L.O.V.E Milan deuxième épisode

 


Dans notre République, il existe un lieu qui doit répondre aux exigences de l’amour, cette valeur fondamentale que je fais mienne. Ce lieu, je vous le donne Émile : c’est l’école. Qu’elle soit publique ou privée, sous contrat d’association ou non, elle reste essentielle. Pour ma part, mon choix se porte sur l’enseignement public, sans pour autant ignorer les enfants inscrits dans le privé, qui ne sont nullement responsables des décisions de leurs parents.

Mais…

Notre système éducatif est, pour le moins, bancal.

Première remarque : il manque une continuité dans ce système, tant au niveau de sa gestion que dans la définition de ses objectifs.
Il se découpe en trois grandes étapes successives :

  1. L’enseignement primaire :
    • Divisé en deux parties :
      • L’école maternelle, subdivisée en trois sections (d’ailleurs, le terme « maternelle » me dérange, trop chargé d’un passé pétainiste à mon goût).
      • L’école élémentaire, cher Watson, organisée en deux cycles :
        • Cycle 2, qui compte trois années.
        • Cycle 3, qui en compte deux.
  2. L’enseignement secondaire :
    • Le collège, subdivisé en quatre niveaux.
    • Le lycée, divisé en trois années.
  3. L’enseignement supérieur :
    • Qui propose des formations spécialisées.

 

Une première analyse révèle que ce constant recours au terme « divisé » n’augure rien de bon. Les mots ont un poids, et des expressions comme « maternelle », « élémentaire », « secondaire » ou « supérieur » sous-entendent un certain mépris d’un niveau à l’autre.

Seconde remarque : l’obsession de l’échec scolaire.

Ce n’est pas l’élève qui est en échec, mais bien le système éducatif, l’école.

Pourquoi ? Parce que trop souvent, l’enseignement est ennuyant et manque d’une véritable participation des élèves, des parents, des instituteurs et des professeurs dans la conception des projets éducatifs.

Une proposition pour E.g.A.l

Mon projet vise à transformer radicalement cette réalité. Il repose sur plusieurs principes :

  1. Assurer une continuité éducative : de la petite section de maternelle jusqu’à l’entrée au collège (idéalement jusqu’au bac).
  2. Garantir une mixité totale : au regard des origines sociales et des milieux culturels.
  3. Fédérer toutes les forces disponibles : élèves, conseils municipaux, employés communaux, enseignants et parents doivent s’unir pour élaborer et réaliser ces projets.
  4. Mettre en place des projets collectifs : intégrant tous les apprentissages nécessaires, avec une approche transversale et pratique.
  5. Responsabiliser les enfants : qu’ils deviennent acteurs de leur destin tout en développant un esprit de solidarité au sein du groupe.
  6. Faire que l’école ne soit pas subie : qu’elle devienne un lieu où chaque enfant trouve sa place et participe activement.
  7. Impliquer les élèves dans la vie de l’école : qu’ils contribuent aux besoins et projets de leur établissement.
  8. Rompre l’isolement des classes : l’école doit être un tout, où chaque aspect (cantine, récréation, activités extérieures) contribue au projet éducatif global.

Dans cette vision, tous les outils portés par l’amour doivent être présents : liberté, égalité, fraternité, respect de la planète. Ces principes ne sont pas de simples slogans, mais les fondements d’un avenir éducatif porteur de sens.

D’Ginto

4 réflexions sur « L.O.V.E Milan deuxième épisode »

    • bonjour Anneli, pas du tout, c’est la méthode vitruve, mise en place dans cette ecole publique par Gloton, inspecteur pédagogue de l’éducation nationale en 1960 je crois.
      Je donne quelques précisions dans troisième épisode à paraitre.
      Amitiés.

  1. Tout à fait d’accord, Jean-Luc, j’aimerai que l’école fasse montre d’un souci d’éducation /valorisation des intelligences plutôt que de compétition/ performance. Je me souviens de l’entrée en « maternelle » da ma fille ou la directrice , pour « rassurer » les parents nous avait exposé comment les enfants seraient suivis et leurs performances évaluées!… à 3 ans ! inutile de dire que j’avais discuté le propos et avec d’autres parents nous avions remis les pendules, sarkosiennes à l’époque, à l’heure.
    Il y a dans les pays d’Europe du nord une pédagogie qui cherche à encourager toutes les formes d’intelligences et permet à chaque enfant d’être valorisé dans le domaine ou il a le plus de facilités , gagnant ainsi de la confiance et de l’estime de soi lui permettant justement de progresser dans tous les domaines.
    voir https://www.ecolecitoyenne.org/fiche-eleve/mieux-se-connaitre-les-8-types-dintelligence.
    https://www.ecolecitoyenne.org
    salut et fraternité . A suivre…

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