« Désolé, nous n’avons pas le temps, le plus urgent c’est l’élection présidentielle ».
Au vu du silence assourdissant dans les allées des candidats, j’imagine cette phrase, acceptée par tous.
Le 8 décembre 2020, dans la plus grande opacité, souhaitée par le dictateur Al Sissi, et orchestrée par le Président Macron, ce dernier a décoré du plus haut grade de la légion d’honneur, le dictateur d’un des régimes les plus durs du monde. Cette tache indélébile sur le quinquennat Macron, qui la dénonce ? ou sont les politiques ? les candidats ? tous farouches défenseurs des droits de l’homme ?
Aujourd’hui, il ne se passe pas une journée en Égypte sans des tortures, des emprisonnements arbitraires des procès bidons, des disparitions.
Cette légion d’honneur est à la gloire du sang versé par Al Sissi et est une infamie perpétrée par le président de la république des droits de l’homme. Bien sûr je n’oublie pas que le sort des ouvriers de l’armement français dépend en partie de l’Égypte notre plus gros client en matière d’armement.
Femmes, enfants, opposants, LGBT, tout le monde y passe. On estime à 75000 personnes emprisonnées arbitrairement, pour le repos matinal du grand décoré.
La première vague des infections présidentielles semble démarrée, quelques postulants à la candidature sont connus, d’autres pressentis. Combien seront présents le 26 février 2022 ? (Clap de fin pour le dépôt des candidatures :Les candidats peuvent récolter les parrainages jusqu’au sixième vendredi avant le premier tour de scrutin. Ils doivent les transmettre, avant 18 heures dernier délai, au Conseil constitutionnel le 26 février.).
Il faut noter que la présence officieuse de candidatures à la candidature n’empêche pas les bouffons du roi de faire des sondages, bien orientés comme il y a six mois avec des sondages de deuxième tour entre Le Roi et L’horrible. Il faut L’horrible au deuxième tour, il y va de la survie des Marcheurs et de leur Empereur, épuisés et les godasses trouées.
L’épidémie bat son plein, la souche d’origine, le Macron 2017 sera vraisemblablement présent, invariant. Vraisemblablement dites-vous, oui ! N’oublions pas sa petite phrase énigmatique, passée à l’as bien sûr par tous les bouffons médiatiques du roi lors d’une émission à la télé en ligne BRUT.
« Peut être que je ne pourrai pas être candidat. Peut-être que je devrais faire des choses dans la dernière année, dans les derniers mois, dures parce que les circonstances l’exigeront et qui rendront impossible le fait que je puisse être candidat. » Émission du 9:44 AM · 5 déc. 2020
sur BRUT, chaîne de télévision numérique Le courageux gaillard s’est donc offert une porte de sortie, tout prêt à pondre des conneries indispensables pour les patrons, les riches, uniquement pour sauver son orgueil et son carnet d’adresses au cas où il se sentirait menacé. Mais non, je suis con, c’est bien sûr, pour notre bien-être et notre santé,
Ce bouffon ne se rend même pas compte qu’il a tous les arguments pour ne pas se représenter, aucune mesure, promesse de campagne tenue, gilets jaunes, Grand Débat foireux, retraite, hôpital, justice, éducation nationale, police, tout foire, gestion erratique d’une crise sanitaire, gouvernement fantôme. Le petit bonhomme continue avec son air suffisant à nous prendre pour des cons.
Et puis il y a les variants.
Dans les variants, deux variants dont un, fangeux et féroce, qui se propagent trop vite, nés dans les laboratoires de l’extrême-droite, contaminant,violents, et qui trouveront oreilles attentives aussi longtemps que la justice, que le Conseil Constitutionnel, que les partis politiques Démocratiques, Laïques ne feront pas leur boulot, ne retrouveront pas l’oreille, les oreilles, des milieux populaires, oubliés de tous, héros momentanés des populistes.
Et puis il y a La Pécresse-2021, variant LR de la Pécresse-5/6/2019. Elle quitte LR, et Pénélope acharnée elle tricote lentement sa pelote et ne lésine pas ses efforts. Attend-elle son héros, le Zarkoz2? Non c’est elle qui revient en force, seule, une carrière bien remplie derrière elle, elle revient dans le giron, pour participer et gagner à la primaire d’investiture LR, épisode final des efforts de Christian Jacob pour recréer la Droite dite Républicaine.
Ce n’est pas ma tasse de thé, loin de là, mais il semble que ce variant soit le seul capable de nous dégager de la souche Macron, née dans les années 2017, grâce à l’effondrement juridique de la souche Fillon et de la souche auto destructrice de la Gauche-stupide et désunie.
Quelques gauchos, variants légers, sont présents, qui profitent simplement de la possibilité, pendant le quinquennat (stupide) d’avoir la parole (sur les médias qu’ils conspuent) et exposer leurs idées.
Quelques un à droite également.
Enfin 4 variants agonisants, de gauche, qui malgré tout comptabilisent ensemble 24 % des intentions des votes au premier tour, aidés par les petits variants gauchos.
Une caractéristique à tous les variants, c’est leur ADN, inconnu à ce jour sauf pour la souche LFI qui en publie un, l’Avenir en commun, précis, écrit, en librairie, vendu, depuis les dernières pestilentielles de 2017 et bien avant encore. Un nombre impressionnant de spécialistes médiatiques vouent Mélenchon aux flammes de l’enfer, mais ne croyez pas qu’ils ont lu le programme dont il n’est que le porte-parole. Certes aidé par les médias Jean-luc Mélenchon s’est légèrement grillé, mais que choisir entre « casses toi pauv’ con », « »Il suffit de traverser la rue pour trouver un job », ou encore « la République c’est moi ».
Je persiste et signe à savoir que Mélenchon, accompagné, contrôlé par le programme AEC et LFI, est le personnage le plus audible, intelligent, tribun, politique qui nous est offert, pour aller vers une sixième République. Hélas LFI s’est éloigné des couches populaires si tant est qu’il en eût un jour la proximité et Mélenchon est trop en avant, au détriment du programme l’AEC.
À ce jour mon vote, si je vote, ira à Mélenchon au premier tour, ou Pécresse si la chance de dégager le Roi penche de son côté, et dans ce cas ce serait la première fois que je voterai contre quelqu’un, mais ma colère est telle, et ma haine de ce bouffon élevé hors sol, dans un coffre-fort est si forte, que je ferai contre mauvaise fortune bon cœur. C’est la première fois qu’un Président de la Veme République arrive à me donner la nausée, même Mitterand, inventeur du FN en 1984, et fossoyeur de la gauche ne m’avait pas fait ça. Ceci étant dit, depuis le congrès d’Épinay en 1971 et la main-mise de Machiavel sur le « nouveau parti socialiste », je n’ai plus voté, sauf aux municipales, confiant que c’est à partir des communes que tout peut être réinventé. Mais alors quel boulot !
J’ai lu dans un compte-rendu d’une séance du conseil municipal que le maire de Lablachère ne proposerait aucun parrainage.
Cette information pourra être vérifiée, la liste des parrainages étant publiée par le conseil constitutionnel.
Mais le problème n’est pas là.
Monsieur Laporte, citoyen, pourra voter pour le candidat de son choix au jour des élections présidentielles.
Pour ce qui est du maire de Lablachère, le problème est différent, surtout dans la configuration actuelle.
Sa liste a gagné les élections municipales, mais seulement un inscrit sur quatre a voté pour lui, et avec notre mode de scrutin il obtient 75% des sièges au conseil.
Il me semble donc que le maire, avec l’humilité qui le caractérise, devrait ouvrir un débat avec la population qu’il représente pour entendre le choix majoritaire des citoyens quand au parrainage.
À minima, cela mérite un débat au conseil municipal, même si ce conseil n’est pas le reflet de la population.
Dans le compte-rendu du 12/10/2021, dans la rubrique Questions diverses, au chapitre Demande de parrainage candidats élection présidentielle, nous pouvons lire un laconique « Le maire ne donnera aucune suite aux demandes de parrainage des candidats à la présidentielles ».
Il y a-t-il eu débat ? Nous ne le savons pas, le maire refusant toujours la rédaction du procès-verbal.
Je considère, sans information supplémentaire que l’attitude du maire ne correspond pas à ses déclarations de « transparence, information, démocratie » et « de représentant de tous les citoyens de Lablachère », qu’elle frise l’abus de pouvoir, peut être pas juridiquement ? mais moralement !
Je souhaite qu’un(e) élu(e) de la liste EGAL, demande l’inscription à l’ordre du jour du prochain conseil municipal, d’un point
« parrainage pour les présidentielles ».
Parrainage ou pas ?
Si oui, qui ?( Cette question ne peut être abordée que lorsque tous les candidats seront déclarés. Actuellement il en reste un et non des moindres qui ne s’est toujours pas déclaré, qui nous prend pour des cons en utilisant actuellement les moyens de l’état pour faire campagne, qui c’est ? Non ce n’est pas le plombier.).
Jean-luc Levecque
N.B: copie de cet article à tous les conseillers.
Macron est aux abois, « Alerte, l’Horrible descend dans les sondages ». Comment va-t-il l’aider à remonter ?
Mitterrand n’est plus là pour aider le RN.
Panique, si les LR trouvent un terrain d’entente, LAREM à la trappe.
Petite musique qui s’échappe des communicants de LR, « nous sommes les seuls à pouvoir vous débarrasser du monarc ».
À moins d’un revirement des candidats dits « de gauche », qui totalisent en ordre dispersé plus de 32 % des intentions de vote, ce sera hélas le scénario. Sans l’aide du monarc, l’horrible va continuer à plonger, et nous aurons un deuxième tour LR, Macron. Quel choix !
Nous savons que les intentions de votes ne s’additionnent pas totalement, quand on parle de candidature unique, mais 32 % à la gauche divisée, c’est quand même confortable.
Dans les deux dernières années, j’ai proposé de faire fi des différences, pour les présidentielles, et de se regrouper derrière un(e) candidat(e) unique, avec pour seul objectif la 6e République, pour ensuite, fort des nouvelles institutions républicaines, exprimer ses différences. Je me suis fait sermonné par les LFI et le choix fût inverse, d’abord affirmer les différences, ensuite perdre les élections.
J’avais bien sûr en tête « L’Avenir en Commun », le programme de LFI. Hélas LFI a fait cavalier seul, (comme les autres). Mélenchon l’a avoué à Valence, « nous avons attendu, nous avons attendu ». Non, il ne fallait pas attendre, il fallait négocier, combattre, expliquer sur le thème unique de la 6e République, indispensable si nous voulons éviter la monarchie. Le porte parole de LFI, dans ce même discours, va sortir cette connerie monumentale, « nous gagnerons en convaincant les abstentionnistes ». Poudre aux yeux, la référence aux abstentionnistes des élections intermédiaires ne vaut rien quand on parle de Présidentielles, élections favorites des Français ou le matelas des abstentionnistes va de 15,2 % au plus bas, à 28,4 % au plus haut(2002).
Si LFI veut être au second tour, c’est donc, en partant du plus bas taux, tous les abstentionnistes qu’il faut convaincre, et en partant du plus haut taux , c’est 17,01 % qu’il faut convaincre, ramenant le taux d’abstentions à 11,4 % ce qui est bien sûr impossible, à mon sens.
Je voterai néanmoins pour le porte parole de L’Avenir En Commun, qui se présente aujourd’hui au titre de l’Union Populaire, en faisant disparaître le phi de ses affiches. (À ce jour LAEC est le seul programme publié et issu d’une consultation populaire).
Union populaire oui, mais avec qui ?
Comme dirait Albert Meslay, « je me retourne et je me grime en Mélenchon », « voilà, Mélenchon jeune : « Union populaire avec qui, avec moi ! ».
Après avoir vécu des élections monarchie contre extrème-droite, aujourd’hui changement de cap probable, la droite contre la monarchie. Un choix ? Oui, celui de la merde des prochaine années.
Pauvre France, Charles Trenet écrirait-il encore « Douce France »?
Pauvre PS.
Pour gagner quelques voix, qui ne suffiront pas, Hidalgo propose de doubler les salaires des profs. Promesse électorale démagogique.
Le point d’indice des profs est gelé pendant sept ans jusqu’en février 2017 ou il est revalorisé et à nouveau gelé depuis.
Il serait plus utile, après que les profs aient récupéré le gel de leur point d’indice, par une augmentation réparatrice et chiffrée, de créer des postes, des classes, réduire les effectifs des élèves par classe, donner des moyens aux enseignants et de revoir le système d’enseignement encore très inégalitaire. En un mot redonner de la dignité et du respect, aux enseignants, aux élèves, comme aux parents.
Jean Tonique.
En 2014 le Jury de Déontologie Publicitaire a oser fustiger les services d’autopartage Autolib’ et BlueLy, Renault pour sa Zoé, pour des annonces mettant en avant et de façon discutable le caractère écologique de leurs bagnoles.
Même si vous ne savez pas ce qu’est un MJ, le rapport entre la fabrication d’un véhicule à énergie fossile et un véhicule électrique est de 1,7. 70000 MJ contre 120000MJ.
En termes de CO2, un véhicule électrique pour compenser le surcroît émis lors de la fabrication. doit parcourir (en France) au moins 40.000 km , c’est marrant derrière on entend une petite musique à la gloire du nucléaire.
Le recyclages des batteries mortes est une vrai galère écologique.
Le Congo futur roi du pétrole ? la République Démocratique du Congo assure 60 % de la production mondiale et détient 50 % des ressources en Cobalt, le métal précieux roi en matière de véhicules électriques..
La production des métaux précieux nécessaires passe par l’extraction minière, très polluante localement (les déchets solides et liquides sont rejetés dans les cours d’eau) et qui implique des dommages importants dans les sols et eaux, avec de graves conséquences sanitaires sur les populations environnantes, souvent employées à vil prix dans ces mines, avec des conditions de travail épouvantables. Ceci dit on s’en fout, c’est pas chez nous.
Les gros bug électriques sont à prévoir, au moment de recharges massives.
L’impact écologique n’est pas le même d’un pays à un autre, tout dépend du mode de production de l’électricité. En Allemagne c’est 160000km qu’il faut faire pour que le véhicule électrique soit à égalité avec les véhicules à énergie fossile.
La Hollande, la Pologne, la Chine, le Japon, l’Australie…. Produisent leur électricité avec de l’énergie fossile à 80 %. Là, l’impact Co2 est à l’avantage du moteur thermique.
C’est avec le soutien des verts, des états que la pub est faite sur le futur bienfait de l’hydrogène. Un article suivra sur la catastrophe annoncée du véhicule électrique.
L’article qui suit est la reproduction intégrale d’un article de Médiapart.
L’hydrogène est vanté par les industriels et les gouvernements du monde entier comme la nouvelle énergie « propre » censée nous sauver du chaos climatique. Financé à coups de milliards d’euros d’argent public, l’hydrogène s’avère pourtant nocif pour le climat comme le révèle une dernière étude scientifique.
C’est l’énergie qui a le vent en poupe. L’hydrogène serait la bonne nouvelle qui viendrait résoudre le chaos climatique. La promesse d’un combustible propre qui permettrait de maintenir notre industrie à flots et de continuer de nous déplacer massivement en voiture ou en avion. Contrairement au pétrole, au gaz naturel ou au charbon, l’hydrogène – chimiquement du dihydrogène (H2) – n’émet pas de CO2. Utilisé comme carburant, il ne rejette que de la vapeur d’eau.
« L’hydrogène, c’est génial, et je suis déterminé à en faire un succès », s’enthousiasmait ainsi, le 8 juillet 2020,Frans Timmermans, commissaire européen à l’action pour le climat. Le haut fonctionnaire réagissait à la publication de la Stratégie hydrogène européenne qui ambitionne le développement « à grande échelle » et « dans tous les secteurs difficiles à décarboner » de technologies utilisant l’hydrogène.
Bruxelles considère en effet l’hydrogène comme une priorité pour la mise en œuvre de la transition écologique, sa part dans le bouquet énergétique européen devant passer de moins de 2 % actuellement à 14 % d’ici à 2050. Le 14 juillet 2021, la Commission européenne a dévoilé les grandes lignes de son « Pacte vert », un paquet législatif qui doit permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % en 2030. L’hydrogène y est décrit comme le carburant qui jouera un rôle clé pour les infrastructures industrielles et les transports.
Les pays pionniers en la matière sont l’Allemagne, qui a mis sur la table 10 milliards d’euros pour sa stratégie nationale hydrogène adoptée en juin 2020, le Canada, qui aspireà devenir d’ici à 2050 l’un des trois plus grands producteurs mondiaux d’hydrogène, et le Japon qui a, dès 2017, déployé un plan pour transformer l’archipel en « société de l’hydrogène », avec un budget alloué de plus de 700 millions de dollars rien qu’en 2020.
De son côté, la France a déjà décidé d’investir pas moins de 7 milliards d’euros d’ici à 2030 dans l’hydrogène – dont 2 milliards dans le cadre du plan de relance – afin de viser « la décarbonation de l’industrie ». Validé le 10 août dernier par le Sénat américain, le fameux plan Biden prévoit pour sa part 8 milliards de dollars au développement de cette énergie du futur, et le Royaume-Uni vient d’acter cette semaine un plan pour attirer plus de 4,5 milliards d’euros dans le secteur.
Mirage vert ?
L’hydrogène produit à l’heure actuelle est cependant bien loin d’être bénéfique pour le climat. À l’échelle internationale, l’hydrogène est élaboré à 95 % à partir d’énergies fossiles, consommant 6 % du gaz naturel dans le monde, d’après l’Agence internationale de l’énergie.
Cet hydrogène fossile est qualifié de « gris ». Le procédé industriel le plus usité pour en produire consiste à faire réagir le méthane, principale composante du gaz naturel, avec de l’eau pour obtenir un mélange contenant de l’hydrogène et… du CO2.
Les émissions associées à l’hydrogène gris sont estimées à 830 millions de tonnes équivalents CO2 par an. C’est plus de deux fois et demie ce que rejette annuellement la France. Encore marginale, la production d’hydrogène en Europe est à plus de 90 % d’origine fossile mais représente déjà 4 % de ses rejets de CO2 – l’équivalent de ce qu’émet le transport aérien dans l’Union européenne.
Deux techniques permettent toutefois d’obtenir de l’hydrogène sans aucune émission de gaz à effet de serre. Tout d’abord, l’hydrogène vert. Son principe de production, l’électrolyse, est simple. Il s’agit de décomposer de l’eau en oxygène et en hydrogène grâce à de l’électricité verte, issue de l’éolien ou du solaire par exemple.
Problème : son coût est extrêmement onéreux. Produire de l’hydrogène vert coûte jusqu’à 5,5 euros le kilo avec l’électrolyse, soit trois fois plus cher que de l’hydrogène gris issu du gaz naturel (1,5 euro le kilo).
Par ailleurs, les quantités d’électricité nécessaires à l’électrolyse sont colossales. Pour alimenter à l’hydrogène vert les trois millions de camions parcourant l’Europe chaque année, deux chercheurs français ont calculé pour Reporterreen février 2021 qu’il faudrait près de deux fois la surface de l’Île-de-France recouverte de panneaux solaires – l’équivalent, en matière de puissance électrique, de 156 réacteurs nucléaires.
Ce rêve bleu
Mais une autre solution décarbonée existe : l’hydrogène bleu. L’idée est de produire de l’hydrogène à partir de gaz naturel – de l’hydrogène gris donc – mais de capter le CO2 rejeté grâce à des technologies qui permettent de piéger le carbone directement à la sortie des cheminées pour ensuite l’ensevelir sous terre.
L’hydrogène bleu a été promu activement auprès de l’Union européenne par l’industrie pétro-gazière. D’après cette dernière, il est deux fois moins cher que l’hydrogène vert – 2,50 euros le kilo –, et le réseau de gazoducs existant permettrait d’approvisionner les futures infrastructures de production.
Le lobby de l’hydrogène, représenté par Hydrogen Council (une association internationale de 123 industriels du secteur fossile) et Hydrogen Europe (regroupant plus de 260 grandes entreprises européennes), a dépensé en 2020 58,6 millions d’euros pour influencer Bruxelles quant aux bienfaits économiques et climatiques de cet hydrogène produit à partir de gaz naturel.
Dans un rapport publié en juillet 2021 sur le lobbying des groupes énergétiques fossiles, le Réseau européen d’observatoire de multinationales a alerté : pour ces industriels, l’hydrogène vert est « un cheval de Troie » afin de perpétuer la consommation de gaz naturel. « En présentant l’hydrogène comme une solution miracle pour décarboner l’économie, les entreprises d’énergies fossiles parient sur le fait que la demande dépassera l’offre très limitée d’hydrogène vert. Nous resterions alors dépendants de l’hydrogène fossile », constate le rapport.
Une offre très limitée d’hydrogène vert, ce n’est pas peu dire. Pour exemple, l’Allemagne prévoit dans sa stratégie nationale hydrogène l’installation d’une capacité de production capable de générer annuellement 14 térawatt-heure (TWh) d’hydrogène vert d’ici à 2030. Pourtant, le gouvernement estime qu’à cet horizon, les besoins de capacité en hydrogène du pays s’élèveront à environ 110 TWh par an, et plusieurs études d’experts évaluent que ces besoins pourraient être en réalité au moins trois ou quatre fois supérieurs (lire notre article ici).
La commissaire européenne à l’énergie, Kadri Simson, a pour sa part déclaré en avril 2021 que l’hydrogène bleu « aura un rôle à jouer » en attendant que l’hydrogène vert se développe et que ses coûts baissent. « Notre destination, c’est le vert, mais nous y arriverons viaune autoroute bleue », a indiqué le 29 mai dernier Al Cook, haut dirigeant de la compagnie pétrolière norvégienne Equinor. Paul Bogers, vice-président de Shell, a quant à lui été jusqu’à assurer que l’hydrogène bleu à grande échelle restera nécessaire même si l’hydrogène vert devient moins cher…
Une diversion pour l’action climatique
Au-delà d’être une bouée de sauvetage permettant à l’industrie pétro-gazière de maintenir notre dépendance aux énergies fossiles, l’hydrogène bleu s’avère être affreusement climaticide.
C’est ce que vient de révéler le 12 août dernier un article scientifique retentissant. Pour la première fois, deux chercheurs américains des universités Cornell et Stanford, Robert Howarth et Mark Jacobson, se sont penchés sur les émissions de gaz à effet de serre du cycle de vie de l’hydrogène bleu. Et contrairement à ce qu’avancent les industriels, l’ensemble de la chaîne de production et le procédé technologique permettant de piéger le CO2 dégagent en réalité beaucoup de gaz à effet de serre, notamment du méthane.
Dans le premier volet de son nouveau rapport d’évaluation sur le climat publié le 9 août dernier, le Giec a rappelé que le méthane est responsable de près d’un quart du dérèglement climatique. Ce puissant gaz à effet de serre possède un potentiel de réchauffement 86 fois plus important que le CO2 sur une période de 20 ans.
D’après les travaux menés par Robert Howarth et Mark Jacobson, les fuites de méthane dues à la production d’hydrogène bleu font que cette énergie miracle n’émet finalement que 9 à 12 % de gaz à effet de serre en moins que l’hydrogène gris. Pis, les analyses des deux chercheurs dévoilent que l’empreinte carbone de l’hydrogène bleu est supérieure de plus de 20 % à celle de la combustion de charbon pour le chauffage.
«Nous notons en outre que, depuis 2017, une grande partie de la pression en faveur de l’utilisation de l’hydrogène comme énergie provient du Hydrogen Council, un groupe créé spécifiquement par l’industrie pétrolière et gazière pour promouvoir l’hydrogène, et tout particulièrement l’hydrogène bleu, pointe l’étude scientifique. Du point de vue de l’industrie, le passage du gaz naturel à l’hydrogène bleu peut être considéré comme économiquement bénéfique, car il faut encore plus de gaz naturel pour générer la même quantité de chaleur. »
Enfin, les deux scientifiques rappellent qu’il n’existe actuellement dans le monde que deux installations d’hydrogène bleu qui produisent à l’échelle commerciale – l’une exploitée par Shell en Alberta (Canada), et l’autre par Air Products au Texas (États-Unis) –, tout en soulignant que la technologie de capture de carbone est encore balbutiante et suppose que le CO2 piégé peut être stocké indéfiniment sous terre pendant des siècles.
«L’hydrogène bleu génère d’importants impacts climatiques. Nous ne voyons pas comment l’hydrogène bleu peut être qualifié de “propre” »,s’alarment Robert Howarth et Mark Jacobson. Et ces derniers de conclure leur article : « L’hydrogène bleu doit être considéré au mieux comme une diversion qui peut retarder l’action nécessaire pour décarboner véritablement l’économie mondiale. »
Le bulletin municipal N°5 de la municipalité de Lablachère est paru. Daté Aout 2021.
Heureusement que le Maire est là.
Nous apprenons que :
l’été est arrivé !
La pandémie n’est pas terminée.
Que la covid19 n’a pas autorisé la tenue du repas des sages en 2020. « Mais alors cette année, pas question de s’en priver si les conditions sanitaires nous sont favorables ». Voilà qui s’appelle ne parler pour ne rien dire. En gros la traduction c’est : cette année le repas des sages aura lieu sauf si il n’a pas lieu. Pas un mot sur les cafés, bars, restaurants, lieux culturels. Vous me direz que les lieux culturels ne sont pas essentiels.
ce bulletin municipal contient nombre de sujets intéressants pour la vie de notre commune.
Il faudrait une association de plus, « Lire et relire ». Cela éviterait à monsieur le Maire de bégayer : « Vous découvrirez dans ce bulletin nombre de sujets sous une forme condensée certes mais avec le souci de vous trans
Vous découvrirez dans ce bulletin nombre de sujets sous une forme condensée certes mais avec le souci de vous transmettre un maximum d’informations. »
Nombre de sujets. 9 en tout et non des moindres
repas des sages,
la fibre optique,
Cabines à livres
Les travaux de la voirie
Le mot de l’élu.
La rentrée scolaire
La rénovation de la calade de l’église.
Lire et faire lire Ardèche
Des joëlettes à Lablachère.
Des projets, de l’avenir, du culturel ?. Bah non !
Rigolo le titre le mot de l’élu. Un minimum de décence serait le bienvenu, « le mot d’un élu ». D’autre part, je trouve Yanick bien imprudent, je dirai : « à ce jour, les recherches en cours (et oui il y a des recherches à ce sujet) permettent de dire que la covid19 est incapable de se répliquer via les 3 espèces de moustiques les plus largement répandues dans le monde : Aedes aegypti, Aedes albopictus et Culex quinquefasciatus. » La compétence de Yanick est certainement égale à la mienne et à celle de nos gouvernants, alors prudence. Je dis Yanick car nous nous connaissons, mais vous aurez remarqué la franche camaraderie qui règne au sein du conseil, on y nomme Brigitte, Daniele, Patricia. Vous ne savez pas qui sont ces dames ?, débrouillez vous.
Monsieur Halegouet, qui a géré avec efficacité le problème de la pétition, nous dit être rassuré par la balance des entrants-sortants de l’école publique. Cela fait malgré tout une baisse de 9 élèves, quelles sont les prévisions pour l’année prochaine ? Peut être eut-il été utile de donner les dates de la rentrée non ?
Quand à la forme condensée alors là pouf pouf, voir l’article sur la Fibre Optique, exemple parfait de remplissage. L’auteure oublie de nous dire qui fabrique les câbles, si Monsieur Pongron à emporté son casse-croûte.
Bref, cet article se résume à :
« Les travaux pour l’installation de la fibre optique avancent.
A l’ouverture commerciale de notre commune, courant du 1er trimestre 2022, vous pourrez souscrire une offre auprès de votre opérateur, ou un autre. Les tarifs varient d’un opérateur à l’autre et du débit retenu si offres multiples. »
L’adresse donnée pour tester son éligibilité ne fonctionne pas, (aujourd’hui 18 août 10:15).
Les sempiternels travaux de voirie, la calade…
Bon je m’arrête là , une bulletin à l’image de notre municipalité !
Et maintenant rêvons.
Il y peu de temps, j’étais en Bretagne dans une petite commune de 2700 habitants et je suis tombé sur le bulletin municipal. Je suis également tombé sur le cul. Pourquoi ?
Il faut savoir que le conseil municipal a été élu comme à Lablachère (pas tout à fait, il n’y a pas eu de bruits de chiottes propagés par certains candidats) mais pareil ou presque quand à la répartition des voix. La liste majoritaire, au deuxième tour obtient 44 % des voix et deux autres listes se partagent le reste. À noter que dans cette commune on parle de liste majoritaire et de listes minoritaires (pas d’opposition).
Ce bulletin paraît tous les deux mois.
Le bulletin municipal est envoyé de façon numérique à ceux qui se sont inscrits( 61 %des inscrits) et par la poste pour les autres, réduisant considérablement le coût.
À combien revient ce bulletin chez nous?
(Le procès-verbal de séance du conseil municipal est également envoyé de façon numérique pour ceux qui se sont inscrits, pour les autres il est disponible en mairie. À Lablachère c’est moins cher, car malgré la loi, LA OU LE SECRÉTAIRE DE SÉANCE DU CONSEIL MUNICIPAL REFUSE DE RÉDIGER LE PROCÈS-VERBAL DE SÉANCE, avec le soutien du maire.)
Le bulletin municipal du petit village breton contient 6 pages bien pleines.
Considérant que le Maire est avant tout le représentant du conseil municipal et qu’il est responsable de la mise en œuvre des décisions du conseil, le mot du maire devient
Le mot du conseil municipal
Le texte est rédigé par la(e) secrétaire de séance après débat au conseil. il est signé par le Maire, qui ne peut en changer un mot.
La première page est dédiée à ce texte, et à un mot du président de la communauté de communes.
La deuxième page est ouverte et partagée 50/50 entre les citoyens mineurs et majeurs.
La troisième page est ouverte et dédié aux commerçants, artisans, agriculteurs
La quatrième page est dédiée aux listes élues, au prorata des voix.
La cinquième page est dédiée aux projets en cours d’exécutions et aux projets en réflexions.
La sixième page est dédiée aux sujets divers. ( cette page contiendrait éventuellement la totalité du bulletin municipal de Lablachère, condensé)
Un comité de rédaction de citoyens,est organisé sous la tutelle de l’élu responsable de la communication pour les pages 2 et 3.
Aucun sujet n’est tabou, dès lors qu’il respecte les lois en vigueurs.
J’étais étonné de l’absence de page pour la culture. Le responsable de la culture me dit, c’est impossible il faudrait deux ou trois pages et puis nous avons « le cri de l’ormeau ».
Bref un parfum de démocratie mélangé à l’odeur du lisier. Le lisier c’est pas toute l’année, la fragrance démocratique oui.
Je n’ai pas eu l’occasion d’assister à un conseil municipal, mais le Maire me dit qu’en moyenne, il y 33 citoyens qui assistent au séance(même pendant la covid19. Il faut dire que nous ne sommes pas loin d’Erquy, village qui serait le modèle pour le village des résistants dans Astérix.)