Il était un Ardéchois, né à Annonay, ce qui le prédisposait à en devenir maire, qui pourfendait les escrocs, attaquait le lien trop fort entre l’argent et la politique, proposait un texte en 2009 pour améliorer la transparence des financements de la vie politique. qui dénonçait l’attitude de François Fillon qui reçoit des costumes. Bref il est le chevalier blanc et traite Macron de « connard ».
Homme vertueux, il est alors au parti socialiste.
Mais comme beaucoup de ses petits camarades ambitieux, en honnête homme qu’il est, il rejoint LREM, certainement pour continuer son œuvre de nettoyeur.
Le petit Monarc, qui ne s’entoure que de gens vertueux, comme Ben alla, Laetitia Avia, François de rugy, Ferrand, Griveaux et tant d’autres, recrute ce jeune homme pour en faire un secrétaire d’état chargé de la fonction publique. Et ce n’est pas parce que ce jeune homme a traité Macron de « connard », qu’il ne fera pas un bon LREM. Le petit homme propre est alors exclu du PS.
Mais v’là ti pas que Mediapart souffle sur la braise et qu’une vieille affaire de cadeaux d’une entreprise vient gâcher la belle image du chevalier blanc.
l’affaire est banale, un marché passé par la mairie d’Annonay à une boite déjà célèbre, la Saur est récompensé par un cadeau au maire, Mr Dussopt, perso, à savoir deux lithographies d’Edouard Garrouste.
La faute dévoilée, est classiquement accompagnée de mensonges, « c’est le cadeau d’un ami, » dit Dussopt, il ne » connait pas la valeur des litho », malgré ses twit élogieux sur Garrouste dont il dit qu’il est le plus grand peintre du monde.
Bref Dussopt admet enfin, que ce n’est pas le cadeau d’un ami, mais un cadeau d’entreprise parmi tant d’autres. Il promet aujourd’hui, ayant « oublié » de les déclarer à la déontologue de l’assemblée nationale, de les restituer pour éviter toute polémique. Bravo.
En attendant, tous ces petits LREM qui sont pris la main dans le sac sont toujours là.
Voilà, un de plus dans le panier de crabes, mais le problème, qui me semble plus grave c’est que les patrons d’entreprises, les lobbyistes, savent qu’ils peuvent se permettre ce genre de pratique, en toute impunité, quand seront-ils traité comme des voyous, quand iront-ils rejoindre les voleurs de mobylettes dans nos belles prisons?
la pancarte du jour:
« confier l’état à un banquier, c’est comme donner les clefs de la cave à un alcoolique ».
Jean Luc