Me Too, ni Putes ni soumises, les Femen, les vagues féministes se succèdent ne se ressemblent pas, malgré une revendication commune, la reconnaissance de leur intelligence égale à celle des hommes. Une petite dernière animée par Anne Boistard, Balance Ton Agency, qui s’attaque au harcèlement, aux agressions sexuelles dans les agences de PUB. Dans les agences de pub, alors là tu m’étonnes!
Un certain nombre d’ambiguïtés pourraient être levées par les linguistes.
Quand on parle des humains en général, regroupant les deux genres on dit homme ?
« la déclaration de droits de l’homme ». « la déclaration des droits des humains » serait plus approprié, mais c’est pas beau.
Dans la même devise on lit « et du citoyen ». Nous savons tous que dans ce cas, sont considérés aussi bien les hommes que les femmes, grâce, à cause d’une vieille règle grammaticale, « dans une phrase, le masculin l’emporte sur le féminin ». Règle établie par des « hommes » qui prétendaient que « le genre masculin est plus noble que le genre féminin ». Aucun doute sur le fait que cette règle est pétrie de machisme. Mais comment faire si ce n’est de tirer au sort, de faire un référendum, pour choisir la règle grammaticale la plus appropriée mais surtout qu’on ne vienne pas nous faire chier avec l’écriture intuitive, mort annoncée de la littérature de la poésie. Pour ce qui me concerne la règle grammaticale peut-être inversée, je m’en contrefous.
Mais si ces problèmes peuvent être réglés par la grammaire, la linguistique, qu’en est-il du reste.
Quel reste ? Il y a un problème ? Non tu m’déconnes !
«Te fous pas de ma gueule Tonique me dit Berthe, tu sais foutre bien qu’on cause du blème de légalisation de la femme et de l’homme. Les pets de la dame aux clebs qui vont tomber sur la gueule des zobs le jour ou on va se la péter feront passer la gégène pour une douceur angevine. pas la gégène pour la radio, mais celle chère à Massu pour caresser tes bijoux de famille ».
Bon voilà le problème est posé, et ma première réaction est la suivante :
La parité est un affront f it aux femmes. On dit bien une paire de couilles et pourtant une est plus longue que l’autre !
Il y a longtemps longtemps que les femmes ont montré que leurs capacités intellectuelles valent largement celles des hommes, si je voulais pécho j’ajouterai pervers, « sinon plus ».
Ma deuxième réflexion est qu’aussi longtemps que l’on voudra genrer des situations communes aux deux sexes, on sera toujours dans une attitude de condescendance vis à vis des femmes, ce sera toujours une diversion, un trompe l’œil. On traite à part des problèmes globaux en les réduisant à des problèmes spécifiques aux seules femmes.
Il faut considérer la violence dans son ensemble, celle faite aux « humains », aux animaux, pourquoi faire un cas particulier de la violence faite aux femmes ?. Aucune violence ne doit être acceptée(peut être pourrait-on y inclure les violences faites à la planète). Le milieu familial est celui qui regroupe le plus de violences, aux femmes, aux enfants, aux animaux, aux hommes.
Je me souviens en 2013, à la naissance du mouvement « Black lives maters » m’être indigné, non pas contre le mouvement, mais contre le slogan. J’ai proposé « All Lives Matters ».
Je ne dis pas par là(non pas par là , par là) que les femmes ne doivent pas se battre contre l’attitude de certains hommes, des institutions, de la police dès lors qu’ils les renvoient sur le ring familial avec trop souvent un cercueil au bout du troisième round. Le législateur doit envisager le problème de la violence de façon globale.
De même pour la rémunération et la reconnaissance du travail, pourquoi insister sur « salaire égal pour les femmes à celui des hommes quand elles accomplissent le même travail ». Le traitement global doit se traduire par « à travail égal, salaire égal, quelque soit l’age, le sexe, la religion, le niveau d’études, le statut(nationaux, immigrés, dublinés, apatrides, expatriés, déplacés …..). Régler cette anomalie c’est une façon de combler le soit disant déficit des caisses de retraites.
Encore, il faut traiter les spécificités féminines dès lors qu’elles entraînent une gêne, une dépense, une contrainte qui n’affecte pas directement les hommes. Gratuité de la préparation à la naissance, gratuité des protections hygiéniques, arrêt de travail pour règles douloureuses, véritable congé maternité, avant et après l’accouchement, accompagné d’un congé de paternité égal pour les hommes. Un problème sous-jacent est celui de l’éveil à la vie de nos enfants, on sait ou on croit savoir que les trois premières années de la vie de nos bébés sont primordiales, ils apprennent à maîtriser leur corps, à explorer, ils se mettent en danger, il faut leur apprendre l’autre, et à le respecter. Il serait judicieux de prévoir un aménagement pour les parents, pendant ces trois ans afin qu’ils accompagnent le développement de leur progéniture. On devra ne pas oublier les couples homosexuels. Il faut également une vraie politique de partage des responsabilités, des finances, de logement, dès lors qu’une famille est décomposée.
Dernier sujet que j’aborde, la prostitution.
Comme pour les autres sujets, le problème doit être traité globalement, et bien que la prostitution soit majoritairement féminine, la prostitution est également masculine, transgenre.
J’abandonne le mot prostitution pour le travail sexuel.
Je me souviens d’un de mes amours de jeunesse qui le soir de Noël, au vu de la quantité de mecs dans la rue Saint Denis m’a demandé ce qu’il y avait comme usine dans le coin!
Seule l’hypocrisie empêche de considérer le travail du sexe comme un travail nécessaire.
Dès lors que nous admettons que les individus sont maîtres de leurs corps, le travail sexuel peut exister, mais il doit se faire dans des conditions de libre décision, d’hygiène, de sécurité, ou le code du travail est respecté, ou les travailleurs et les clients (patients?) sont respectés, ou dans certains cas la sécurité sociale peut prendre en charge le coût. La médecine du travail qui soit-disant opère dans les entreprises doit également opérer chez les travailleurs du sexe. Au Pays-Bas, l’assistance sexuelle est reconnue comme un soin. «Les prestations sont parfois remboursées par les assurances sociales des collectivités locales», expliquait François Vialla. Dans son ouvrage «handicaps et sexualités: le livre blanc» , Marcel Nuss explique aussi: «Dans certaines régions, les personnes handicapées peuvent toucher une allocation de la part des services sociaux pour ce type de prestations».
le proxénétisme doit disparaître mais comme d’habitude des entreprises pourront se monter avec des patrons peut scrupuleux, comme il en existe partout dans les entreprises. Dans ce cas, le droit du travail doit s’appliquer.
Là encore une bonne mesure pour diminuer le soit disant déficit des caisses de retraites.
La contrepartie est qu’il y aurait peut être moins de donneur de sperme.
Pouf pouf il y a du taf et voyez vous chers détracteurs, je pense m’intéresser à ce problème autant que vous dans vos petites chapelles rétrécies, ou l’obscurantisme est roi et ou vous vous masturber en ayant honte.
Vous ne m’empêcherez pas de faire des blagues machistes, indivisibles du patrimoine culturel Franchouillard, d’avoir Dard (San Antonio https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_San-Antonio ) dans ma bibliothèque ainsi que les BD de Reiser
Gotlib
de Vuillemin
et de dire des conneries comme « l’égalité des sexes je suis pour et j’en prendrai moi-même les mesures » ou encore “La femme serait vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente.” (Françoise Giroud)
Alors là ma pauvre Françoise c’est monnaie courante, çà l’était déjà de ton temps.
Jean Tenique