Et vous heures propices.

Y en a marre, quand les élus de droite vont-ils lire la Constitution de 1958 ?
Y a-t-il un seul article de la Constitution qui exige une majorité de députés du même parti, présidentiel ou pas, pour constituer un gouvernement ?
La réponse est NON !

Alors arrêtez de nous faire chier, appliquez la Constitution même agonisante.
C’est-à-dire :
Le président de la République nomme un Premier ministre, issu ou pas de l’Assemblée nationale.
Le Premier ministre propose les membres du gouvernement au président de la République qui accepte ou pas.
Le président de la République nomme par décret les membres du gouvernement.

Narcisse, tu as dégoupillé une grenade, prends tes responsabilités et nomme un Premier ministre et fais en sorte que la grenade n’explose pas, elle est tout près de tes pieds !

Aujourd’hui, tout le monde crie, les braves médias en tête, à la lenteur de NFP pour proposer un prétendant à Matignon et former un gouvernement.
Je rappelle qu’en 2022, avec une Première ministre reconduite, 100 députés de plus, la défunte Macronie a mis quinze jours pour nommer le gouvernement. À cette époque, je n’entendais pas les Elkrieff, Thréard et autres commentateurs indépendants crier au charron.
19 juin 2022 : Les résultats du second tour des élections législatives sont annoncés.
20 juin 2022 : Élisabeth Borne remet sa démission à Narcisse, mais elle est reconduite dans ses fonctions pour former un nouveau gouvernement.
4 juillet 2022 : La composition du nouveau gouvernement est annoncée.

Narcisse nous a jeté une lettre avant de s’envoler. Pourtant un de ses conseillers lui aurait dit, « Ne vas pas à l’Otan, suspends ton vol, l’heure n’y est pas propice» ! (Peste bouffre, ouaf, arrête tes conneries, le sujet est sérieux.)
Cette lettre est un modèle qui devrait être étudié et proposé à l’université des faux-culs. Je penche plutôt pour une analyse par un collège de psychiatres indépendants.
Cette lettre comporte une vérité :
« D’abord, il existe dans le pays un besoin d’expression démocratique. » C’est vrai mais réducteur, « il y a besoin de démocratie dans ce pays » aurait été plus pertinent.
Cette lettre est un satisfecit à lui-même, il se met au-dessus de la mêlée et nous dit de nous débrouiller, en confiance.
Il est vache, et demande à ses troupes d’être comme par magie un parti politique alors que pour la plupart, ils ne sont que des pions qu’il a manipulés pendant sept ans.

D’ginto

Ça y est il a fini de réfléchir.

Correction :

Ça y est, il a fini de réfléchir. Le résultat ne s’est pas fait attendre, il est vraiment hors sol. Le déni de réalité, catalogué dans le DSM-V (le manuel des troubles psychologiques et psychiatriques), est à son paroxysme.

Personne n’a gagné, dit-il, mais lui a perdu, pas la gauche, pas le FN, pas les LR. Il demande de faire ce qu’il n’a pas réussi à faire pendant les deux dernières années avec Borne, dont la mission principale était d’élargir la majorité présidentielle. Le président, dont personne ne veut plus, se permet encore de poser des conditions.

Ce taré psychique, narcissique et vaniteux, veut encore croire qu’il a un rôle à jouer. Oui, il en a encore un : celui qui consiste à alimenter le feu sur ce qui est aujourd’hui une veilleuse, mais peut se transformer demain en torchère, la guerre civile. Il en a d’ailleurs parlé récemment.

Quelques suggestions pour Narcisse :

**Ordonnance pour Narcisse :**

– **Le matin à jeun**, lire les Confessions de Rousseau et acheter un bilboquet.
« Si je retournais dans le monde, j’aurais toujours dans ma poche un bilboquet, et j’en jouerais toute la journée pour me dispenser de parler quand je n’aurais rien à dire. »

– **À midi**, écouter Raymond Devos : [Raymond Devos – Parler pour ne rien dire](ICI)

– **Le soir avant l’apéro**, lire les pensées de Pierre Dac. Et oui, il pensait, lui.
« Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir. »

Mais revenons à nos moutons.

De façon simpliste ou candide, en ce moment il y a deux grands courants pour ce qui est de la suite des événements.

1. **La gauche qui joue les institutions** : elle veut proposer un gouvernement. Dans un régime parlementaire, mais oui souvenez-vous, c’est notre régime, le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation (art. 20 de la Constitution). Il est responsable devant le Parlement, le Premier ministre détient le pouvoir réglementaire nécessaire à l’application de la loi. Il dispose, avec les parlementaires, de l’initiative des lois et maîtrise une partie de l’ordre du jour du Parlement.

Ainsi donc, pas besoin de majorité, mais un vote sur chaque texte de loi proposé par les parlementaires.

Exemple :
L’Assemblée nationale délibère sur une loi augmentant le SMIC de 15 % et indexant les salaires et les retraites sur l’inflation. Le vote est effectué et la publicité des résultats est diffusée à une heure de grande écoute sur les télévisions publiques. Je rappelle que le vote n’est pas secret, qu’il est nominatif. Voilà ce qui me semble une bonne pratique, donnant aux citoyens l’information nécessaire pour savoir qui est qui. Si je ne me trompe pas, c’est chaque élu qui vote en son âme et conscience, ce n’est pas un parti. Bien sûr, le grand chef de chaque parti surveille le vote, mais, chers élus, montrez que vous êtes aussi des citoyens.

2. **Le deuxième courant qui coule chez Renaissance, les perdants des élections, ** :
Il faut faire une coalition, une argutie qui consiste simplement à dire que le débat n’est pas la tasse de thé de la droite et qui donne simplement la possibilité à Narcisse de nommer le Premier ministre de son choix et de remonter sur son fier cheval de l’autorité, du mépris, réduisant le rôle des parlementaires à nettoyer les chiottes de l’Assemblée nationale.

Putain Narcisse, quand te pencheras-tu sur ton miroir ?

D’ginto

un peu de dtétente. ICI