Après le commerce durable, un premier ministre?

Un CV au top

Le premier ministre de Narcisse, pas le mien, même si la paye est bonne, est d’un courage extraordinaire.
Membre du parti Les Républicains, il appartient à ce groupe d’opposition famélique à l’Assemblée nationale avec seulement 47 députés. Il a essuyé une belle défaite lors de l’élection pour la présidence du LR.
Adoubé par le RN et soutenu par Alexis Kohler, présumé innocent et secrétaire général de l’Élysée. Le grand pote de Kohler, Jérôme Fournel, vient d’être nommé directeur de cabinet de Barnier.
Nous voilà rassurés de savoir que l’artisan des 1000 milliards de dettes est au service du premier ministre.

Rafarin vient à sa rescousse et nous assure que c’est un homme bien coiffé, qui raccompagne ses invités à leur voiture, comme Chirac. Ah !

On comprend donc que nous allons vivre une cohabitation mouvementée. Narcisse a trouvé la formule magique : « La coexistence exigeante ». Traduction : « Fais joujou mais touche pas à mon poste ».

L’inconvénient d’être un premier ministre âgé, c’est que l’on traîne un passé, contrairement à son prédécesseur, le petit Selfie.
Il a voté contre :

  • La loi Gayssot
  • La loi Evin
  • Le remboursement de l’IVG
  • La loi Pelletier
  • La suppression du délit d’homosexualité
  • Le PACS.

Il traîne aussi une grosse tache sur son beau costume : le doigt d’honneur fait aux Français après le « non » au TCE en mai 2005. Artisan principal de la transformation du Non en Oui, avec son très recommandable pote Sarkozy, éternel présumé innocent.

Dommage que nous n’ayons plus de visibilité sur des humoristes engagés, tous en fuite, virés et planqués, non pas à cause du terrorisme, mais à cause des directeurs de radios et du terrorisme d’État. Le macronisme est un véritable champ de pétrole pour l’humour, mais sans moteurs à explosion de rires.
Seule la minuscule lumière de la farce peut abolir la nuit de la bêtise. (Möritz)

Nos humoristes, à de rares exceptions, sont devenus des populistes de boulevard et contribuent, avec les Jeux olympiques et les jeux de stade, à « La vraie vie », ce songe d’une nuit d’été de Narcisse.
Aux larmes citoyens, l’affront républicain est en marche.

D’Ginto

Horreur, je suis antisémite.

Blanche Gardin, tu n’es pas seule.

Déjà, je publiais ce lien le 8 mai 2024, non pas pour célébrer la fin de la « Seconde » Guerre mondiale ni pour commémorer les manifestations algériennes réprimées dans le sang, mais pour exprimer mes inquiétudes concernant l’antisémitisme.

Aujourd’hui, une nouvelle alerte s’impose.

J’ai vu et écouté un homme s’exprimer sur BFM TV, un homme qui justifie le massacre de 40 000 Palestiniens en « réponse » aux atrocités commises par le Hamas le 7 octobre. De manière systématique, il répond aux questions par des références au Hamas, même lorsqu’on lui demande son avis sur les massacres perpétrés par le gouvernement israélien. Cet amalgame perpétuel entre le Hamas et les Palestiniens, utilisé aussi en France, est un danger.

Mais pourquoi peut-on me taxer d’antisémitisme ? Parce que je qualifie cet homme de suppôt de l’extrême droite israélienne, parce que cet homme, qui évoque les « larmes de crocodile » de Mélenchon, c’est Haïm Korsia, grand rabbin de France. Oh là là, t’es fou !

Ses propos abjects, ainsi que ceux de tous ceux qui les tiennent, ne font qu’alimenter l’antisémitisme. Oui, nous devons dénoncer avec force les événements du 7 octobre, orchestrés par le Hamas, loin de toute masturbation intellectuelle sur le terrorisme, mais nous devons aussi dénoncer avec autant de force la politique de Benyamin truc et le génocide qu’il pratique à Gaza. « All lives matter. »

En massacrant le peuple palestinien, Benyamin machin ne fait que gagner du temps. Il sait très bien que si une solution de paix est adoptée, il sera destitué et se retrouvera devant la justice israélienne et, je l’espère, celle du tribunal international. Les morts, d’où qu’ils viennent, n’ont plus à se soucier des horreurs, mais leurs descendants, oui. Et toutes ces saloperies ne forment-elles pas de futurs radicalisés ?

Il met le paquet : assassinats, bombardements, mensonges, colonisation…

Je suis désolé de ne pas pouvoir prononcer correctement le nom de Benyamin, mais c’est aussi dur pour moi que de manger du melon à la cannelle. « Je n’aime pas le melon et je suis bien content, car si j’aimais ça, j’en mangerais, et comme je n’aime pas ça ! »

Alors, si s’en prendre à Benyamin chose et à Haïm Korsia pour leurs propos et leurs actions, c’est être antisémite, alors je le suis.

D’ginto

Affrétons la Gazelle

Le 4 septembre 1870, Gambetta et Favre foutent le bordel et la Troisième République est proclamée. « L’Espagnole », l’impératrice, (María Eugenia Ignacia Agustina de Palafox y Kirkpatrick), comme beaucoup de migrants, voit en l’Angleterre sa planche de salut et elle trouve un passeur sur la Gazelle, qui l’emmène sur l’île de Wight, où le festival n’a pas encore démarré.

Le 7 septembre 2024, rassemblons-nous pour sonner l’hallali de la Cinquième République, faire fuir Macron. C’est peu probable : le garçon est tellement accroché à son jouet, dont il n’a pas encore exploré toutes les possibilités, qu’il ne partira pas. Sauf si, un jour, les élus se souviennent qu’ils sont là pour « le bien des Français » et non pour se vautrer dans leurs petits portefeuilles.

Je le vois le soir, devant la télé en compagnie de Brigitte et de quelques amis triés sur le CAC 40. Ils se marrent en regardant les animateurs télé « tentant de remplir l’espace médiatique en suivant ses aventures ». Ils ne comprennent plus rien et l’avouent ? Ce qu’ils n’avouent pas, c’est qu’ils ont été à la botte de Narcisse et qu’il les a bien baisés.

Macron : « Ah les cons, t’as vu, ce qui marche le mieux, c’est case neuve ! » (rires de l’assistance). « Tu me vois nommer ce gugusse qui a osé me dire « Méfie-toi de ton image et souviens-toi de qui t’a nommé » ? Comme si je ne me souvenais pas que c’était le petit député NFP, Hollande ! Et puis alors là, c’est le pompon, l’autre gugusse, Philippe, qui en profite pour planter des banderilles ! Crohabitation ! » reprennent-ils en chœur, reprenant là le cri du crapaud. Ah, les cons ! »

Je viens de faire une découverte : je suis antisémite (à suivre), mais je ne suis pas Français ! »

Sur tous les plateaux, on entend « Les Français ceci, cela », et je ne me retrouve jamais dans leurs affirmations. Qui suis-je, d’où viens-je, suis-je éveillé ou dors-je ? »

Pour faire taire des rumeurs, Macron ne m’a pas téléphoné!

D’Ginto

À ce jour, il semble que le rassemblement du 7 serait à Privas ?

deux poids deux mesures

Deux poids, deux mesures

Le 8 juin 2022, ou à peu près, Mélenchon déclarait, après quatre morts dues à la police : « La police tue », et dans le même message, il proposait, s’il était élu à la Présidence, de revoir la doctrine imposée aux forces de police par l’État. Il dénonçait également le syndicat « Alliance » de la police, qui trouve normal de tuer quelqu’un qui a refusé d’obtempérer. Il y a la loi, les amendes, mais pas la peine de mort. Il a admis plus tard s’être emporté. Il aurait pu dire, certains policiers tuent ou trop souvent la police tue.

Le dénigrement de Mélenchon à la hausse: Renaissance, la droite, l’extrême droite se déchaînent. Les chaînes d’info s’enflamment, l’occasion est trop belle.

Aujourd’hui, dans la bouche de Madame Comyn, la veuve du gendarme tué suite à un refus d’obtempérer, on entend : « La France a tué mon mari, la France a tué mon mari. » Plus loin, elle dira : « 1981 n’aurait jamais dû exister. » Nous supposons qu’elle parle de l’abolition de la peine de mort arrachée par Badinter et votée .

Et là, miracle, tout le monde trouve des justifications à ce discours : la droite et l’extrême droite se lâchent à nouveau, récupérant un drame pour en faire un sujet politique. On compatit, à juste titre, avec la veuve. Il est clair que je comprends sa douleur, sa tristesse, son sentiment d’injustice, son effondrement. Pour la première fois, une femme effondrée, lors d’une commémoration, ne se contente pas de banalités, mais prononce un discours construit, très fort. Par contre, je n’adhère pas à ses propos.

Premièrement, parce que je suis français et que je n’ai pas tué son mari.
Deuxièmement, parce que cette déclaration n’est pas spontanée ; tout est lu, tout est écrit, donc réfléchi.
Troisièmement, l’abolition de la peine de mort est une conquête magistrale et nous devrions tous en être fiers. L’abolition de la peine de mort était une proposition de Mitterrand dans sa campagne, il a été élu. Le texte abolissant la peine de mort a été voté par les deux chambres avec une écrasante majorité, sans seconde lecture.  Sous Chirac, la loi constitutionnelle n° 2007-239 du 23 février 2007 relative à l’interdiction de la peine de mort insère un nouvel article 66-1 dans la Constitution de 58 aux termes duquel : « nul ne peut être condamné à la peine de mort ».

Les refus d’obtemperer sont divers, il n’y a pas que des petits délinquants, il ne faut pas oublier les voyous. et cela me remet en mémoire le dialogue dans les tontons flingueurs entre Théo  le bandit et Fernand Naudin le repenti.

Théo la nuit en plein milieu de la route un homme armé en uniforme qui agite une lanterne, et qui crie « halte », qu’est ce que vous faites?
Fernand je m’arrête bien sur, je passe pas dessus.!
Théo Eh bien c’est pour ça que vous avez encore votre permis, moi pas !

J’imagine la teneur des propos des médias inféodés si une élue de LFI avait tenu les mêmes propos que Madame Comyn.

Madame, je vous soutiens si c’est pour dire qu’il faut une réforme des forces de l’ordre, de la formation, du contrôle des propos et des méthodes de certains policiers. Oui, il faut que l’IGPN soit transformée, rapide et indépendante. Oui, il faut trouver la voie pour que la police soit au service du peuple. Oui, il faut une justice capable d’appliquer les peines que les législateurs ont approuvées. Oui, il faut s’interroger sur le rôle de la prison aujourd’hui, des usines à futurs voyous. Oui, il faut revoir, par exemple, le permis à points, créateur de refus d’obtempérer par des citoyens sans permis ni assurance, qui paniquent au volant en voyant un képi au loin. Oui, il faut peut-être, comme pour les radars, avertir d’un point de contrôle policier tout proche et ne pas laisser les policiers au milieu de la route. Dans tous les films policiers, on voit toujours les barrages, parfois forcés, mais avec seulement quelques dommages matériels si cela se produit. Oui il faut tout mettre en oeuvre pour que la police et la population cohabitent sereinement.

Il faut également arrêter de profiter de ces faits divers dramatiques pour faire de l’audience et, pour des raisons politiques, engranger des voix.

Je termine bien sûr par l’expression de mes plus sincères condoléances à madame Comyn, ses enfants et à ses proches..

D’ginto

Adieu Catherine.

Elle s’est éteinte, discrètement, particulièrement dans les médias trop occupés à vanter Delon.

Je crois que seul Le Monde a relaté son décès.

Chanteuse, écrivaine, engagée, soutien aux réfugiés du chili sous Pinochet, soutien aux réfugiés du franquisme, soutien au peuple Palestinien, lutte contre la guerre au vietnam……..

Trop libertaire pour être soutenue par les producteurs, les radios, elle est très éloignée du monde du spectacle commercial. Peut être certains se souviendront de Magma ou de Alpes.

Vous avez compris, je parle de Catherine Ribeiro.

Une énorme bise posthume à cette grande dame qui m’a toujours ému.

Ci-joint un lien pour regarder, écouter un concert de Catherine, lien chopé  sur « La bas si j’y suis. »

Lien

adeus!

D’ginto

Incendie à la Grande Motte

Quelle belle envolée du dénigrement de Mélenchon, suite à « l’incendie de la synagogue de la Grande-Motte. » Oui, je prends un risque énorme en énonçant, comme je le fais, car la formule utilisée par nos grands experts de l’information est : « Un attentat terroriste et antisémite a été commis contre la synagogue de la Grande-Motte. »

Toute la soirée, les animateurs télé ont bataillé pour faire dire à chaque fois, à leurs invités, experts et autres, que Mélenchon et LFI étaient antisémites, suite à son message sur un certain réseau dit social. Seul un imam a refusé les tentatives de dénigrement.

Le message de Mélenchon est le suivant : « Incendie criminel contre la synagogue de La Grande-Motte. Intolérable crime. Pensées pour les fidèles et les croyants ainsi agressés. »

Alors là, d’accord, l’antisémitisme est à son comble ? Oh putain l’antisémite, mais au fait pourquoi ? Parce qu’il n’a pas prononcé le mot « Juif » ou « attentat terroriste », ergotent tous les abrutis.
Bande de bouffons.

Afin de ne pas être taxé d’entisémitisme, je dis Juif, juif, juifs, ça fait le taf?

Tout d’abord, ma réaction est technique : Bandes de .. avant de qualifier cet incendie d’attentat terroriste, il faut qu’il soit qualifié comme tel par les autorités. Pour que cet incendie soit qualifié d’antisémite, il faut qu’il soit qualifié comme tel par les autorités. Alors, mesdames et messieurs les cons bavards avides de buzz et de cadeaux à Macron, Mélenchon est dans les clous, pas vous, même si nous sommes tous persuadés que l’incendie, s’il ne visait pas la gendarmerie juste en face, est un acte antisémite.

Quelqu’un, avocat, dont je ne citerai pas le nom, a une autre théorie : les agresseurs ont perpétré cet acte à un moment où les fidèles n’étaient pas là, exprès, voulant montrer ainsi qu’ils n’étaient pas là pour agresser « les Juifs », mais pour répondre à l’agression d’Israël dans la bande de Gaza. Du pain béni pour les futurs avocats.

Oulala qu’est-ce que j’ai dit là. « Et le 7 octobre », qu’ils me disent. Et je réponds : « Oui, cette agression par le Hamas, les horreurs et atrocités commises sont gravissimes et intolérables, mais l’attitude de Benjamin, qui ne cherche qu’une chose en massacrant, c’est de gagner du temps avant de se retrouver devant les tribunaux. Elle est tout autant condamnable avec ce génocide qu’il perpétue sur le peuple palestinien. »

La publicité autour de cet incendie est fabuleuse : « Nous avons évité un drame absolu », dit Attal, encore une phrase sympa qui peut laisser entendre que c’est grâce à nos brillants services que le drame n’a pas eu lieu.
Non, mon petit bonhomme selfie, tu dois dire : « Heureusement, nous avons échappé à un drame absolu. »

Je propose que nous introduisions à l’école l’étude de « si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle. » Et je frémis encore au drame absolu que je viens de vivre en empruntant l’autoroute. En effet, il y a eu 170 accidents mortels en 2023 sur les autoroutes et je suis toujours là pour vous raconter mes conneries.

D’Ginto

Paris libéré ?

 

« Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple, avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière, c’est-à-dire de la France qui se bat, c’est-à-dire de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle. »

Si l’on en croit le discours de Charlot le Grand, les Américains n’y sont pour rien, les Anglais, les Sénégalais, les Marocains, les Thaïlandais… Non plus.

Il est vrai que ce fut un moment important, comme en témoigne le nombre de collaborateurs, pourritures de tondeurs de femmes, transformés en FFI, en résistants, du jour au lendemain.

Mais voilà que Paris est de nouveau occupé, cette fois par Macron à l’Élysée, Larcher au Sénat, Yaël Braun-Pivet sur son perchoir, Bolloré, Hanouna, et j’en passe. Ils osent fêter la libération et chanter La Complainte de la Butte alors qu’à l’occasion de ces foutus Jeux, ils ont expulsé les sans-abris, qu’ils soient migrants ou pas, les mendiants, les pauvres, et les ont remplacés par des flics.

On peut mesurer l’efficacité de ces mesures, notamment à La Grande Motte.

Depuis des décennies, ils ont vidé Paris de sa substance populaire, remplacé les concierges par des digicodes, transformé des logements en bureaux, fait grimper les loyers. Mais rassurons-nous, un nouvel ordre est né, celui de « la vraie vie », proposé par Macron. La vraie vie, c’est 365 jours de Jeux olympiques et des populations béates devant la télé, avec Bolloré aux manettes de l’information.

Il est clair que la vraie vie qu’il nous fait vivre depuis 7 ans et des poussières, il ne peut la mettre en avant, écrasé qu’il a été aux dernières élections qu’il pensait gagner.

À suivre.

D’Ginto.

Chronique Macron, entre autres

Le névrosé narcissique condescend à recevoir dans son palais les chefs de groupe à l’Assemblée nationale et les chefs de partis, avant de nommer un Premier ministre à sa botte, au mépris de l’expression populaire.
La doctrine qu’il a annoncée : « Je choisirai un Premier ministre capable de rassembler une large majorité pour éviter les motions de censure. »
Il a donc décidé de faire fi du parlementarisme, du résultat des élections qu’il a lui-même voulues, et de se moquer de nous.
Une large majorité, avec qui ?

  • RN : 126 inscrits dans le groupe
  • Les droites réunies, en raclant les fonds de tiroir : 231
  • LIOT : 22
  • Les gauches réunies : 193
  • Les non-inscrits : 7

Une majorité, même sans vouloir être large, c’est 287.
Même en admettant que tu parviennes à soudoyer LIOT et les non-inscrits, on arrive à 260. Il faudra encore convaincre 27 élus du NFP ou du RN pour atteindre 287, et encore, tous les élus inscrits à droite vont-ils forcément bêler ? Alors, Macron, arrête de nous raconter des balivernes, abandonne ton mépris et ta morgue pour le peu de temps (pour toi, pas pour nous) qu’il te reste à la présidence, et laisse le parlementarisme jouer son rôle. Vis « la vraie vie » avec les Jeux paralympiques, inaugure, commémore, et profite de Brégançon.
Ce sera une découverte pour toi, le parlementarisme : ton miroir ne te renverra plus l’image d’un despote non pas éclairé mais allumé. Profite de ta fin de règne pour nous laisser en paix.

Je vais tenter de t’expliquer le parrlementarisme: Avec un exemple tout simple.

« Un projet de loi déposé sur le bureau de l’asssemblée nationale propose de ramener TA loi sur la retraite et de ramenter l’âge légal à 62 avec en objectif, 60 ans dans les années qui suivent.

L’autre possibilité, vexé après l’échec de ta magouille, c’est que tu te venges en faisant tout pour que l’« Horrible » accède au pouvoir. Ta première tentative a échoué, et au vu de ton attitude et de celle de tes inféodés, je doute fort que le front républicain fonctionne à l’avenir.

Je terminerai en disant, attention, « sous les pavés, les pavés ».

Tu auras été le plus nul des présidents, et ça fallait le faire.

D’Ginto

Message in a bottle

Je m’adresse au CIO pour signaler que, dans ces jeux, une médaille dort dans les tiroirs. Celle des handicapés névrosés narcissiques, et nous sommes en bonne place pour qu’un de nos athlètes soit médaillé… Nul doute que Jupiter ferait partie du trio des médaillés.

« Allons enfants de l’apathie,
le jour tout noir est arrivé. »
Extrait de l’original de L’Anarseillaise par Rouget de l’Ire.

« Réveillons-nous », « il revient ». Non, ce n’est pas un appel des témoins de Jéhovah. D’ailleurs, jehovah pas le rapport.

Oui, il revient. Le fort de Brégançon n’est pas une prison, et c’est libre comme l’air que le névrosé narcissique revient aux affaires, ou plutôt vient retrouver son idéal : « la vraie vie », où les pauvres ne sont plus dans la rue, où les flics pullulent, où le bon peuple est en extase devant les prouesses des athlètes. Après les Jeux Olympiques, « la vraie vie » continue : les inaugurations, les commémorations, les vacances au fort. Il va retrouver les Jeux Paralympiques, prolongation de « la vraie vie ».

À ce sujet, je déplore que les athlètes en situation de handicap n’en profitent pas pour alerter l’opinion publique sur le traitement qu’on leur réserve dans la vie de tous les jours. Mais ne confondons pas : les Jeux Olympiques, c’est la fraternité qui est à l’honneur, n’est-ce pas ?

Peut-être devraient-ils demander l’entrée d’un sport ignoré des pouvoirs publics : « le cross en ville », avec trottoirs trop hauts, musées inaccessibles, merdes de chiens plein les gants, guichets trop hauts, moyens de transport inaccessibles…

Monsieur Daniel Mermet, vous avez oublié dans votre procès de Macron la position des psychiatres. Nul doute que le bonhomme ne sera pas tenu pour responsable de ses actes.

Pendant ce temps, le petit rigolo, Premier ministre, équipé de son sourire Selfie, balance des lettres plafond aux ministres et un budget. Les lettres plafond, c’est deux axes : le premier, c’est ce que vous pouvez faire en matière d’emploi dans votre ministère; le deuxième, c’est combien vous avez de fric pour ne pas le faire.

Le budget est proposé par un gouvernement démissionnaire, pour être déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale et examiné par les zélus. Ouaf ouaf. Ce budget, que tous les abrutis des médias inféodés au pouvoir annoncent fièrement, c’est le même que l’année dernière. Pas un des grands animateurs ne fera remarquer qu’un budget équivalent à celui de l’année précédente est un budget en baisse because, chers amis, l’inflation. Inflation sur les prix des produits de consommation : 3 % sur un an. En gros, une baisse de 15 milliards d’euros pource budget.

David Graeber remet en cause l’histoire de l’humanité, mais ses travaux sont incomplets. Si l’homme de Cro-Magnon est présent, l’homme de Trop-Macron, l’homofinanciarus dont nous possédons un exemplaire, ne figure pas dans son livre Au commencement était… Une nouvelle histoire de l’humanité. L’homofinanciarus, souvent appelé par des experts internationaux pygmées, homoéchectus, roi du capitalocène, ne laissera hélas pas de descendance que les écoliers du futur pourraient étudier. Ils devront se contenter des livres d’histoire, recueils de toutes les erreurs de ce spécimen unique.

Il vit principalement depuis 7 ans dans sa caverne de l’Élysée, ignorant la branche cousine des homocitoyenus. Ses seuls visiteurs sont des grands patrons, des banquiers.

Atteint d’une maladie constitutionnelle, il disparaîtra en 2027, mais en attendant, qu’allons-nous faire ? La vie ne s’arrête pas aux macronneries.

Et maintenant, que vais-je faire
Dans tout ce temps que sera la vie
Tous ces élus qui m’indiffèrent
Et maintenant, fin de partie.

Fin de partie, « NON » ?

Tout le monde parle, rabâche, suppute, malgré l’interdiction du racolage, de « la prochaine élection présidentielle de 2027 ».

Mais nom de Moi, il y a une autre échéance que je ne cesse de dire importante. Il est temps, camarades, de s’intéresser aux échéances électorales qui précèdent l’élection présidentielle de 2027, qui à mes yeux sont d’une importance capitale. Si nous voulons pouvoir nous exprimer, nous imposer, il faut revenir à la case départ, c’est-à-dire les élections municipales de 2026. Il sera bientôt trop tard, le NFP doit s’en emparer, dans nos communes, nous devons nous en occuper.

En 1789, afin de mettre fin aux disparités d’un bourg, d’une cité ou d’une paroisse à une autre, pour retirer le pouvoir aux bourgeois, nobles ou curés, la proposition de Mirabeau est finalement votée, et le territoire est découpé en départements, districts, cantons, et enfin communes, plus petites entités administratives. Depuis, on en aura ajouté : les régions, les communautés de communes. Le résultat est le fossé qui existe aujourd’hui entre le peuple et l’État.

Aujourd’hui, la pression est forte pour supprimer les petites communes, cailloux dans la chaussure des obsédés de la gestion budgétaire, au détriment de l’amour de la vie. La dernière attaque significative est la création de cette couche inutile, la communauté de communes, doublon des communes, puis le regroupement possible de plusieurs communes en une seule.

Je ne parle pas là uniquement des élections municipales dans mon village, mais des élections dans toutes les communes de France et d’outre-mer.

Il faut politiser nos communes, même les plus petites. Il ne faut plus se contenter de querelles de clochers, de listes électorales construites en fonction des voix du cousin de la grand-mère de la tante, mais construites avec des citoyens engagés, autour d’un programme, prêts à dialoguer, à débattre, à partager avec tous.

Suivant la définition de l’INSEE, qui classe les communes en deux grandes catégories : les communes rurales et les unités urbaines. Les communes rurales sont celles qui ne font pas partie des unités urbaines (zones de plus de 2 000 habitants agglomérés).

On peut estimer à 10 millions le nombre d’électeurs en milieu rural, suivant la définition de l’INSEE. C’est le milieu qui vote le plus pour le RN. Sommes-nous, en milieu rural, confrontés à des problèmes insurmontables d’immigration, à des problèmes d’insécurité ? Et qui l’est vraiment d’ailleurs, à part sur les écrans de télé.

Oui, nous avons des problèmes de sécurité, mais pas ceux, cheval de bataille du RN, liés à l’immigration. L’insécurité à combattre est sociale et institutionnelle.

Le boulot consiste donc, dans toutes les communes rurales (comme dans les unités urbaines), à ouvrir les yeux des électeurs RN qui ne sont pas massivement plus d’extrême droite que je ne suis curé. Il y a une grande différence entre le vote dû à la colère et le vote d’adhésion.

Pendant les gilets jaunes, je me suis trouvé à côté de citoyens prêts à voter RN, pas par idéologie, mais par lassitude.

Les vrais fachos du RN, c’est-à-dire les nostalgiques de la Waffen-SS, les porte-parole du négationnisme, les vrais racistes, les antisémites, les partisans du « détail de l’histoire », sont estimés en gros à 7 % des sympathisants.

Les autres sont des citoyens qui, grâce à l’aide, dit-on, involontaire de Mitterrand, ont rejoint le FN, déçus d’être oubliés, méprisés par tous les partis.

Il faut leur montrer que la lutte à engager n’est pas celle contre l’immigration, contre l’insécurité, seuls chevaux de bataille de l’extrême droite, au-delà des annonces populistes, mais de lutter contre le capitalisme financier, contre la droite en général.

Oui, il faut lutter contre l’insécurité, mais contre l’insécurité sociale et institutionnelle, créée au bénéfice des grands patrons, des milliardaires, pendant que la pauvreté se développe, que les actionnaires empochent, pendant que les riches sont soutenus, que les banques sont renflouées quand elles déconnent.

Il faut leur montrer que la lutte doit s’engager pour la démocratie, inexistante, pour la représentativité des citoyens et, pour ce faire, libérer l’information de la tutelle des financiers et du gouvernement.

Il faut leur montrer la rouerie de la plupart des médias.

Un exemple récent peut éclairer : les médias, comme un seul homme, ont tous parlé du programme du NFP bâclé en quatre jours. Personne n’a relevé, même pas les NFPéistes, que ce programme a pour base « L’Avenir en commun » de la LFI, déjà ancien, remodelé pour la NUPES, puis remodelé enfin pour le NFP. Le programme est le tronc commun à tous les partis qui composent le NFP, les divergences y sont notées, devant être réglées plus tard de façon démocratique. Il n’a donc rien de bâclé.

Il faut leur montrer que seule l’euthanasie de la Cinquième République, souffrante, doit faire partie de la solution à nos problèmes, à ceux de la République, de la démocratie.

Il faut leur montrer que le bonheur de vivre ensemble, c’est d’abord le respect de l’autre, du vivant qu’il soit végétal, animal ou humain, et que les différents constituants de notre planète, la seule actuellement connue pour abriter l’Ardèche, doivent être également protégés et que l’obsession de la croissance est l’ennemi numéro un.

Il faut leur montrer que la culture ne peut être le parent pauvre de nos préoccupations.

Dans la forme actuelle de notre République, il faut une politisation des communes, puis une collaboration et confrontation entre toutes les communes par canton, pour élire les membres du département et les contrôler. Il faut élargir la confrontation-collaboration pour la région, le Sénat.

Il faut un regroupement par circonscription des communes pour les législatives et faire en sorte que le député élu soit notre représentant à l’Assemblée nationale.

Il faut, il faut se réveiller.

À Lablachère, il reste un embryon de collectif, EGAL, qui portait ces valeurs. Quand va-t-il se mettre en mouvement ?

D’ginto.


LA VRAIE VIE C’EST ÇA!

Le dingue, pitoyable,  a encore frappé. Il vient de nous dire que « la vraie vie, c’est ça ». Il parle bien sûr de la vie durant les Jeux Olympiques confirmant ainsi  que les JO font partie de la panoplie des drogues qui endorment le peuple.

« La vraie vie, c’est ça » : son rêve d’exercer le pouvoir, seul, d’imposer au peuple, sans le consulter, un événement en dealant avec les crapules du CIO. Des flics derrière chaque porte, des agents de sécurité partout, pas de pauvres ni de migrants dans les rues, pas de comptes à rendre.

« La vraie vie », c’est aussi de faire plaisir à ses potes, capables de payer de 250 à 1 500 euros (officiellement) pour assister à la mièvre cérémonie de clôture des JO. C’est de voir les loyers dans les appartements du village olympique deux fois plus chers que dans la moyenne du département.

Et puis « la vraie vie », c’est d’oublier l’Ukraine, les massacres de Gaza, c’est oublier les problèmes environnementaux, les émissions de carbone, les arbres coupés, une autoroute collée à une école, les jardins ouvriers détruits. C’est oublier que, pendant ce temps, le gouvernement est toujours démissionnaire, mais qu’il en profite. C’est oublier la disqualification d’une athlète qui porte un drapeau en faveur des femmes afghanes, et puis quelque part, c’est oublier de publier le bilan du coût pour l’État, pour nous, de cet événement.

Coubertin, un esprit colonial misogyne raciste (n’a-t-il pas écrit qu’il faut « régénérer la race française par la rééducation physique et morale des futures élites du pays »), doit se retourner dans sa tombe, pendant que les électeurs du RN doivent bouillir en voyant tous ces athlètes issus de l’immigration qui viennent voler les médailles aux bons Français.

Et puis pour moi, aussi longtemps que le sport sera une grosse affaire de pognon, qu’il sera accompagné d’hymnes ignobles et de drapeaux, je me contenterai de faire des haltères avec des pintes de bière et d’adopter pour slogan : « No sport professionnel » et souvent « No sport » tout court.

« Nous nageons tous dans la bêtise Et l’on invente des drapeaux.   On met des couleurs aux chemises, sous la chemise y a la peau. » La môme.

D’ginto.