Tourel versus Lherminier
Notre exécutif, à Lablachère, vient encore de faire des siennes en publiant un Article 2 dans le Dauphiné d’une indigence à couper le souffle, en réponse à un article 1, construit et argumenté, reproduisant les propos de Madame Bérangère Bastide et Monsieur Lherminier, conseillers départementaux du canton de Les Vans.
l’ article du département tout le monde à le droit d’y répondre mais de grâce en adultes, en élus responsables, avec pour objectif de résoudre un problème et non de savoir qui à cassé le vase à Soisson ou d’avoir la certitude que Jeanne d’Arc était Pucelle!
Monsieur Tourel s’indigne des propos de monsieur Lherminier qui parle de « cour de récréation » . Pour ma part, je trouve que mr Lherminier est très poli, mais passons.
Monsieur Tourel interpelle nommément mr Lherminier en ces termes.
« Depuis 2004 vous êtes conseiller départemental et qu’avez vous fait depuis tout ce temps. » Na nana nana !
Quelle inconscience ! Quelle incompétence, quel manque d’esprit politique de la part de Monsieur Tourel.
Que cherche-t-il, croit-t-il faire avancer sa cause (en supposant qu’il en ait une) en dénigrant les élus. L’exemple du corbeau des Beauzons fait des petits.
Nous disons à monsieur Tourel :
Vous faites appel à vos concitoyens, mais respectez les, ils ont élu monsieur Lherminier en 2004, en 2011 et 2015, dans un canton qui a doublé de volume en matière de population. Son succès est certainement dû à son laxisme et à son goût prononcé pour le « fa niente ». Je vous souhaite d’être réélu aussi souvent que lui (non Eric, là je déconne).
Nous avons contacté mr Lherminier et sa ire est profonde, ainsi que celle de madame Bastide.
Monsieur Tourel, depuis votre large victoire aux élections municipales, notre commune à reçu directement du département, dans les 500.000 euros, les associations et les entreprises ont reçues également des fonds, je pense à la scierie du Varlet qui si je ne me trompe à reçu 40.000 euros.
Si nous pensons que le département va continuer à soutenir les associations, les entreprises de Lablachère, nous doutons fort maintenant que nos conseillers départementaux soient très enclins à nous épauler, feignants qu’ils sont !
Une fois de plus notre exécutif nous discrédite auprès des collectivités territoriales et des représentants de l’état.
Dans le même article Mesdames Theraube, 1 ère adjointe et madame Carrier, 5 ième adjointe et candidate malheureuse face à monsieur Lherminier en 2015, viennent à la rescousse de monsieur Tourel.
Elles laissent entendre que les conseillers municipaux sont en désaccord avec leur Président, qui lors des vœux à la communauté de communes a précisé qu’une délibération aurait lieu à la comcom, fin février. Na nana nana e !
C’est vrai, mais pas dans les termes présentés par ces dames. La délibération en comcom portera sur l’achat ou pas, par la comcom, des terrains du Plan Bernard, permettant l’implantation du collège, dans les délais (2020). Nous ne sommes pas naïfs et savons très bien que si la comcom devait s’engager à acheter les terrains, c’est qu’elle estime que la décision penche très nettement en faveur de Joyeuse.
Mais il restera tout de même, si les achats sont votés que c’est le département qui juridiquement prendra la décision, Lablachère ou Joyeuse.
Je pense que l’affaire est pliée, que l’attitude de l’exécutif de Lablachère, aidé par quelques personnes extérieures, que les surcoûts liés aux problèmes Eau, EDF, réseaux divers, voie douce transports (90000 euros annuels) ne jouent pas en faveur de La Raze, au niveau du département. Il faut noter qu’à l’origine ces arguments n’existaient pas en terme de concurrence, puisqu’il n’y avait qu’un site de retenu.
Il est certain que la délibération de la comcom est lourde de conséquences, nous sommes maintenant convaincus que le débat se résume à :
Achat des terrains du Plan Bernard = implantation du collège possible en 2020 à Joyeuse.
Refus de l’achat des terrains de Plan Bernard = renvoi aux calendes grecques du financement du collège et de son implantations à Lablachère ou ailleurs.
Monsieur Tourel a eu le culot de nous demander, à Eric Boissin et à moi, de nous positionner.
Voilà un monsieur qui se vante de ne pas lire nos courriers et qui veut tout à coup savoir ce que nous pensons.
Ce que nous pensons est très clair et lui a déjà été notifié.
Notre position est simple, pragmatique :
le collège doit ouvrir ses portes en 2020, ou que ce soit dans le respect des élèves, des professeurs et des finances et nous ne voyons aucuns inconvénients à ce que le collège s’implante au Plan Bernard.
Les décideurs doivent tout mettre en œuvre pour cet objectif, sous peine de report aux calendes grecques. Agissons en élus responsables avec en tête les gosses, leur culture, leur confort et leur sécurité et donc oui, sortons des querelles de clochers, sortons des cours de récré, des films de Don Camillo.
Eric Boissin CM et Jean-luc Levecque CM IAF.