PIE suite.

J’ai beaucoup de mal à me détacher de cette affaire, j’imagine l’enfant qui doit être perdu. Va-t-il développer une haine pour ces adultes, irresponsables ou va-t-il au contraire s’armer et se construire. Je m’attendais à tout de la part de cette majorité (en sièges) mais pas à ça. N’ont-ils pas d’enfants, de petits-enfants ? Sont-ils si obnubilés par leurs petits pouvoirs qu’ils en oublient leurs devoirs, pourquoi ont-ils été candidats aux municipales ?                                                                                                              Il faut vite s’occuper de ce garçon pour transformer son désarroi en victoire sur la bêtise, il faut qu’il comprenne que lui est dans le vrai. Tout ce qui ressort du message de ce garçon est partagé par des millions d’enfants,  d’étudiants, en mal de contacts sociaux, Macron offre une séance de thérapie aux étudiants, le maire lui réprimande une initiative citoyenne. Je ne dis pas que ses demandes sont à satisfaire ou pas, je dis qu’il faut en débattre entre parents, personnels et enfants.

J’ai recensé quelques citations à méditer.

 

« Toute méchanceté vient de faiblesse ; l’enfant est méchant que parce qu’il est faible ; rendez-le fort, il sera bon ». Jean-Jacques Rousseau.                                                      « Il est beaucoup plus facile pour un philosophe d’expliquer un nouveau concept à un autre philosophe qu’à un enfant. Pourquoi ? Parce que l’enfant pose les vraies questions« . Jean-Paul Sartre.                                                                                             « La seule manière de sortir de la violence consisterait à prendre conscience des mécanismes de répulsion, d’exclusion, de haine ou encore de mépris afin de les réduire à néant grâce à une éducation de l’enfant relayée par tous« . Françoise Héritier »                                                                                                                  « J’appelle éducation positive ce qui tend à former l’esprit avant l’âge, et à donner à l’enfant la connaissance des devoirs de l’homme« . Jean-Jacques Rousseau     « L’enfant nous demande de l’aider à agir tout seul. » Maria Montessori.              « L’enfant qui participe à une activité qui le passionne se discipline automatiquement ». Célestin Freinet                                                                                                        « L’enfant est le père de l’homme » Wordsworth                                                            « Par toute son éducation, par tout ce qu’il voit et entend autour de lui, l’enfant absorbe une telle somme de sottises, mélangés à des vérités essentielles, que le premier devoir de l’adolescent qui veut être un homme sain est de tout dégorger‘. Romain Rolland                                                                                                                   « L’enfant qui ne joue pas n’est pas un enfant, mais l’homme qui ne joue pas a perdu à jamais l’enfant qui vivait en lui et qui lui manquera beaucoup« . Pablo Neruda                    »

 » Un enfant qui ne peut s’exprimer jeune arrachera des pavés dès qu’il sera assez fort pour nous les foutre sur la gueule« . Madame Pongron.

Un peu de poésie,

« Pourtant, sous la tutelle invisible d’un Ange,
L’Enfant déshérité s’enivre de soleil,
Et dans tout ce qu’il boit et dans tout ce qu’il mange
Retrouve l’ambroisie et le nectar vermeil ». Charles Baudelaire

Un peu de sourires.

Sachant que dans le règlement intérieur de l’école publique de Lablachère il n’y a pas de restrictions à la tenue vestimentaire des garçons écoliers, j’ai encore trouvé quelques fringues qui peuvent les intéresser

                                                                

jean-luc levecque

Une P.I.E survole Lablachère.

Une P.I.E (Pétition d’Initiative Écolière) adressée au Maire de  Lablachère, responsable du  fonctionnement de la cantine.

Le document étant flou, je le reproduis in extenso.

 

                                                              Pétition

« Comme la cantine et notre seul moment de la journée pour rire et ne pas travaillé nous voulons avoir le droit de parler sans ce fair punir.
Nous voulons aussi que toute la cantine ne ce fasse pas punir quand une seul table fait du bruit.
Nous aimerions aussi tous sortir a peu près en même temps. »

 

Voilà l’appel au secours, naïf mais éloquent, qu’un jeune élève (10 ans je crois) de l’école publique de Lablachère ose adresser aux adultes qui l’entourent, suivi en cela par une cinquantaine d’écoliers qui ont signé la pétition. (Les signatures ont été retirées du document reproduit).

Ce gosse à envie de rire, de parler sans se faire punir, de n’être pas puni quand d’autres sont responsables de troubles, et il voudrait pouvoir être avec ses potes. Nous l’aimons pour ça, il est enfant mais responsable et dans cette période difficile et incompréhensible pour ces jeunes esprits, il nous balance sa détresse à la gueule.

Devant un tel appel on peut imaginer que le Maire, responsable du temps méridien, soucieux du bien-être de « ses » administrés, va réunir les élèves et les parents pour étudier le problème.
NON,le maire se contente de déléguer un adjoint pour régler le problème.

Ce dernier convoque le rédacteur de la pétition, l’isole et seul avec lui, le sermonne concluant par de petites tapes sur la tête. Point final.

«  Même si la loi ne précise rien, les juges et la jurisprudence nous imposent de ne pas rester seul avec un enfant. Sinon, comment prouver son innocence face aux accusations du mineur ? ».

Comment voulez vous que cet enfant, fasse confiance aux adultes, quand après s’être exprimé en des termes polis, après avoir exprimé son mal-être, il n’obtient que réprimandes pour son action, mais rien sur le fond.

Voilà ce que l’on peut lire dans les dossiers de l’éducation nationale.

La cantine, outre sa vocation sociale, a une dimension éducative. Le temps du repas doit être pour l’enfant:

-Un temps pour se nourrir,
-Un temps pour se détendre,
-Un temps de convivialité.

Les agissements de certains,  écoliers ou personnels, peuvent rendre le temps du repas insupportable, aussi bien pour les écoliers que pour le personnel.

Il convient donc que ce temps soit géré à l’aide d’un règlement intérieur, rédigé par le Maire, après échanges entre le personnel, les écoliers les parents d’élèves, avec en priorité, le bien être des enfants.

Ce règlement intérieur doit comporter quelques paragraphes classiques :

Rôle des adultes.
Objectifs principaux.
Règles de bonne conduite.
Discipline et sanctions

Il doit être signé par les parents, les élèves qui vont à la cantine.

Pour ce qui me concerne, je souhaite que les conseillers municipaux de la liste EGAL interpellent le maire au sujet de cet événement regrettable, exigent la publication du règlement intérieur gérant le temps de la cantine, et exigent les qualifications du personnel encadrant les repas. Il serait bon bien sûr que les élus de la majorité (en sièges) prennent leurs responsabilités et s’associent à cette démarche, mais là faut pas rêver.

Je souhaite que les parents d’élèves, soucieux du bien être de leurs enfants, interpellent le Maire et qu’il fasse des excuses aux élèves, que des sanctions soient prisent envers le conseiller dont la conduite est indéfendable.

J’envoie ce texte à toutes les personnes concernées.

Jean-luc Levecque

Dans la rubrique on peut sourire:

je viens de lire le règlement intérieur de l’école publique de Lablachère et au niveau vestimentaire on peut lire :

g) Les élèves doivent porter une tenue vestimentaire adaptée et correcte pour se rendre à l’école : les talons hauts, semelles compensées, nu-pieds non tenus au talon (tongs, crocs), dos-nus, mini-jupes, tee-shirts courts laissant apparaître le ventre, décolletés, sont interdits.

Vive la parité, faut-il croire que l’école publique de Lablachère n’est qu’une école de filles ?

Les garçons vous pouvez venir habillé comme vous voulez. Quelques idées.