En substance Victor Hugo disait ;
« Pas d’injures à ces malheureuses que vous achetez dans la rue. Souvenez vous qu’elles sont là poussées par la faim. Elles ont choisit le ruisseau plutôt que la rivière ».
et un autre dont je n’ai pas le nom en tête.
« Il n’y rien de plus odieux que de traiter une prostituée de pute » (?)
Bien sûre ces citations sont au féminin.
Souvenons nous de ces femmes, femmes d’ouvriers, qui n’arrivaient pas à joindre les deux bouts, et qui se prostituaient en cachette de leurs maris (qui bien souvent faisaient semblant de ne pas être au courant. On les appelait les « étoiles filantes ».
Une première mesure pour que la prostitution diminue est que personne n’ai faim, froid et que tous puissent se loger décemment. Que les étudiants aient de quoi vivre sans avoir à se prostituer chez chez les Maques do. J’ai le souvenir au bout de la rue St Denis, dans le renfoncement, que dans un bar qui si je me souviens bien s’appelait « Le Phare », se prostituaient des étudiantes, fallait voir leur détresse, leurs yeux pleins de pourquoi? Avec trois copains, ils se reconnaîtront, Didier et Dominique, nous avons avec nos modestes moyens, financé une d’entre elles qui a abandonné cette pratique en échange de rien. Avec une fin très film Américain ou la belle s’est prostituée légalement en épousant un riche Louchebem des halles.
Une des solutions donc également c’est la solidarité.
Une troisième mesure est que les salaires soient décents.
Une quatrième mesure est que la culture prenne beaucoup plus de place dans l’éducation, la socialisation.
Mais en attendant, un petit texte pour énerver un peu plus quelques bien pensants.
La France Insoumise, donc par extension le parlement populaire, l’union populaire, NUPES, Le Nouveau parlement populaire, (faites le tri), me semblent bien timide au sujet de la prostitution. Timides ou soumis aux diktats des bien pensants, défenseurs d’une morale d’un autre temps. Mi-pute mi-soumise ?
Un constat :
La pénalisation de la prostitution n’a jamais rien donné et ne donnera jamais rien.
L’être humain à besoin d’éjaculation, de plaisir sexuel, (rappelons à nos chers lecteurs que l’éjaculation peut être masculine ou féminine, sous des formes différentes mais que les deux formes aboutissent à l’orgasme).
Des études chez l’homme ont montré que l’éjaculation (21 par mois) est un facteur de prévention de la prostate. Quand verrons nous sur les paquets de préservatifs, « Follar puede salvar » « baiser peut sauver ». L’étude comme de bien entendu ne s’intéresse pas aux femmes.
Posologie de ce médicament qu’est l’éjaculation :
Avec une ou un partenaire. Rappelons que l’éjaculation n’est pas le seul but, que le plaisir de l’autre doit être égal à son propre plaisir.
Par masturbation :
Elle lutte contre le stress
Elle permet de décupler le plaisir en duo
Elle permet de mieux connaître son corps
Elle prévient le cancer de la prostate
Elle agit comme un anti-douleur
Elle « soigne » l’éjaculation précoce
Elle lutte contre l’impuissance
Par appel à des « professionnels ». C’est curieux, quand on parle des prostitués on dit « professionnels », mais on refuse d’en faire une profession. (Y a quelque chose qui cloche là-dedans, j’y retourne immédiatement). Rappelons également que la prostitution est aussi bien masculine que féminine que transgenre. Mais pour une fois le féminin l’emporte sur le masculin.
L’ultime conséquence de l’abstinence non voulue, trop souvent répétée, est l’agression sexuelle sur des adultes, des enfants, des animaux.
Ben alors que fait-on ?
La première chose à faire est d’aider les enfants à découvrir leurs corps et pas à coup de grandes lèvres qui sont deux replis de peau situés de chaque côté de la fente vulvaire, et qui recouvrent la zone qui s’étend entre le vagin et l’anus. Recouvertes de poils pubiens dès la puberté, les grandes lèvres entourent les autres organes génitaux externes comme le clitoris ou les petites lèvres pour les cacher et les protéger. Les petites lèvres qui sont également des petits replis de peau cachés par les grandes lèvres. Cependant, à l’inverse de celles-ci, elles n’ont pas de poils. Elles protègent l’entrée du vagin. Durant le rapport sexuel, les petites lèvres se gonflent et activent les sécrétions vaginales. Elles s’imprègnent alors d’un liquide lubrifiant qui facilite la pénétration. Le clitoris qui est un organe situé en haut des petites lèvres. C’est un organe très sensible doté de nombreuses terminaisons nerveuses, ce qui le rend particulièrement sensible à l’excitation sexuelle et au plaisir. Le clitoris est constitué d’une partie externe et une partie interne. Dans son ensemble, sa taille est d’environ 10 cm.
La partie visible, située dans la vulve, au sommet des petites lèvres, permet de distinguer le gland du clitoris. Le gland a une forme conique et est recouvert d’un petit capuchon, fait de peau très fine.
Il mesure en moyenne 4 à 6 mm de long avec un diamètre environ de 5 mm. Le reste du clitoris est caché : il est composé de 2 corps caverneux, et de deux corps spongieux, situés sous les petites lèvres, qui répondent à l’excitation en se remplissant de sang, en se redressant et en durcissant. Le méat urinaire qui est l’orifice par où l’urine est évacuée. L’hymen qui est une fine membrane qui ferme partiellement l’entrée du vagin. Le passage laissé ouvert permet aux règles de s’écouler. Cette membrane est souvent rompue lors du premier rapport sexuel ou de la première insertion d’un tampon.
ÇA VOUS A FAIT CHIER, C’EST PAS TERMINÉ, PASSONS AUX MECS.
Avec le scrotum et ses bourses qui contiennent les testicules les testicules (ou gonades mâles), qui sécrètent des hormones mâles ou androgènes, dont la testostéronequi contribue au développement des organes génitaux. Ils élaborent également les spermatozoïdes, l’épididyme, qui mesurerait 6 mètres, déroulé, situé à l’arrière du testicule. Il reçoit les spermatozoïdes que ce dernier lui envoie et les redirige vers le canal déférent le canal déférent est un fin conduit dont la partie extra-abdominale est incluse dans le cordon spermatique. Il pénètre dans l’abdomen à travers l’orifice inguinal jusqu’au canal éjaculateur, à l’entrée de la prostate. Son rôle est de transporter les spermatozoïdes vers les organes internes, puis vers la vergea ou pénis est lui-même constitué de l’urètre , conduit véhiculant l’urine lors de la miction et le sperme lors de l(éjaculation, un corps spongieux qui entoure l’urètre les corps caverneux, deux organes érectiles, flaccides à l’état de repos, qui deviennent rigides à l’érection, grâce à l’afflux de sang, Le pénis se termine par le gland, une partie renflée recouverte par un fourreau de peau, appelée prépuce. Les vésicules séminales, situées dans la partie terminale des canaux déférents, sont deux poches se trouvant à l’arrière de la prostate et de la vessie. Elles fabriquent un plasma séminal visqueux et alcalin qui va constituer le sperme, avec les sécrétions prostatiques et les spermatozoïdes. La prostate est une glande positionnée sous le col vésical et qui entoure l’urètre. Elle participe à l’élaboration du sperme. Et enfin les glandes de Cowper, également appelées glandes bulbo-urétrales, sous la prostate, produisent une sécrétion épaisse appelée liquide pré-éjaculatoire, qui nettoie l’urètre juste avant l’éjaculation.
Çà vous à fait chier ? Alors imaginez nos petits, devant autant de poésie !!!!
Réservons tout ça pour la culture générale, les ados, les adultes, les futurs médecins et apprenons à nos petits le plaisir, le sien et celui de l’autre. Apprenons leur à ne pas avoir besoin de films pornos.
Il est bien évident que l’accompagnement à la découverte de la sexualité ne résoudra pas tous les problèmes, la nature est ainsi faite que tous les individus ne trouvent pas de partenaires, sont sujets à des pulsions pas toujours contrôlables.
Nous avons vu que dès lors que le besoin d’éjaculation n’est pas satisfait de façon régulière, conviviale, il peut l’être par la masturbation, mais sans honte, l’appel à des « professionnels » du sexe ou par l’agression sexuelle. On retrouve ces trois possibilités dans tous les milieux et plus particulièrement dans les milieux ou le célibat est un principe. L’insatisfaction sexuelle amène souvent les adultes à se rabattre sur les enfants et là encore certains milieux y sont plus favorables que d’autres, (églises, patronages, colonies de vacances, écoles, scoutisme, sports, familles, entreprises…).
Il est primordial d’offrir à ceux qui ont décidé de vivre de leur corps ou de satisfaire le corps des autres, de le faire dans un cadre légal, contrôlé, au même titre que n’importe quel métier.
Les travailleurs du sexe, si ils peuvent amener, même dans le cadre médical, un peu de sérénité, ne seront bien sûr pas la solution aux crimes perpétrés par des personnes gravement perturbés et qui considèrent l’autre comme une proie à dévorer. Dans ce cas la solution est entre les mains des services sociaux, de la justice, des citoyens, de la famille, de la psychiatrie et dans ces domaines, le chemin est encore très long, ne serait-ce que par la façon de traiter les plaintes de personnes ayant été agressées sexuellement. Trop souvent les plaintes terminent à la poubelle et le plaignant retourne dans son foyer avec parfois, la troisième fois un cercueil en guise de lit.
Le proxénétisme pourrait reculer, mais bien sûre des entreprises seront immédiatement crées, avec des patrons peu scrupuleux, comme dans n’importe quelle entreprise et dans ce cas le droit du travail pourrait intervenir.
J’attends de LFI qu’elle se positionne clairement à ce sujet, comme celui de la drogue d’ailleurs !
Jean Tonique.