Destitution piege a cons

 

Étant non violent et donc incapable de lui foutre un coup de pied au cul, de l’Élysée à chez lui, je suis pour la destitution du Monarc qui, pour ce qui me concerne, est le président le plus arrogant, méprisant et dangereux envers nous et la démocratie que nous ayons subis.

Mais attention, au-delà de la publicité, des rodomontades, des effets de manche, la procédure est dangereuse. Si, par bonheur ou malheur, elle arrivait trop tôt, cela poserait problème.

La présidence ne peut procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale avant le 7 juillet.

À quoi servirait une nouvelle présidence avec l’Assemblée nationale actuelle ?

Si Macron était toujours prêt à tout bousiller, à sa place, je démissionnerais séance tenante. La nouvelle présidence se retrouverait dans une belle galère avec l’Assemblée actuelle, devant tenir jusqu’au 7 juillet 2025 pour dissoudre l’Assemblée nationale.

Je le vois très bien en train de se bidonner en regardant la nouvelle présidence recruter un gouvernement et se faire tacler.

Mais le mec est trop orgueilleux pour ça.

L.O.V.E Milan episode 3

Bonjour,

Ce n’est pas la première fois que cela arrive. J’écris un texte, je le publie, et quelques jours après, parfois même le jour même ou avant, un média traite à peu près le même sujet.
Hasard ? Phénomène dans l’air du temps ? Peu importe.

Les médias en question sont, entre autres : Là-bas si j’y suis (Jésus qui voulait tranquillement boire son bol de cervoise tiede dit à ses disciples : « Allez là-bas voir si j’y suis » — miracle, il y était), Médiapart, La France Insoumise, Blast, ou encore Le Monde (enfin, non, plus maintenant) et parfois Libé.

Donc, dans Là-bas si j’y suis, l’équipe de Mermet a osé copier l’article… que je n’avais pas encore écrit. Bref, trêve de plaisanteries !

Le sujet abordé par Laurence De Cock concerne l’École Vitruve, rescapée de quatre écoles d’origine. Ces établissements avaient, à l’époque, des instituteurs volontaires, mis en place par Robert Gloton, un inspecteur pédagogique visionnaire.

Hélas, l’article en question est réservé aux abonnés. Je vous partage néanmoins quelques liens accessibles librement (à vérifier) :

lien 1
lien 2
lien 3
et lien 4
Après avoir visionné l’interview,pour compléter mon article, voici quelques points essentiels concernant l’École Vitruve, exposés par les instituteurs :

Les projets menés dans cette école doivent systématiquement aboutir dans l’espace public et mobiliser tous les fondamentaux.
Les enfants s’auto-évaluent.
Le directeur est un coordinateur, dont la fonction tourne chaque année.
Les instituteurs changent de niveau chaque année.
Les niveaux sont organisés en regroupements de sections.
Deux événements majeurs rythment la vie de l’école :
Les classes vertes.
La braderie annuelle, destinée à financer les classes vertes.
aucun enfant ne peut être privé de classe verte pour des raisons financières.

D’Ginto

L.O.V.E Milan deuxième épisode

 


Dans notre République, il existe un lieu qui doit répondre aux exigences de l’amour, cette valeur fondamentale que je fais mienne. Ce lieu, je vous le donne Émile : c’est l’école. Qu’elle soit publique ou privée, sous contrat d’association ou non, elle reste essentielle. Pour ma part, mon choix se porte sur l’enseignement public, sans pour autant ignorer les enfants inscrits dans le privé, qui ne sont nullement responsables des décisions de leurs parents.

Mais…

Notre système éducatif est, pour le moins, bancal.

Première remarque : il manque une continuité dans ce système, tant au niveau de sa gestion que dans la définition de ses objectifs.
Il se découpe en trois grandes étapes successives :

  1. L’enseignement primaire :
    • Divisé en deux parties :
      • L’école maternelle, subdivisée en trois sections (d’ailleurs, le terme « maternelle » me dérange, trop chargé d’un passé pétainiste à mon goût).
      • L’école élémentaire, cher Watson, organisée en deux cycles :
        • Cycle 2, qui compte trois années.
        • Cycle 3, qui en compte deux.
  2. L’enseignement secondaire :
    • Le collège, subdivisé en quatre niveaux.
    • Le lycée, divisé en trois années.
  3. L’enseignement supérieur :
    • Qui propose des formations spécialisées.

 

Une première analyse révèle que ce constant recours au terme « divisé » n’augure rien de bon. Les mots ont un poids, et des expressions comme « maternelle », « élémentaire », « secondaire » ou « supérieur » sous-entendent un certain mépris d’un niveau à l’autre.

Seconde remarque : l’obsession de l’échec scolaire.

Ce n’est pas l’élève qui est en échec, mais bien le système éducatif, l’école.

Pourquoi ? Parce que trop souvent, l’enseignement est ennuyant et manque d’une véritable participation des élèves, des parents, des instituteurs et des professeurs dans la conception des projets éducatifs.

Une proposition pour E.g.A.l

Mon projet vise à transformer radicalement cette réalité. Il repose sur plusieurs principes :

  1. Assurer une continuité éducative : de la petite section de maternelle jusqu’à l’entrée au collège (idéalement jusqu’au bac).
  2. Garantir une mixité totale : au regard des origines sociales et des milieux culturels.
  3. Fédérer toutes les forces disponibles : élèves, conseils municipaux, employés communaux, enseignants et parents doivent s’unir pour élaborer et réaliser ces projets.
  4. Mettre en place des projets collectifs : intégrant tous les apprentissages nécessaires, avec une approche transversale et pratique.
  5. Responsabiliser les enfants : qu’ils deviennent acteurs de leur destin tout en développant un esprit de solidarité au sein du groupe.
  6. Faire que l’école ne soit pas subie : qu’elle devienne un lieu où chaque enfant trouve sa place et participe activement.
  7. Impliquer les élèves dans la vie de l’école : qu’ils contribuent aux besoins et projets de leur établissement.
  8. Rompre l’isolement des classes : l’école doit être un tout, où chaque aspect (cantine, récréation, activités extérieures) contribue au projet éducatif global.

Dans cette vision, tous les outils portés par l’amour doivent être présents : liberté, égalité, fraternité, respect de la planète. Ces principes ne sont pas de simples slogans, mais les fondements d’un avenir éducatif porteur de sens.

D’Ginto

L.O.V.E Milan

 

Je propoose ici une feuille de route globale, a développer, particulèrement adressée à mes camarades de E.g.A.l

Dans le texte « orientation stratégique » adopté par l’assemblée représentative 24, LFI fait amende honorable, peut-être trop tard, en écrivant :

« Nous devons préparer les prochaines élections municipales et les élections consulaires pour les Français·es de l’étranger. Dix ans après la fondation de la France insoumise, ce rendez-vous doit marquer une nouvelle étape du développement de notre mouvement. Il doit notamment servir à accélérer notre implantation locale. »
(paragraphe 37, page 10).

Ils ajoutent également :

« Nous nous fixons comme objectif d’investir un maximum de conseils municipaux, jusqu’aux plus petits villages. »

Rien ne peut me faire plus plaisir. Tous ceux qui, condescendants, se moquaient de moi quand je répétais depuis dix ans : « Stop à l’élitisme, le monde rural existe, et dans ce monde rural il y a une myriade de communes » 335 en Ardêche , pourraient peut-être eux aussi faire amende honorable.

Je reprends donc mon cheval de bataille : il faut politiser les élections municipales, même dans les plus petites communes comme Lalevade-d’Ardèche, 2,27 km² pour 38 habitants. Rappelons que les conseillers municipaux sont les faiseurs de sénateurs. Comment ignorer que 95 % du corps electoral pour les sénatoriales est composé par les conseillers municipaux, avec le mode inique du code electoral. Pour expliquer une fois de plus mes propos, dans ma commune à Lablachère 07200, une liste qui obtient 40 % des voix exprimées, reçoit 14 sièges de conseillers alors que la liste suivante, avec 36 % des voix n’obtient que 3 sièges.

Il est impératif de politiser l’action des municipalités. Les vrais patrons des municipalités doivent être les citoyens — ceux qui, tous les six ans, glissent un bulletin de vote dans l’urne, retournent chez eux fiers d’avoir accompli leur devoir, et passent à autre chose jusqu’à la prochaine campagne. Il est temps de leur rendre le pouvoir qu’ils délèguent si facilement. Dans toutes les maries on afficher dans toutes les mairies, les jours de vote, une reproduction de L.O.V.E

Tous les citoyens sont respectables ; cessons de les prendre pour des abrutis. Nous avons tous des compétences à mettre au service du collectif. Certes, les réactions du peuple peuvent parfois sembler décourageantes. Mais cela fait des années qu’on lui martèle : « Votez pour nous, on s’occupe du reste. »

Politiser les municipalités : pourquoi et comment ?

Mettre fin au vote familial, celui qui consiste à voter pour le cousin de la grand-mère d’Antonin parce qu’il est « si gentil », est un premier pas. Mais politiser les municipalités signifie bien plus que cela. Il s’agit de politiser les citoyens eux-mêmes, de leur donner des outils pour s’engager activement. C’est un travail de fond, une démarche libératrice.

Une politique libératrice : un concept central et des valeurs fondamentales

Engager une politique libératrice, c’est aller au-delà de simples indignations ou revendications. C’est choisir un mode de vie, le défendre, le proposer, et réfléchir aux racines mêmes de nos aspirations. Et pour moi, ce choix repose sur un concept central : l’Amour.

Attention : rien de romantique ou de mystique ici. L’amour, c’est l’intérêt sincère manifesté envers une catégorie de choses essentielles :

La Liberté
Pas une aspiration vague, mais un socle concret. Elle doit garantir l’émancipation de chacun tout en respectant autrui et l’environnement. Comment parler de liberté quand nos enfants sont enfermés dans un système éducatif uniformisant, tuant leur créativité avec des dispositifs comme Parcoursup ?

La Fraternité
Elle est essentielle pour renforcer le lien social et l’entraide dans tout projet collectif. Mais où est la fraternité lorsque le « vivre-ensemble » devient un slogan creux, relégué au second plan ?

L’Égalité
Pour que chaque individu, indépendamment de sa condition, jouisse pleinement de ses droits. Comment revendiquer l’égalité face aux disparités flagrantes dans l’éducation, l’emploi ou la santé ?

La Laïcité
Elle garantit un espace commun libre de toute domination religieuse, protégeant la liberté de conscience et le respect des différences.

Le respect de la planète
Parce qu’ignorer notre maison commune, c’est compromettre l’avenir même de l’humanité.

Une politique enracinée dans le temps

Cette politique doit s’appuyer sur une conscience éclairée du passé. Non pas pour se figer dans une mémoire stérile, mais pour tirer les leçons nécessaires à la construction d’un présent plus juste et d’un avenir durable. Être conscient du passé, attentif au présent et tourné vers l’avenir : voilà ce qui doit guider toute démarche politique.

Pour conclure

Politiser les municipalités, c’est redonner le pouvoir aux citoyens, réinsuffler dans la politique un sens originel et profond. Une philosophie de vie centrée sur l’amour, soit la liberté, l’égalité, la fraternité, et la sauvegarde de notre planète. Il est temps de transformer nos colères en aspirations collectives et nos aspirations en actions concrètes.

Cette transformation ne pourra pas se faire avec la constitution actuelle, le code electoral actuel et l’organisation actuelle de l’état. Au boulot.

 

 

Peut on rire et se rejouir de tout

Il est curieux de voir les fachos qui, bien sûr, proclamaient qu’on pouvait rire de tout lorsqu’il s’agissait des caricatures de Charlie. Aujourd’hui, ces mêmes personnes ne supportent pas qu’on se moque ou qu’on se réjouisse de la mort de Le Pen. Bande de salopards.

Pour ma part, je m’en réjouis. Mais soyons clairs, chers fachos : non seulement je m’en réjouis, mais je m’autorise à le scinder en deux. Voici mes explications :

**Chez Le Pen, il y avait deux facettes :**

1. **L’homme privé :**
Cet homme-là, je le respecte comme n’importe quel citoyen.

2. **L’homme public :**
Celui-ci, je me réjouis de sa disparition. Je danse Place de la République ou ailleurs pour célébrer cet événement. Facho, chambre à gaz, Waffen-SS, torture, négationnisme… Vous savez déjà tout. Cependant, si nous devons danser à chaque fois qu’un facho disparaît, il va falloir s’entraîner sérieusement.

**Pour que les fafs comprennent bien, je donne un autre exemple :**

**Gérard Depardieu : deux hommes :**

1. **L’homme privé :**
Qui doit être jugé et condamné si les faits qui lui sont reprochés sont juridiquement prouvés.

2. **L’acteur :**
Immense et respectable dans son art.

D’ginto

Journée de honte nationale

Après avoir péniblement respecté cette journée de honte nationale, je reprends la plume, une plume d’oie, comme il se doit. Même si la mère d’oie merdoie, le Vaudois ondoie malgré son lumbago doigt. C’est absurde, un jour de mariage.
Deuil national, mon cul. Comment ose-t-il imposer cela pour une catastrophe survenue dans un territoire ignoré et méprisé par l’État français ? Pourquoi faut-il toujours des morts, de la faim, de la soif pour que les guignols étatiques daignent remuer leurs fesses ? Pour couronner le tout, les propos de Macron sont à vomir, alors je pose une gerbe sur ses pompes.
Voici un État capable de mobiliser un milliard pour reconstruire une foutue cathédrale, mais incapable de rétablir l’eau, de nourrir, d’abreuver une population, même si habituellement elle est vêtue de peaux de bêtes et mange des rats.
Macroniste, dernier des maux i cons (excellent documentaire sur Ennio, au passage), notre Président, une lanterne à la main, s’écrie :
« J’ai beau chercher ! Où diable est mon armée ? Elle était là pourtant hier matin. Me l’a-t-on prise, ou l’aurais-je égarée ? Ah ! je perds tout, je suis un étourdi ! Mais attendons, au grand jour, à midi. Que vois-je ! Ô ciel ! que mon âme est ravie ! Prodige heureux ! La voilà, la voilà ! Ah ! ventrebleu, qu’est-ce donc que cela ? Ma foi, c’est l’armée ennemie. »
Et puis merde. J’ai les réservistes, fidèles au poste et surtout avides de postes. L’ennemi, on s’en fout, ça fait sept ans qu’ils supportent mes gags. La motion de censure ? Je m’en fiche. Ce qui m’intéresse, ce sont ceux qui veulent que je démissionne. Bien sûr, fidèle à moi-même, je clame haut et fort que j’ai été élu démocratiquement et que je resterai jusqu’au bout. Mais en douce, j’ai cette tentation de démissionner sur-le-champ.
Le nouveau président, que fera-t-il, vu que l’Assemblée nationale ne peut être dissoute avant le 7 juillet 2025 ? Et là, je ris. Je me prépare à décocher des tonnes de flèches sur sa gueule, face à l’incapacité qu’elle(oh sorry, qu’elle ou qu’il) aura de nommer un Premier sinistre. J’ai peut-être inventé un nouveau jeu : un jeu de quilles avec une seule quille, le Premier ministre.
Cela dit, j’ai raté mon coup. J’aurais dû, dès le début, nommer Mélenchon Premier sinistre. Il n’aurait pas tenu longtemps. Peut-être au prochain coup.
Et là, j’admire encore mon génie — pardon, le génie de Bayrou — en nommant Valls comme ministre des Outre-mer. Valls la godille, ou encore Valls la Veleta, comme on dit à Barcelone, où sa liste obtiendra six sièges sur 46. La Veleta, modèle exemplaire de ce que sont la plupart des politiques.

D’ginto

Une bonne nouvelle pour Netanyahu

Voilà de quoi ajouter à la liste de mon indignation, indignation qui fait donc de moi un antisémite.
Je proteste contre, contrairement à notre Premier ministre, et donc à Macron, qui l’autorise la tenue du gala « Israel is Forever », un gala sioniste avec pour invité d’honneur le fasciste suprémaciste, raciste et homophobe Bezalel Smotrich.
Ce dernier, ministre des Finances et chef du parti sioniste religieux, est une figure clé de la coalition de Netanyahu et affirme tranquillement, en tant que « colon en chef » de la Cisjordanie, qu’Israël, la « Terre promise », devrait s’étendre jusqu’à Damas, en Syrie, en passant par la Jordanie, le Liban, l’Irak, l’Égypte et l’Arabie Saoudite. Cet homme, qui propose d’organiser la famine à Gaza, est pour moi un présumé criminel de guerre, comme de nombreux membres de l’État israélien et de l’armée au doux nom de Tsahal.

Qui invite donc ce charmant personnage ? Nili Naouri, présidente de l’association qui affirme qu’« il n’y a pas de population civile innocente à Gaza ». Et cette dame est avocate! Les déclarations de cette Franco-israélienne laissent pantois et ne peuvent que desservir la cause israélienne..
Israël, l’État du moins, a déjà reçu un satisfecit avec les invitations de TF1 et CNews et est maintenant adoubé par l’État français. Le porte-parole du Quai d’Orsay a déclaré vendredi 25 octobre : « Monsieur Smotrich a toute possibilité de venir participer à un gala à Paris. »

La honte Macronienne continue.

D’ginto.

Una lacrima sul viso

Nous étions admiratifs de son courage, de son humanité, de sa résistance. Madeleine Riffaud est morte, guerrière de la resistance, de l’amour, de la fidélité, du reportage, de  la poésie, elle a perdu son dernier combat et, avant de pousser son dernier soupir, a-t-elle pensé :  « Tout ça pour ça. »

Ce soir je n’attends plus madeleine.

una furtiva lacrima
ua lacrima sul viso
« Alors il est tombé. Comme un sac de blé. Il n’a pas crié. C’était peut-être un type bien, peut-être un salaud. Je n’ai jamais cherché à connaître son nom. C’est l’uniforme que je visais. Ce qui est malheureux, c’est qu’il y a toujours un homme dedans. » M Riffaud

« Ceux-là, demain, qui me tueront,
Ne les tuez pas à leur tour.
Ce soir, mon cœur n’est plus qu’amour.
Ce sera comme la chanson. » Madeleine riffaud

To win or not, to win that is the question.(LeChat Qu’expire, 11/2024)

to win or not, to win that is the question. (Le Chat qu’expire, 11/2024)

La gauche — ou plus grandiloquemment, « la France » (insérez ici notre odieux hymne national) — peut-elle gagner en 2026 ? T’as vu l’adverbe? pas mal non?

Michel – « Qu’ouis-je ? Qu’entends-je ? Qu’accoustiquais-je ? Suis-je éveillé ou bus-je,  2026 ? Tu délires, mon pote, les élections, c’est en 2027. »

D’Ginto – « Non, mon petit Michou, tu ne penses qu’à l’élection pestilentielle, la préférée des Français, la plus conne en attendant. Genre : Bonjour, Monsieur, vous préférez la grippe espagnole ou la COVID-48 ? Moi, je parle d’une des plus importantes élections à venir : les municipales. »

Michel – « Les municipales ? On s’en fout, ça ne sert à rien ! Tu as vu ici toutes ces réunions pour boucher trois trous ? »

Voilà le mot lâché. Mais moi, je ne m’en fous pas. Avec les municipales, les citoyens peuvent regagner du terrain, de l’écoute, de la reconnaissance, et préparer la Sixième République. À condition de réanchanter la cité, de rassembler, avec leurs différences, les citoyens, de voter politique et non par atavisme, pour le cousin de la grand-mère du général Untel, qui a tant fait pour la fosse co… pardon, pour la commune. Ces élections doivent être politisées jusqu’aux plus petites communes, et non être, comme trop souvent dans les zones rurales, des affaires de famille, de prestige, de copinage.

Michou n’a pas tort : pour avoir été deux fois, avec deux maires différents (soi-disant ), conseiller municipal et avoir démissionné deux fois, je peux effectivement adhérer à ses propos. Dans sa forme actuelle et avec le mode de scrutin inique que l’on connaît, le conseil municipal n’a aucun intérêt. Combattre des moulis a vent, c’est super en littérature, mais dans la  cité c’est épuisant, pour rien.

Il ne faut plus prêter l’oreille aux Pujadas et autres inféodés, ni aux politiciens qui ne subsistent que par l’exploitation des communautarismes. Intéressons-nous à ce que nous avons en commun, et ce commun, ce n’est ni le pape, ni les rabbins, ni les imams, ni les gourous, ni le CACA 40. Non, c’est la planète, et toutes les entités qui l’occupent et Y VIVENT, EN VIVENT. Vivre, ce n’est pas amasser, c’est partager.

Je suis encore submergé d’émotion en repensant aux larmes versées le jour des résultats présidentiels de 2002. Ce n’est pas si vieux : ces larmes n’étaient pas pour Chirac, ni même pour Jospin (qui, « aidé » par toute la gauche, arrivait troisième). Non, c’étaient des larmes parce que Le Pen était deuxième. Merci, Mitterrand. Aujourd’hui, tout cela est banalisé : les partis d’extrême droite vomissent leur haine, avec la complicité du débloque central et de la droite soi-disant républicaine.

LFI n’est pas un parti de gouvernement, martèle Ducon Premier et ses bouffons. Le RN, en revanche, ça oui, c’est un parti de gouvernement ! Macron aura été le pire avatar que nous ayons connu dans cette nauséabonde Cinquième République. Ce mec va vivre des jours tranquilles, pas à Clichy, après avoir continué a dépecer et vendre la france (la grande braderie continue) il va faire des conférences bien rémunérées dans le monde entier, c’est dégueulasse et souvenons que ce mec peut sévir encore de nombreuses années avec ses potes milliardaires, allons bordel réagissons. Nous avons vécu avec la Covid, les pires conneries, nous avons constaté l’état déplorable de la recherche et notamment pharmaceutique et pan sur le bec, on vend Sanofi. Serge Weinberg ancien pdg empoche 200 millions d’euros (dixit Mélenchon). On se calme ! Comment ?

Trois volets sont à notre disposition pour résister : les élus, les partis et syndicats, et nous, les citoyens.

Je commence par les citoyens. Le moyen le plus simple, c’est de voter aux municipales. Je ne vais pas donner des consignes de vote, mais je veux tenter d’ouvrir les yeux  de ceux qui votent RN par dépit, des jeunes, de ceux qui votent pour les inexistants du débloquecentral ou pour la droite (si l’on considère que le RN ne représente pas la droite). Arrêtez de bêler avec les Brunet, Pujadas, Rochebin, Thréard, qui ne sont pas ma tasse de thé, mais je ne parlerai même pas de ces autres « journalistes » télé ou animateurs qui me donnent la nausée. Les réseaux sociaux peuvent servir, mais comme moyen de communication, pas comme espace de consommation.

Non de Moi, ou en suis-je? Ah, oui, les volets.

Deuxième volet : Les élus

. Les élus de gauche doivent tout faire pour forcer les commissions et l’Assemblée nationale à prendre des mesures pour le peuple, pour montrer que la droite est nullissime (extrême ou non), à éclairer les égarés, et surtout, à faire connaître ces résultats au-delà des convaincus de Médiapart, Libé, Fakir, l’Humanité, LFI. Il faut donc que députés et partis se mobilisent pour passer sur toutes les chaines, même les chaînes publiques et faire connaître les votes et les résultats de chacun. La chaîne parlementaire fait à peu près du bon travail, mais qui la regarde ? Arte reste un peu rattrapable… Peut-être, si Aymeric Caron l’emporte et que BHL se casse. Le « 28 minutes » est devenu une soupe de gauche libérale. On n’y croise pas Mermet, Poutou, Besancenot, LFI ou le NFP. Et pour cause : en regardant l’univers de Stéphane Courbit, milliardaire et producteur de cette émission, on comprend où on met les pieds. Par contre sur d’autres plateaux, quand un Jerome Guedj vient débiner Mélenchon, alors là on invite? Comme on invite BHL ou Endhoven le philosope à  plateaux, pauvres moules accrochées à leur rocher, débineurs de la gauche qu’ils veulent et présentent comme antisémite,

Troisième volet : Les partis et syndicats. Il faut mobiliser la rue autour d’un thème central : « Rien n’est possible en Cinquième République, et attention, nous sommes capables de nous comporter comme les autres en en abusant si nous ne la transformons pas. » Actuellement, un bel oxymore, le « bruyant silence » reflète bien les partis de  gauche.

Il y a un quatrième volet : le pavé. Mais quand je vois comment on me regarde quand je propose d’aller manifester dans le centre d’Aubenas, au lieu de tourner comme des bœufs autour de deux ronds-points, je doute de revoir, un jour, la joie et la liesse de la révolution.

D’ginto


Le bal des Nazes

Le Bal des Nazes

Au risque de froisser quelques amis, j’invite tous ceux qui participent au dénigrement collectif de La France Insoumise et de son « patron » Jean-Luc Mélenchon à rejoindre le bal des Nazes.

Pour la plupart, ils n’ont jamais lu une ligne de Mélenchon, écouté un discours, ni consulté le programme L’Avenir en commun. Ils se contentent de reprendre les propos des bouffons des médias inféodés au régime délétère de Macron et de sa clique.

Quelle honte, de la part d’un président de la République – représentant de tous les Français – de faire preuve d’autant de bassesse ! Et pourquoi ? Mais venant de lui, on ne peut plus s’étonner de rien, et il semble que nous n’ayons pas encore touché le fond du trou dans lequel il veut nous plonger.  » Le macronofascisme est à l’œuvre dans notre République ». — Gérard Mordillat

Souvenez-vous, aveugles et sourds, que sans LFI et JLM, nous serions en train de nettoyer les chiottes du FN.

Sans JLM, la gauche serait restée au niveau pitoyable où Hollande l’avait laissée.

Il est temps de se ressaisir : les chiottes ne sont pas loin, et sans un sursaut politique des partis de gauche, unis autour d’un projet pour une nouvelle République, nous fonçons droit dans le mur. Le bloc central et la droite – cette droite qui gouverne, forte de ses 47 députés – préparent le lit de Marine, ou de son successeur si elle est condamnée.

Réveillez-vous, cessez de vous laisser berner par la médiocrité. Lisez, écoutez, débattez, mais arrêtez de bêler avec les loups. Ayez une opinion, la vôtre.