UN AJOUT À LA PANOPLIE, L’INDÉCENCE.

Dans le bulletin municipal n° 3 de la mairie de Lablachère, nous pouvons lire:

« Enfin les relations entre Lablachère et la Communauté de Communes du Pays Beaume-Drobie se sont beaucoup améliorées avec l’élection au sein de cette instance d’un conseiller délégué issu de la majorité municipale. Nous allons ensemble nous consacrer à travailler au mieux des intérêts communautaires. Je remercie tous les acteurs qui ont permis la réalisation de cet accord. »

Quelle indécence.

Souvenons nous que les mauvaises relations entre « Lablachère et la Communauté de Communes du Pays Beaume-Drobie », Monsieur Laporte (Maire) en est à l’origine.

Vexé de ne pas avoir la Présidence de la CDC, il prévient, le jour de l’élection de l’exécutif de la CDC, que ce serait un Casus belli si monsieur Boissin, de la liste EGAL, était élu vice-président. Nous admirons au passage l’esprit démocratique du maire et son respect des statuts de la CDC-BD.

Monsieur Boissin est élu.  Monsieur Laporte, suivi des délégués communautaires de la majorité (en sièges) municipale de Lablachère quitte alors la salle, au mépris des élections à suivre. Les délégués communautaires qui ont suivi mr Laporte, en élus responsables, et qui ont agis en conséquence de cause et pas comme des moutons, sont donc également responsables de l’ambiance délétère imposée par le maire de Labalchère.
Il ose parler d’élections, quand le poste est déjà prévu pour Mr Berres, délégué communautaire de Lablachère, suite à des tractations entre l’exécutif de la CDC et lui même, bien avant l’élection.
Comment oser remercier « tous les acteurs » alors que cette élection n’est due qu’à la lassitude de l’exécutif de la CDC et au chantage affiché de et par Mr Laporte. Je continue à rendre co-responsables les délégués communautaires de la majorité (en sièges) municipales de Lablachère, aucun(e) ne s’étant élevé(e) contre le chantage.
Le poste de conseiller délégué concerne la compétence Mobilité, compétence de la Région.
Une grande confusion règne au parlement au sujet de ce transfert de compétence.
Aujourd’hui l’’article 8 de la loi LOM prévoyait un vote des CDC pour le 31 décembre 2020. Cette date a été modifiée au 31 Mars 2021 et nous devons donc supposé qu’une décision a été prise par la CDC et que les conseils municipaux de la CDC, dont l’accord est indispensables ont voté. Par contre la date de transfert de compétence reste fixée au 1 juillet 2021, comme prévu dans la loi initiale.

En résumé le poste de conseiller délégué à la mobilité a été confié, démocratiquement, avant que la CDC ne se prononce pour ou contre l’acceptation de la compétence et avant le transfert de compétence prévu le 1er Juillet 2021(si cette date n’a pas été changée).

Nous pouvons penser que cette nomination précipitée a eu lieu afin que Monsieur Berres puisse acquérir les compétences nécessaires. (il les a peut être déjà).

J’ai contacté un certain nombre de délégués de la CDC, pas forcément des sympathisants et tous m’ont dit que cette compétence, si elle est prise par la CDC ce qui n’est pas une obligation, aurait pu être intégrée à une ou des vice-présidences, .
D’autre part, nous entendons régulièrement certains membres de la CDC dire qu’ils n’ont pas les moyens ni le temps de bien travailler, pourquoi prendre une nouvelle compétence, facultative, quand en plus le financement de cette compétence est loin d’être assuré.
ICI, un coup de projecteur sur cette compétence.

Jean-Luc Levecque

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