Les animateurs télé, les postulants aux élections départementales et régionales ont tous ou presque proposé que le vote par téléphone était une solution à l’abstention.
On comprends donc que la raison de l’abstention est un problème de mobilité. La mobilité est une compétence de la Région. Actuellement la Région refourgue une partie de sa compétence aux communautés de communes cette strate supplémentaire inutile, entre les municipalités et le département.
Aujourd’hui je lance un appel solennel à la Fédération des Ascenseurs pour qu’ils entretiennent mieux leurs équipements. En effet nous avons entendu sur deux plateaux des faiseurs d’opinion, que nombre de citoyens n’avaient pas été voter à cause des pannes d’ascenseurs.
Même appel pour les garagistes, trop de citoyens en panne au bord de la route, faisant du stop pour tenter désespérément de rejoindre un bureau de vote.
Nous pourrions bien sûr demander à Adrexo, société privée chargée par le gouvernement d’acheminer les plis électoraux de faire son boulot, on pourrait demander aux préfectures de s’assurer que le matériel électoral soit en place et que tous les bureaux de votes soient ouverts.
Nous pourrions, nous pourrions……
Après un calcul savant fait par moi-même à partir de statistiques complètement bidons pondues encore par moi-même, c’est 126324,3 citoyens de plus qui auraient votés si tous ces problèmes n’existaient pas.
Mais alors qui sont les 67 % d’abstentionnistes qui restent ?
J’ai une petite idée, je pense que ce sont des citoyens, écœurés par les politiques, par la politique, intoxiqués par les petits écrans qui ne veulent plus donner leurs voix à des élus incontrôlables, irrévocables, irresponsables, qu’on ne peut sanctionner qu’un jour d’élection.
Mais pourquoi ne comprennent-ils pas que la grande responsable de tout ce merdier c’est la constitution, c’est la Ve République, qui permet toutes les dérives monarchiques dans un état sur-administratisé.
We are the champions my friend avec notre mille-feuilles, communes, communautés de communes, d’agglomérations, de départements, de régions, de préfectures, de syndicats mixtes…………….
Avant de détruire les retraites, remettons de l’ordre dans ce bordel.
Pour cela une seule solution, voter sinon pour un rassemblement des gauches qui proposerait la fin de la Constitution de 1958, mais pour LFI, qui soutien le programme l’Avenir en Commun, œuvre de citoyens tirés au sort et bien sûr remis en forme régulièrement.
Le candidat qui se propose aujourd’hui de soutenir ce programme, c’est Jean-luc Mélenchon n’en déplaise à Yves Thréard, journaliste au Figaro qui s’étrangle et hurle dès qu’il entend prononcer le nom de Mélenchon ou front de gauche Républicain.
Je comprends son angoisse, son affolement quand on s’arrête sur le texte suivant :
« Il n’y a pas de démocratie possible sans information libre et pluraliste. Nos médias sont bien malades : de l’argent, de la recherche du sensationnalisme et de la tyrannie du buzz. La révolution citoyenne doit être menée sans faiblesse dans les médias !
Nous proposons de réaliser les mesures suivantes :
- Adopter une loi anti-concentration des médias, protégeant le secteur des intérêts financiers, favorisant la transformation des médias en coopératives de salariés et de lecteurs/auditeurs/téléspectateurs et attribuer des fréquences aux médias locaux et associatifs
- Combattre la sondocratie : interdire les sondages dans les jours précédant les élections et adopter la proposition de loi sur les sondages votée à l’unanimité par le Sénat en 2011 et enterrée depuis
- Créer un Conseil national des médias à la place du Conseil supérieur de l’audiovisuel pour en faire un véritable contre-pouvoir citoyen garantissant le pluralisme des opinions et des supports, ainsi que la qualité de tous les médias
- Refonder les aides publiques à la presse pour les réserver aux médias d’information et mutualiser les outils de production (imprimeries, serveurs, distribution, etc.)
- Protéger les sources et l’indépendance des rédactions à l’égard des pouvoirs économiques et politiques par le renforcement du statut juridique des rédactions et une charte déontologique dans la convention collective »
Je ne vois rien dans ce texte que l’on peut associer à « l’islamo-gauchisme ».
Le terme lui-même est une absurdité, associant religion et politique. Oubliée la séparation de l’église et de l’état, oubliée la laïcité ?
Pourtant cet article est tiré du programme l’Avenir en Commun et nous comprenons mieux pourquoi le pouvoir, les journalistes inféodés tente désespérément de diaboliser son porte-parole à la Présidentielle, Jean-luc Mélenchon.
We are the champions my friends
but we should keep on fighting ’til the end.
Coluche disait:
La droite a gagné les élections, la gauche a gagné les élections. Quand est-ce que sera la France qui gagnera les élections.
Berthe Bérurier nous disait:
« Érections trahisons ».
Bonne abstention.
Jean-luc.
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées
Mon paletot aussi devenait Idéal
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal
Oh ! la ! la ! que d’amours splendides j’ai rêvées
Et oui, Jean-Luc, ton paletot, l’abstention, comme celui de Rimbaud,, devient idéal, mais l’idéal à l’instar de la courbe exponentielle, de l’asymptote, c’est une perspective…idéale mais jamais atteinte. Alors, voter, c’est une façon timide, fragile, fébrile de s’en rapprocher. Selon le résultat, le sort des plus modestes pourrait être modifié, à la marge, certes, mais les marges c’est mieux que rien même si rien c’est déjà quelque chose. Alors, oui, moi, je vais voter
Le vote est un droit et nos positions sont donc respectables.
Par contre je crois que tu te fais des illusions en croyant modifier le sort des plus modestes.
Je remarque d’ailleurs que les plus modestes ne se déplacent pas, ne sont pas sur les ronds points, dans les manifestations, ne votent pas. Un grand nombre d’entre eux me fait d’ailleurs peur quand il va voter.
je souhaite qu’un jour, voter soit un mode d’expression démocratique, à ce jour ce n’est pas le cas, je souhaite qu’un jour nous vivions une République sous-tendue par l’amour de la vie, pas par le pouvoir et le fric.
Je me répète, mais si je vote en 2022, ce sera dans l’espoir d’abolir la Constitution de 1958 dont on a vu, lentement régulièrement et sûrement, les possibilités qu’elle offre aux dirigeants de mépriser le peuple et ses aspirations, de le manipuler avec les médias dits populaires, d’œuvrer sans aucune crainte de sanctions démocratiques.
Je souhaite qu’un jour…..
Amitiés