de L’appel du 18 joint au Chanvre des députés.

Oui, nous célébrons aujourd’hui les 49 ans de l’Appel du 18 Joint 1976, paru dans le Monde à cette date, un événement symbolique dans le monde de la lutte pour la légalisation du cannabis. Cette idée, initialement reprise par le CIRC (Collectif d’Information et de Recherche Cannabique), a été relancée en 1993 par Jean-Pierre Galland, dont les balcons au style « forêt vierge », situés rue Daru et place Roger Salengro à Montpellier, nous ont enchantés.

Aujourd’hui, direction le parc de la Villette à Paris.

L’Appel du 18 Joint est désormais un rendez-vous annuel. Cette année, c’est au parc de la Villette que la manifestation se tient.
Lire le communiqué de presse 2025

Une histoire militante

Jean-Pierre Galland est aussi à l’origine du Chanvre des députés : un envoi audacieux de 577 colis contenant un joint et un livre, adressé à chaque député.  Jean-Pierre Galland, était poursuivi par le parquet sur la plainte de onze parlementaires de l’opposition représentés à l’audience par le seul Charles de Courson, député (UDF-FD) de la Marne, pour « acquisition, détention, transports, offre ou cession » de produits de stupéfiants, « provocation au délit d’usage » et « présentation sous un jour favorable » du cannabis. Il a expliqué que son mouvement avait voulu « marquer le coup » pour « inciter les parlementaires à réfléchir » sur la loi de 1970.

. Je peux dire que nous sommes marrés et qu’à La Pleine Lune ce jour-là, il était difficile de faire respecter la loi.

🔄 Le CIRC continue ses actions :

Contacts presse :

  • Dominique Broc
    Porte-parole du CIRC
    📧 dom@circ-asso.net
    📞 09 88 18 13 73 / 06 09 41 26 51 / 07 82 48 40 73
  • Jean-Pierre Galland
    Co-fondateur du CIRC
    📧 kief627@gmail.com
    📞 07 81 17 12 53

l’ére est ceint de la colère

 

« Un seul désir l’obsédait : l’eau de l’étape du soir, l’eau et les choses à mijoter sur le feu. Car la santé , seule, importait, la santé pour aller de l’avant, la force d’aller de l’avant, et le cœur d’aller de l’avant. « 

Doit-on cette phrase a une femme palestinienne, non, on la doit a Steinbeck dans « les raisins de la colère ».

J’ai mal aux seins.
Dominique Watrin a raison de le rappeler : les hommes ont des seins. et un faible pourcentage d’entre eux développe un cancer du sein.

Sa vidéo est à voir. VIDEO A VOIR

Pour moi, pas besoin de testiculographie pour savoir que mon cancer, c’est Israël. Mon cancer dit de « Netanyahou » est accompagné de ses métastases, extrême droite, colons, fanatiques religieux, proxies et cautions internationales.

J’ai mal aux seins… des Palestiniennes.
Leurs poitrines gonflées d’amour, de peur, de tristesse… et bientôt de haine.
Haine de voir leurs enfants écrasés, déchiquetés, mutilés.
Haine de voir leurs maris, leurs sœurs, leurs mères et grand-mères, massacrés.

« La répression n’a pour effet que d’affermir la volonté de lutte de ceux contre qui elle s’exerce et de cimenter leur solidarité. Dans l’âme des gens, les raisins de la colère se gonflent et mûrissent, annonçant les vendanges prochaines » J Steinbeck

Il est sidérant, écœurant, de lire dans une tribune officielle juive :

« Comme on pouvait s’y attendre, le régime des mollahs a répondu de la seule manière qu’il connaît : en visant des civils. »

Mais quels civils ? Et surtout : qu’en est-il des civils palestiniens ?

Au milieu de tous les morts palestiniens, faut-il vraiment se demander si les enfants portaient des biberons lance-grenades ? Des couches explosives ?
Et les femmes enceintes, portaient-elles des faux-ventres remplis d’armes ?

À Gaza, le bilan officiel dépasse les 55 000 morts.
Des analyses indépendantes l’estiment plutôt entre 80 000 et 100 000, en comptant les morts invisibles : malades abandonnés, enfants dénutris, blessés non soignés.

Ces morts, qui sont-ils ?

  • Environ 16 500 enfants tués, selon The Guardian (mai 2025).
  • 56 à 60 % des victimes sont des femmes et des enfants, selon le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU.

La politique menée par l’État d’Israël depuis 1947 — armée par les grandes puissances, notamment la France et les États-Unis, et cautionnée par la lâcheté internationale — est une honte pour l’humanité.

Certains responsables israéliens — et une partie de l’opinion — s’abritent odieusement derrière la Shoah.
Cette tragédie n’est pas un simple épisode de l’Histoire.
C’est un abîme moral.
L’instrumentaliser est une tache indélébile.

Le génocide perpétré par les nazis n’a pas été commis par des monstres, mais par des hommes ordinaires, comme aujourd’hui, motivés par l’idéologie, la peur, la veulerie, l’ambition, l’exécution des ordres, l’enrichissement.
Aujourd’hui, Israël exploite la Shoah à des fins politiques, justifiant l’injustifiable au nom d’un traumatisme réel, mais dévoyé.
La mémoire s’efface quand elle devient justification.
Ce ne sont pas les milliers de noms gravés sur des murs qui nourrissent la mémoire, ce n’est pas Yad Vashem, mais les actes qu’on en tire.

Dans les livres d’Histoire, la Shoah et la Nakba figureront côte à côte.
Avec cette différence cruciale : la Shoah appartient au passé, la Nakba continue.

Le monde « découvre », feignant la surprise, que les gouvernements israéliens successifs — particulièrement celui de Netanyahou — ont cyniquement instrumentalisé la menace iranienne.
Ce même Netanyahou qui, par le passé, a soutenu le Hamas pour affaiblir l’Autorité palestinienne, brandit aujourd’hui le Hamas comme prétexte à une destruction de masse.

Le 7 octobre fut une tragédie.
Pour les Israéliens. Pour le monde entier.
Mais rien ne justifie la brutalité de la riposte menée contre les civils.
Rien ne justifie le silence du peuple israélien.
Ce n’est pas la Russie : c’est une démocratie autoproclamée, qui se dit libre.

Certes une démocratie née d’une colonisation brutale, poursuivie aujourd’hui par l’expansion illégale des colonies et la négation d’un peuple.

Il faut aussi rappeler que les États-Unis, premiers alliés d’Israël, sont eux-mêmes nés d’un génocide : celui des peuples autochtones.
Le colonialisme a des héritiers partout.

Oui, le régime des mollahs est un danger pour les Iraniens.
Le Hamas est un danger pour les Palestiniens.
Et Netanyahou, les colons extrémistes et les fanatiques religieux sont peut-être les pires ennemis du peuple israélien lui-même.

Israël dispose de services de renseignement parmi les plus efficaces au monde. Les frappes ciblées à Téhéran en témoignent.
Alors, suis-je complotiste si je pense que Netanyahou savait pour le 7 octobre, mais a laissé faire, voyant là une opportunité politique pour se maintenir au pouvoir ?

Pendant ce temps, les médias commentent — souvent en les justifiant — les actions du gouvernement israélien.
Leur héros ? Benjamin Netanyahou.
Mafieux. Corrompu. Bras armé de l’extrême droite.
Poursuivi (mollement) par le TPI.
Et qui finirait, si la guerre cessait, par répondre de ses actes.

Messieurs et mesdames qu’on nomme “grands” :
géants de la honte vous êtes la misère de l’humanité.

Génocide, assassinat, meurtres, crime d’état, crime de guerre, pendant que les experts néofascistes se masturbent sur une définition, le monde meurt.

 

jeu de l’été;  « quel est le pays qui va accueillir Netanyahou quand il va fuir Israël? »

Un jeu pour les judeofascistes et no néofascistes mediatiques  Yeshayahou Leibowitz , Gérard Haddad sont-ils, comme Mélenchon, Blanche Gardin et moi-même, antisémites.

VIDEO

D’Gint’eau

à La Chapelle-Graillouse, ou ça?

Le 30 avril, comme beaucoup d’abonnés LFI ardéchois, je reçois un bulletin d’inscription pour faire du bénévolat lors du meeting de J.-L. Mélenchon prévu le 13 mai 2025.

Ni une, ni deux, je m’inscris immédiatement, de suite et sans plus tarder..

Puis… plus rien. Silence radio. Jusqu’au dimanche 11 mai 15h45, où je reçois un SMS d’un certain Patrick G(?) me demandant à quelle heure je peux venir pour organiser le meeting — sans préciser ni le lieu, ni la date. Entre-temps, face à ce grand flou, j’avais pris d’autres engagements.

Cette belle organisation m’a rappelé les deux dernières campagnes législatives, tout aussi désastreuses sur le plan logistique.

Je n’ai donc pas participé au meeting de JLM. Mais à quoi bon, après tout, un rendez-vous entre convaincus ?

Cela fait dix ans que je crie haut et fort qu’il faut arrêter d’ignorer le monde rural. La politique doit partir de la base : la commune. La commune ce n’est pas qu’Aubenas, Privas, c’est aussi Faugères, La  Chapellle-Graillouse, le Cros de Géorand. Ces communes, je les appelle les pépites de la révolution. Il y en a 34 955 en France, dont 33 293 de moins de 5 000 habitants. Selon des données (très) sérieuses, compilées par moi-même, la France compte 49,5 millions d’électeurs inscrits. Parmi eux, 27 millions résident dans des communes de moins de 5 000 habitants. Cela représente 55 % des électeurs.

Non seulement ces petites communes sont ignorées par LFI, mais en plus, l’amour affiché pour le 9.3 et les élites parisiennes a le don d’exaspérer la France des villages.

Pendant ce temps-là, dans ces petites communes, le Rassemblement National grimpe, à force de caresses, de mensonges, de brosse à reluire. Et maintenant, soudainement, LFI découvre le « communalisme ».

J’aimerais que JLM nous explique ce revirement, sans nous prendre pour des imbéciles en affirmant qu’il n’y a pas de revirement… mais ……

Il est évident qu’on ne peut pas demander aux cadres de LFI de se rendre dans chacune des 35 000 communes de France. Mais si ce « communalisme » veut être autre chose qu’un slogan, il doit impérativement s’accompagner de formations, d’éducation populaire, et de moyens concrets : du matériel, des ressources, du soutien logistique. Il faut outiller celles et ceux qui, localement, peuvent porter la parole et agir.
Sans cela, ce n’est que du verbe. Encore du verbe.

« Dans les lieux couverts d’herbes les plus communes, on trouve parfois des fleurs au parfum exquis ; dans les chaumières les plus misérables, on rencontre parfois aussi de véritables héros. »
— Proverbe chinois

D’gint’eau

Il fait Shoah Gaza

Pendant la Seconde Guerre mondiale – et même bien avant – il était encore possible de prétendre ne pas savoir ce qui se passait à l’encontre des populations juives, tziganes, homosexuelles… Un peu comme François Bayrou, qui aurait ignoré ce qui se passait à Bétharram. Mais aujourd’hui ? Les crimes du Hamas sont largement documentés. Qui peut, en conscience, ignorer ceux commis par Benjamin Netanyahou ? Et que faisons-nous ? Que font les puissants de ce monde – car hélas, ce n’est pas le peuple qui détient le pouvoir ? Rien.

Tout cela est d’autant plus sordide que, dans cette « grande démocratie qu’est Israël » (avec de plus en plus de points d’interrogation), un seul homme concentre le pouvoir. Un homme dont l’unique objectif semble être de rester en poste aussi longtemps que possible, pour préserver son immunité face aux poursuites judiciaires qui le menacent en interne, et aussi de la part du Tribunal pénal international. Il est soutenu par des extrémistes religieux, qui ne visent rien d’autre que l’élimination de toute possibilité d’un État palestinien libre et indépendant, et la poursuite de la spoliation du peuple palestinien.

L’État d’Israël a été créé, aussi, pour masquer notre gêne – sinon notre honte – face à l’innommable commis par des hommes. Mais je crains qu’il ne soit aujourd’hui trop tard pour un État palestinien. Non pas à cause de la disparition du peuple palestinien programmé et assumé par B.N , mais à cause de la haine, qui ne peut que croître au fil des massacres perpétrés par Tsahal.

Et le peuple israélien ? Comment un père peut-il supporter de voir des enfants engloutis sous des tonnes de gravats ? Comment une mère peut-elle soutenir le regard de ses enfants terrifiés ? Tout cela fera encore de magnifiques et emouvantes photos au festival de Visa pour L’image.

Les manifestations sont nombreuses, quotidiennes même, en Israël. Mais l’analyse des slogans n’est pas toujours encourageante. Trop souvent, les sionistes veulent seulement vivre en paix… mais peu semblent se soucier véritablement des Palestiniens.

Il fait Shoah à Gaza.

N° 973 Un Bayrou d’honneur

Proposition de résolution n° 973 votée par le Sénat et l’Assemblée nationale ?

Non, il ne s’agit pas de la création d’une commission d’enquête sur le Premier ministre, mais bien d’une résolution tendant à la création d’une commission d’enquête sur les violences commises au sein du lycée Notre-Dame de Bétharram et l’absence de traitement des signalements.

Cette résolution, enregistrée sous le n° 973, a été déposée le lundi 17 février 2025 et enregistrée à la présidence de l’Assemblée Nationale le même jour.

Je ne trouve pas à ce jour la date officielle de son adoption.

Objet de la commission d’enquête – Article unique

En application des articles 137 et suivants du Règlement de l’Assemblée nationale, est créée une commission d’enquête de 30 membres, chargée d’examiner :

  1. Les alertes concernant les violences commises à Notre-Dame de Bétharram et le rôle joué par les responsables publics de l’époque dans la gestion de ces affaires, ainsi que les décisions prises — ou non — en réponse aux alertes répétées.
  2. Les éventuelles pressions exercées par l’institution scolaire et les autorités locales pour protéger l’établissement de poursuites judiciaires.
  3. Les dysfonctionnements administratifs et judiciaires ayant empêché une intervention plus précoce pour protéger les victimes et prévenir de nouvelles agressions.
  4. La prise en compte des signalements dans les internats en France.

La commission peut entendre toute personne dont l’audition lui semble utile et peut solliciter toute documentation nécessaire à la manifestation de la vérité. Elle remet son rapport dans un délai de six mois à compter de sa constitution.

Elle est créée sous le contrôle de la commission des affaires culturelles et de l’éducation.

Composition et fonctionnement

  • La présidence est confiée à Fatiha Keloua-Hachi (PS), présidente également de la commission d’enquête sur les violences à l’école.
  • Les députés Paul Vannier (LFI) et Violette Spillebout (Ensemble pour la République) sont élus rapporteurs par les membres de la commission.

À l’intention des habituels détracteurs :

Première remarque

À ceux qui, au mépris des lois et règlements, dénoncent une commission « partisane » au prétexte que deux membres de l’opposition contre un seul de la majorité siègent à la tête :
Bougres de cons, lisez les articles 139 et 140 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale :

  • La commission d’enquête est composée proportionnellement à la composition politique de l’Assemblée.
  • La présidence revient obligatoirement à un membre de l’opposition, pour garantir l’impartialité.
  • Les rapporteurs sont élus, souvent au nombre de deux : un de la majorité, un de l’opposition.

Deuxième remarque

À ceux qui semblent penser que l’attitude envers le viol d’un enfant par un religieux dépend de la couleur politique : Fermez-la. Il s’agit d’enfants, de victimes, pas de stratégie de communication.

Troisième remarque

À ceux qui crient au complot contre le Premier ministre :
Ce n’est pas le Premier ministre qui est visé par la commission, mais un homme qui, à l’époque des premiers faits, détenait de nombreuses responsabilités départementales.
François Bayrou est le seul à présenter cette enquête comme une attaque contre sa fonction actuelle.

Ce que je retiens surtout, c’est que la commission doit évaluer les dysfonctionnements administratifs et judiciaires ayant empêché une intervention plus rapide pour protéger les victimes et prévenir de nouvelles agressions.

Et Bayrou dans tout ça ?

Jusqu’à son audition, les travaux de la commission se sont déroulés de manière fluide et respectueuse.

Et puis, voilà Bayrou dans toute sa splendeur :
Insultant, fuyant les questions, noyant le poisson, politisant l’enquête, saturant la commission de documents déjà connus, prétendant apporter des preuves, mais ne répondant à rien.
Un homme qui se pose en victime et entrave par son comportement le travail de la commission.

Les rapporteurs et la présidente ont fait preuve de calme et de professionnalisme devant tant de veulerie, de perversité, et de mépris. Une tape éducative, chère à Bayrou aurait pu lui être donnée.

Malgré ses grandes envolées et sa mémoire sélective, Bayrou par son attitude, ajoute à la violence subie par les victimes de Bétharam.

Protégé par Emmanuel Macron, il ne semble accorder aucune importance au rapport de la commission. Et pourtant, le président avait promis un État irréprochable. Nous voilà fixés.

En guise de conclusion :

Nous avons vu l’Église protéger ses prédateurs.
Nous voyons maintenant l’enseignement catholique et l’État couvrir les violences, nier les dysfonctionnements, et faire barrage à la vérité.

Je n’ose imaginer ce que vivent les victimes, ni même les enfants de François Bayrou, face à un homme, un père aussi dénué d’honneur, incapable de reconnaître ses fautes, petit parmi les petits.

D’gint’eau.

J’ai la mémoire qui flanche, j’me souviens plus très bien.

Il semble que le maire de Lablachère, ou tout du moins le rédacteur de l’article en première page du site de la mairie, souffre d’amnésie.

« Les habitants de Lablachère ont été nombreux à se réunir autour du Monument aux Morts pour la commémoration du 80ᵉ anniversaire de l’armistice de la dernière guerre. »

Gêne ou oubli volontaire ? Dans la tête du rédacteur, « la dernière guerre » est manifestement la Seconde Guerre mondiale.

Mais quid de la guerre d’Indochine ? Quid de la guerre d’Algérie ?

Vous me direz que parler de « guerre d’Algérie » est un non-sens : comment un État peut-il se faire la guerre à lui-même ? Et oui, l’Algérie, c’était la France (disait-on) ; on pourrait donc parler de révolte d’une partie du peuple français. Mais il est plus commode de parler de « guerre » : cela aide à légitimer les exactions de l’armée française, la torture, les villages rasés…

Depuis 1945, la France a pourtant été impliquée dans de nombreux conflits armés, que ce soit en tant que puissance coloniale, membre d’alliances internationales ou à travers des interventions extérieures :

  • 1947 : Insurrection à Madagascar.
  • 1955–1971 : Conflit au Cameroun.
  • 1956 : Intervention militaire conjointe avec le Royaume-Uni et Israël contre l’Égypte après la nationalisation du canal de Suez par Nasser.
  • 1978–1984 : Participation à la FINUL et à la Force multinationale à Beyrouth.
  • 1983 : Opération Manta au Tchad.
  • 1986–2014 : Opération Épervier au Tchad.
  • 1991 : Opération Daguet contre Saddam Hussein.
  • 1992–1999 : Engagement en ex-Yougoslavie avec l’ONU et l’OTAN.
  • 1994 : Opération Turquoise au Rwanda.
  • 2001–2014 : Opération Pamir en Afghanistan.
  • 2002–2015 : Opération Licorne en Côte d’Ivoire.
  • 2013 : Opération Serval au Mali.
  • 2014–2022 : Opération Barkhane au Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso).
  • 2013–2016 : Opération Sangaris en République centrafricaine.
  • Depuis 2014 : Opération Chammal en Irak et Syrie.
  • Depuis 1945 on peut estimer à 219000 le nombres de soldats tués dont 65000 harkis.

Depuis 1945 on peut estimer à 219000 le nombres de soldats Français tués (on dit Morts pour la France) dont 65000 harkis.

Guerre contre les Gilets jaunes, contre la Covid, 49-3, ne veut pas dire Mars 1949, mais peut-on malgré tout parler de guerre contre la démocratie ? Et aujourd’hui, Jupiter, qui s’est toujours rêvé chef de guerre — propose d’envoyer des troupes françaises à Kiev.

« Monsieur le Président, je vous fais une lettre… »
ICI

Je n’irai pas.

D’ginto.

Hanno un papa, pas moi.

Le 8 mai 1945.

« Hanno un papa ! » Pas moi.
Ouf, ça y est : les cathos ont retrouvé un boss. L’État du Vatican a son chef d’État, tout-puissant : exécutif, législatif, judiciaire. Le diocèse a son évêque. Le cumul des mandats, au Vatican, c’est un sacrement.

Du haut du balcon, il nous dit : « Dio vi ama tutti. »

Et pour preuve… l’amour qu’il a pour les Palestiniens qu’il rappelle à lui, jour après jour. L’amour qu’il a pour les Ukrainiens, qu’il rappelle aussi. Et bien d’autres. Dio Dio, che amore.

Le 8 mai 1945.

Une date floue dans les marges. La capitulation de l’Allemagne, oui. Mais les festivités, elles, se sont faites sans la représentation civile des 26 millions de morts soviétiques. Oubliés, méprisés. On fait payer à tout un peuple notre incapacité à faire tomber un homme.

Maintenant de quoi faire bondir Florence Portelli.

Pendant ce temps, à Sétif, un vieil Algérien de 96 ans ne peut pas fêter. Il se souvient.

Le 8 mai 1945, Bouzid Saal tombe sous les balles d’un policier français. Les émeutes démarrent. À Sétif, Guelma, Kherrata. Répression féroce. Exécutions, tortures, précipitations du haut de falaises, cadavres brûlés, dans des fours à chaux……

Le boss de l’époque ?
Un télégramme, 11 mai 1945. Le général de Gaulle ordonne à l’armée d’intervenir. Le général Duval exécute, c’est le cas de le dire.

Commémorons, mais souvenons-nous de tout.

Bonne nuit, et sans brouillard.
— D’ginto

Vere Papa mortuus est

Cumular, L’Évêque de Rome est mort, le monarque de l’état du Vatican et le chef de l’église catholique en même temps.

Un nouveau pape est donc appelé à régner.

« Araignée, drôle de nom, pourquoi pas papillon ou libellule? » (Marc Levecque).

C’est le moment de revoir « abemus papam »

D’ginto

Démission trahison.

Bonjour,

J’ai démissionné à deux reprises du conseil municipal. La première fois, c’était du temps de « l’alternative qui n’a pas fonctionné » (selon les termes de M. Laporte dans sa profession de foi de 2020), une liste qu’il avait proposée et qui était dirigée par M. Tourel, alors maire. La seconde fois, c’était sous le mandat actuel de M. Laporte, devenu maire.

Les noms d’oiseaux ont fusé, mais je mets au défi quiconque parmi mes détracteurs d’assister à une séance du conseil municipal. Ils se rendraient vite compte de l’impuissance totale de l’opposition, due à la prime au vainqueur qui accorde 14 sièges à M. Laporte contre seulement 3 pour la liste EGAL, avec uniquement 4% d’écart entre le deux listes.

J’ai 81 ans, et perdre deux heures de mon temps dans une séance où tout est décidé d’avance, très peu pour moi.

Je tire mon chapeau à Corinne Larcher qui, contre vents et marées — et probablement au prix de beaucoup de stress —, assiste à un maximum de séances.

Que mes détracteurs se rassurent : je ne me présente pas, mais je resterai très actif au sein de la liste EGAL.

Trumpistes & tyrans : le bal des Vampires

Pendant que les petits néofascistes sournois des salons et des plateaux TV s’époumonent contre le « trumpisme » tout en le distillant, ils oublient une chose essentielle : ils l’étaient déjà, trumpistes, bien avant que Donald ne grimpe sur le tas de fumier de la démagogie mondiale. Aujourd’hui, ils font mine de découvrir l’autoritarisme avec des trémolos dans la voix, comme s’ils n’avaient jamais flirté avec lui. L’hypocrisie est totale.

Croyez-vous vraiment que Bayrou ait attendu Trump pour faire du centriste néolibéral à œillères ?
Que Wauquiez ait découvert la rhétorique identitaire en regardant Fox News ?
Que François Pinault, loin des podiums, se soit soudainement transformé en parangon de classe capitaliste autoritaire en entendant parler de Mar-a-Lago ?

J’en passe et des meilleurs, la liste est immense.

Non. Ces gens-là étaient prêts. Trump n’est qu’un prétexte, un miroir, un révélateur, et ils s’en donnent a coeur joie, libérés qu’ils sont.

Donald Duck, dit-on, envisagerait de changer de prénom. Il ne veut pas finir éclaboussé par son homonyme .

Le Gotha des tyrans modernes.

Le vrai problème n’est pas Donald Trump. Il n’est qu’un symptôme, une étoile filante toxique, un produit de notre époque malade. Le monde, lui, est déjà plein à craquer de petits ou grands autocrates. Les voici, tous bien installés dans leur fauteuil, souvent avec la bénédiction silencieuse des grandes démocraties. Liste non exhaustive.

Vladimir Poutine — tzar du XXIe siècle, maître de l’annexion et de la répression.

Kim Jong-un — despote héréditaire, roi du nucléaire et du silence.

Alexandre Loukachenko — dictateur vintage, moustache comprise.

Bachar el-Assad — chirurgien devenu bourreau.

Paul Kagame — l’homme fort du Rwanda, aux méthodes douces comme du béton armé.

Recep Tayyip Erdoğan — président à vie en devenir, poète du verrouillage institutionnel.

Mohammed ben Salmane — prince éclairé à la scie à os, réformiste version cauchemar.

Abdel Fattah al-Sissi — militaire en chef de la démocratie en uniforme.

Benyamin Netanyahou — roi d’un pays qui se fracture entre colonisation, ultranationalisme et répression.

Narendra Modi — chantre de l’hindouisme politique, avec un goût marqué pour la polarisation, fervent du jihad de l’amour.

Xi Jinping — empereur algorithmique, contrôleur facial, penseur officiel de la docilité.

Ismaël Haniyeh — chef de Gaza par la peur, opposants bâillonnés au nom du sacré.

Viktor Orbán — autocrate européen en costume cravate, artisan de la “démocratie illibérale”, fossoyeur des contre-pouvoirs.

En passant est-il utile de dire que tous les parrains sont des corrompus et qu’ils s’enrichissent sur le dos des peuples.

Realpolitik ou l’hypocrisie assumée !

Et pendant que ce cirque autoritaire défile, nos dirigeants, chantres du Cirque du Sommeil, les grands démocrates autoproclamés, regardent ailleurs. Mieux : ils sourient, signent des accords, posent pour les caméras, trinquent au progrès. La realpolitik est leur alibi préféré. Elle justifie tout : les deals d’armes, les contrats gaziers, les silences complices.

Une étoile filante, un dernier signal ?

Trump est une catastrophe, oui. Mais aussi, paradoxalement, une chance. Celle de faire le point. De se demander, enfin, si l’on veut encore de ce monde-là. Si les vraies démocraties veulent continuer à s’auto-détruire à force de cynisme, ou s’il est encore temps de construire autre chose. Un vivre-ensemble plus digne, plus humain. Moins lâche.

Mais bon… soyons honnêtes :

Comme disait Berthe Bérurier, c’est pas demain la vieille.

D’ginto