Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler Ce sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir.

La droite républicaine n’existe plus, l’extrême droite oui, propulsée par le capitalisme mondialisé.

Le capitalisme à toujours de l’avance pour ce qui est de l’accroissement des inégalités. Ses principaux instruments de survie sont le fascisme renouvelé, la main mise sur les médias de masse, les capitaux dont il dispose, le mettant à l’abri des états.

Aujourd’hui l’espoir pointe le bout de son nez, Mélenchon, Corbyn, Mandani, l’espoir, et le besoin immédiat de réaction face à la diabolisation le dénigrement organisé à l’égard de l’espoir, par le grand capital, qui a le trouillomètre à zéro.

Réflexions citoyenne sur Mélenchon et le jugement populaire

Un dénigrement systématique à l’encontre de Mélenchon est organisé par les tenants du capitalisme mondialisé, aujourd’hui hors de contrôle par les États. Pourquoi ?
Ils chient dans leurs frocs et ces conards, agiles à se servir des calculettes pour manier le fric, le sont également quand il s’agit de politique.

Que constatent-ils ces oublieux de l’humanité ?

  • Mélenchon en 2012 : obtient 11,2 % des voix au premier tour des présidentielles, ha ha rigolent-ils.
  • En 2017 : 19,6 %. He les mecs faut se réveiller, disent-ils.
  • En 2022 : 22 %. Ces atrophiés de la vie, de l’amour, utilisant encore leurs calculettes, constatent que rien ne va plus. Avec la tendance linéaire, le résultat se projette à 24 % en 2027, et avec un modèle exponentiel à 26 %. Au secours, Macron, aide-nous ! Vite : à vos médias, instituts de sondages, politiciens véreux, séides des médias de masse, milliardaires. Haro sur Mélenchon !

En ce moment, la bête de campagne se réveille, fait le plein d’ail des ours, grimpe lentement mais surement dans les foutus sondages. On peut même lire sur certains bandeaux de télé : « un deuxième tour Bardella-Mélenchon, une alternative ? ». Alain Duhamel, récemment lors d’un débat respectueux avec Mélenchon, se demande si au second tour, le front républicain fonctionnerait… avec Mélenchon au deuxième tour ? Révélateur de la haute teneur morale de la non gauche

J’entends souvent certains citoyens, que je considère comme appartenant au peuple de gauche, sans forcément être militants, dire : « Je n’aime pas Mélenchon. » Cette phrase, aussi répandue qu’absurde, mérite d’être interrogée.

Il n’y a aucune relation affective à avoir avec un responsable politique. On peut être d’accord ou non avec ses idées, ou désapprouver certains de ses comportements, mais parler d’amour ou de haine personnelle est impropre. Reformulons, après un petit sondage auprès de moi-même:

« Je n’adhère pas au comportement médiatique de Mélenchon ni à sa ligne politique. »
La phrase s’entend mieux mais encore  faut-il justifier son affirmation ou retourner regarder Pujadas et consorts.

 

La politique incarnée par Mélenchon

Nous parlons donc de la politique que Mélenchon incarne, celle de La France Insoumise, élaborée collectivement.
Une première convention a réuni plus d’un millier de participants, dont deux tiers tirés au sort, à Saint-André-lez-Lille en octobre 2016.
De cette convention sont nés les fondements du programme L’Avenir en commun, enrichi par plus de 150 000 contributions citoyennes, puis publié sous la direction de Charlotte Girard. Charlotte Girard quittera LFI suite à des différents avec Mélenchon. Son compagnon, François Delapierre dont l’influence fut déterminante dans le projet politique, du parti de gauche, aussi compagnon et ami proche de Mélenchon, décède.

Avant de juger, je pose une question simple à ceux qui répètent « Je n’aime pas Mélenchon » : qui a réellement lu le programme L’Avenir en commun ?
Trop souvent, la réponse est : « Je n’ai pas le temps », « j’ai du lait sur le feu », ou « les médias n’en parlent jamais ».
Dans ce silence, je préfère retenir la sagesse de Sophocle :

« J’ai l’habitude de me taire sur ce que j’ignore. »
Lire le programme avant de critiquer n’est pas un choix, c’est un devoir citoyen, tout du moins pour ceux qui jugent.

Les accusations médiatiques et leur contexte

1. L’antisémitisme

Les actes antisémites sont des délits ou des crimes. À ce jour, aucune procédure n’est engagée contre Mélenchon ou LFI pour de tels faits. Au contraire, LFI a porté plainte contre certains journalistes et personnalités pour propos antisémites. Si les accusations sur LFI étaient fondées, vous pensez bien que la justice serait intervenue depuis longtemps.

Amertume du bonhomme, avec quelques phrases récupérées sur europe1, Rmc, Bfm,

« Je me sens abandonné par ceux que j’ai défendus toute ma vie. Jamais nous n’avons manqué à notre devoir. Ni aux principes qui le fondent. » — entretien à Orient XXI.

 « La communauté juive que j’ai connue, avec qui j’ai milité lorsque j’étais élu de Massy, vivait dans le débat et assumait ses divergences. Il y avait les ‘cultuels’ et les ‘culturels’. La gauche, c’était les ‘culturels’. »Il affirme aussi : « Nous serons toujours les premiers à lutter sans faiblesse contre l’extension du racisme. »

« Historiquement, la communauté juive avait fait le choix juste et judicieux de la gauche. »« on invente une polémique » sur ses mots, estimant que « cela participe d’une guerre idéologique dont le but est de faire taire les opposants ».

« Personne n’a porté plainte contre moi pour antisémitisme … c’est donc que nos accusateurs n’y croient pas eux-mêmes. »

2. Sa position sur le Hamas

Son analyse s’inscrit dans le cadre du droit international et de la défense des droits humains, ce qui ne l’empêche pas d’être caricaturé dans les médias.
Il ne prononce pas le terme de terrorisme, car selon lui, reconnaître le Hamas comme organisation terroriste poserait problème pour les traduire devant la justice pour d’éventuels « crimes de guerre » : il veut rester dans le cadre du droit, et il qualifie les actes du 7 octobre de meurtres de masse.

3. L’épisode « La République, c’est moi »

Lors des perquisitions menées au siège de LFI et chez plusieurs militants en octobre 2018, suite à une plainte bidon de l’ex-frontiste Sophie Montel qui pensait faire plaisir à Marine, Mélenchon réagit vivement : il est député et représentant de la République, et la police lui refuse illégalement l’entrée dans ses locaux du mouvement. Les images montrent des tensions et des gestes d’intimidation, mais huit ans après, malgré 10 perquisitions et de nombreuses enquêtes, n sa condamnation est pour rébellion et provocation, qu’il considère symboliquement comme une “médaille de la contestation” qui lui a été offerte.

4. « La police tue »

Suite à la mort dans un véhicule, d’une passagère, lors du refus d’obtempérer du conducteur, Mélenchon écrit :

« La police tue et le groupe factieux Alliance justifie les tirs et la mort pour “refus d’obtempérer”. La honte, c’est quand ? ».
Il confirme ses propos sur France Inter, mais les médias ne retiennent souvent que la phrase « La police tue ». Selon l’IGPN, environ 90 personnes sont mortes lors de missions policières depuis 2022, ce qui montre que de fait, la police tue. Savoir si c’est a bon escient est un autre débat.

Pour les fosses, voir les révélations faites par la police au sujet de Sainte-Doline, ou de l’affaire angelina.

Parcours et cohérence politique

Mélenchon est souvent caricaturé comme changeant ou radical. La réalité est autre : il est constant et fidèle à ses idées, construisant une gauche qui ne se réduit ni à la social-démocratie, ni au centre libéral.
Son parcours : OCI, PS, Parti de gauche, Front de gauche, LFI, NUPES.
Ses fonctions : conseiller municipal, conseiller général, sénateur, député européen, député de Marseille, ministre délégué, codirigeant de l’institut La Boétie.
Le mec a du bagage, et est un tribun. J’ai hâte d’assister à un débat Bardella/Mélenchon si Bardella a les burnes d’accepter un débat.

Résultats présidentiels et réaction

2012 : 11,2 %
2017 : 19,6 %
2022 : 22 %

Ces chiffres expliquent la réaction médiatique et capitaliste : une progression régulière, qui inquiète ceux qui détiennent le pouvoir économique et médiatique. Tout le monde serre les fesses et ce con de Mélenchon est en passe de réussir l’union des droites, du PS à Zemmour. Après la dissolution, si le RN n’est pas majoritaire et si Macron est défait, c’est grâce à son action au sein du nouveau front populaire..

Conclusion citoyenne

Il est tentant de juger Mélenchon sur des slogans ou des extraits médiatiques. Mais le véritable débat, le seul utile, est celui des idées portées par LFI dont il est le chef incontesté,de ses actions, mis en perspective avec leurs résultats et leur cohérence.
Avant de dire « Je n’aime pas Mélenchon », il faut lire, comprendre, réfléchir et se positionner en citoyen responsable, pas en répétant ce que l’on entend ou ce que l’on voit dans les médias inféodés.
Le fascisme est devant une porte entrouverte, le rempart est devenu un petit muret. De Macron on passe à Micron.

Nous avons une occasion historique, au cours des élections municipales, d’exprimer notre refus de cette droite moribonde, de ce fascisme revigoré, de ce capitalisme nauséabond, (dont je reparlerai bientôt, c’est sur le feu). J’espère que dans toutes les communes, des listes vont se monter,  conscientes que si actuellement les communes, surtout rural sont le maillon méprisé du  millefeuilles français, elles doivent doivent politiquement s’affirmer et ne pas rester dans une vision communale, certes estimable mais trop aligné sur le consensus mou qui est imposé, amusez vous dans votre coin, mais foutez nous la paix.

 

Pour ce qu’il reste à faire, le tracé est simple, gagner  les municipales, gagner la présidentielle,gagner les legislatives, réunir une assemble constituante, rediger une constitution, un referendum et hop vogue la galère.

Pour les fosses, souvenez- vous qu’une constituante a existé en 1789, et qu’elle a accouché.

L’Assemblée constituante (1789–1791) a accouché principalement de :

  1. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (26 août 1789)

  2. La Constitution française du 3 septembre 1791

  3. Les décrets fondateurs abolissant l’Ancien Régime (noblesse, privilèges, dîmes, féodalité)

  4. La Constitution civile du clergé (1790)

  5. La réforme administrative : départements, communes, tribunaux

Pour les curieux, La France insoumise (LFI) a un livret thématique appelé « Constituante : Pour une 6ᵉ République de l’intervention populaire ».

D’Ginto

 

La souris qui rugissait.

Les experts des médias de masse français , laids inféodés, sont déjà à l’œuvre pour critiquer un homme. Quel homme?

Si c’était des références politiques :
Cornel West, AOC, Ralph Nader, Bernie Sanders

Si c’était une musique :
Start Waring Violet
https://youtu.be/SkkIwO_X4i4

Si c’était un nombre :
5 ou 7

Si c’était un tableau :
L’Empire des lumières – Magritte

Si c’était un cadeau à Trump :
Du poil à gratter

Si c’était une adresse aux USA :
« L’Amérique est meilleure dans le pire, mais est capable après le pire du meilleur. »

Si c’était un livre :
Candide

Si c’était une sculpture :
Le Penseur

Si c’était un objet :
Une grue lumineuse et agile

Et pour conclure, il faut être berrichon ou avoir participé à un Kinobougffe pour terminer par:

Si c’était un film :
Don’t Mess with the Zohan

Qui suis-je?

D’Ginto.

On fait un pas de côté.

Petit billet d’humeur.

Après le grand boum, la planète se pare : faune, flore, décor de documentaire animalier. Rêve bucolique — mais pas d’écran, pas de cinéma. Qui l’eût cru ? Qu’entends-je ? Qu’acoustiquè-je ? Dans quel état j’erre ?

Devant ce vide absolu, quelques bestioles, vertes d’imprudence, d’impudence, se prennent pour créatrices, évoluent et fabriquent l’Humanité. Très vite, c’est le bordel. L’Humanité produit : objets, usines, déchets — tout cela arraché à la Terre, et la Terre, elle, a des limites. Lentement mais surement, nous la vidons puis la remplissons  transformant la planète en sac poubelle. Quand les martiens viendront fouiller, que trouveront-ils ? Des couches d’obsolescence.

Mais ce n’est pas assez. On ajoute la propriété — l’idée qu’on peut posséder la Terre — et dessus on greffe le fric, la religion. Jackpot : tous les ingrédients pour la guerre. Humains + richesses naturelles + propriété + fric + religion = conflit garanti. Je ne suis pas d’accord avec Orlan quand elle intitule son œuvre « L’origine de la guerre ». Limité aux relations hommes-femmes oui.  ORLAN

Et aujourd’hui ? Que fait-on ? Supprimer l’humanité ? Abolir la propriété, la foi, l’argent ? Tout cela parait irréversible. Au mieux, on panse. On ralentit la machine. On grappille du temps pour la planète. Mais pour beaucoup d’entre nous, la fin du monde est toujours « pour après » : pas pour moi, pas maintenant. Mais le cancer, le stress, les tempêtes et la faim, ça, c’est pour ici et maintenant. Qui en paie le prix ? On fait semblant de s’intéresser aux générations futures, » quel monde allons nous laisser à nos enfants, petits-enfants », en leur foutant une tablette dans les mains, un téléphone portable et un cartable connecté.

Pendant ce temps là le grand tri s’opère, l’éducation nationale se charge de trier,  d’un côté la future élite, de l’autre les trimmeurs. On se propose de démarrer la sélection dès l’age de trois ans.

Le paradoxe à régler : la majorité travaille, quand certains disent gagne sa vie— fabrique les choses qui la détruisent et détruisent la Terre. Une idole à abattre : «La Croissance». L’idée n’est pas neuve — ceux de ma génération ont rêvé d’un arrêt, d’un bilan : l’an I de Gébé, «on arrête tout, on réfléchit, et c’est pas triste». Avant le pavé dans la gueule, il y a l’arrêt, la pause, le choix conscient.

Regardez L’an 01 de J. Doillon (1973) si vous pouvez — c’est le pas d’avant : on arrête, on imagine autre chose. Parce que le reste — la révolution, la colère, le pavé dans la gueule —, ça vient après, ou pas. Mais au moins, arrêtons de courir droit dans le mur en applaudissant le mur.

D’Ginto

Sarkozy fan tutti

 

Le grand théâtre médiatico-politique

Les Tartuffe sont à la tâche : médias de masse, Président de la République, ministre de l’Intérieur, ministres… tout le monde s’y met.
Sarkozy fan tutti ! Mais hélas, la partition n’est pas écrite par Mozart. Elle sort de la plume de ruffians puants, nauséabonds — la lie de leur Cinquième République.

Les médias de masse, du consensus mou façon 28 minutes au soutien frontal des fachos sur CNews, en passant par les Pujadas, Rochebin et autres clones médiatiques, tous œuvrent au service d’un monde en déliquescence.
Un monde qui cite chaque jour en exemple Meloni et sa « brillante réussite » italienne.
Bref : ils évoluent dans un monde de crapules solidaires qu’ls veulent ordinaire, obsédées par la protection de leurs miches.

L’affaire Sarkozy, ou la comédie de la vertu.

Les télés nous assomment avec la mise en prison « exceptionnelle » d’un ancien Président — Sarkozy, “la tête haute”.
Mais les livres d’histoire ne semblent pas être les livres de chevet de ces journaleux, experts : quid de François Ier, de Napoléon Ier, de Napoléon III, de Philippe Pétain ?

Les chaînes d’info veulent nous faire croire à une gigantesque manifestation devant chez le « présumé innocent »… en réalité, quelques fans convoqués pour la photo.
Et certains amis de Bolloré vont jusqu’à affirmer que Sarkozy a été jugé innocent. Faux : il a été jugé coupable et condamné.

La justice à géométrie variable

Pas un de ces clones de journalistes — ne parle de Bygmalion ou de l’affaire des écoutes.
Ils préfèrent défendre l’idée que « l’exécution immédiate de la peine » serait une honte pour la France, car Sarkozy n’aurait « aucun antécédent judiciaire ».
C’est à se tordre de rire.

Car oui, selon la loi française, on n’est reconnu coupable qu’à la fin de la procédure.
Mais contrairement à beaucoup de condamnés sans argent ni fans, Sarkozy bénéficie de la présomption d’innocence dans certaines affaires :

  • Bygmalion, encore en appel ;
  • Écoutes téléphoniques (affaire Bismuth), portée jusqu’à la CEDH.

Et l’on nous répète que « Sarko la tête haute » ne fuira pas. Qui peut en être sûr, connaissant le personnage ?
Ironie suprême : on défend un homme qui, pour atteindre le poste suprême, a accumulé les méfaits.
Le garant de la Constitution, vraiment ? Chapeau.

Trois affaires, un nom

Les vassaux télévisuels n’en feront pas le résumé, alors faisons-le :

Trois affaires en cours :

  1. Bygmalion
  2. Affaire Bismuth (écoutes)
  3. Association de malfaiteurs

Un prévenu commun : Nicolas Sarkozy.

Et quel panier de crabes !

Personne Fonction Peine
Thierry Herzog Avocat de Sarkozy 3 ans dont 1 ferme, interdiction d’exercer 3 ans
Gilbert Azibert Ancien magistrat à la Cour de cassation 3 ans dont 1 ferme
Claude Guéant Ex-ministre 6 ans (association de malfaiteurs)
Brice Hortefeux Ex-ministre 2 ans aménageables
Alexandre Djouhri Intermédiaire 6 ans
Wahib Nacer Banquier 4 ans
Khaled Bugshan Homme d’affaires saoudien 3 ans
Béchir Saleh Ex-directeur de cabinet de Kadhafi 5 ans
Sivajothi Rajendram Avocat malaisien 18 mois
Jérôme Lavrilleux Directeur adjoint de campagne 3 ans fermes
Bastien Milot Cofondateur de Bygmalion 2 ans fermes
Guy Alves PDG de Bygmalion 2 ans fermes
Éric Cesari Ex-directeur des finances de l’UMP 3 ans dont 1 ferme
Philippe Briand Trésorier de campagne 2 ans avec sursis
Jean-François Copé Président de l’UMP à l’époque Relaxé

La France vue de l’étranger ?

De quel droit ces clowns de l’info prétendent-ils que « l’étranger nous juge sévèrement » ?
La plupart des observateurs se marrent devant la kermesse actuelle.
C’est le monde politique de droite français qui est montré du doigt, pas la France, pas nous.
Ces débiles mentaux croient être la France. Ils n’en sont que la caricature.

Un mot de la fin

Ils en rajoutent même avec le casse du Louvre.
Et pour une fois, je rejoins Dany le Rouge, (surnom du temps où « nous étions tous des Juifs allemands »).

Nous sommes admirateurs d’Arsène Lupin, de Cartouche, de Mandrin ou de Marion du Faouët, sommes fascinés par l’exploit spectaculaire et amusant — comme le casse de la Société Générale en 1976 (hélas au profit de l’extrême droite).

En 1963, personne ne montrait du doigt l’Angleterre pour le casse du Glasgow–Londres : on applaudissait devant l’audace.

J’imagine l’embarras du choix qu’aurait Robin des bois aujourd’hui.

D’Ginto

EGAL dans les starting blocks

Bonjour,
À l’initiative de Corinne Larcher, conseillère municipale  et membre active du collectif EGAL une journée de rencontres-travail est organisée à la salle Polyvalente de Lablachère le 11/10.
L’objectif de la journée est de redéfinir les fondamentaux du Collectif, avec les citoyens, par les citoyens. qui  représentent la participation active à la politique, à la gestion et à la prise en charge collective, soutenus par un futur conseil municipal à l’écoute et actif.
 
En gros la journée du 11.10 se structure de la manière suivante:
Ouverture de la salle polyvalente de Lablachere à 9.00
9.00/10.00: café, rencontres informelles et échanges sur le Collectif Égal 
10.00/12.00: atelier « Les valeurs du Collectif »
12:00/14.00 déjeuner tiré du sac + échanges, + balade si envie de se dégourdir
14.00/16.00: Atelier « Dessine-moi le conseil municipal »
16.00/17.00: bilan et perspectives 
17.00/18.00: échanges informels, rangement
D’Ginto

Rosiere

Non je ne me suis pas trompé, j’ai juste envie de raconter, avant mon article sérieux si il en est, une petite anecdote du temps que j’étais bel.

À Enghien les bains, tous les ans il y avait l’élection de la rosière, jeune fille vertueuse, cérémonie et qui se terminait par un feu d’artfice sur le lac avec au final le prénom de la Rosière qui s’illuminait sur un bateau. Cette année là (1962)., la dernière lettre du prénom ne s’est pas allumé et nous avons applaudi RENÉ. Heureusement « La manif pour tous n’existait pas encore » et Lecornu n’était pas encore exaspéré par le communautarisme gay ». Mais le plus drôle c’est que l’attention s’est portée plus que d’habitude sur la rosière et nous avons découvert que la jeune fille la plus vertueuse qu’ils avaient trouvé, René(e) avait quinze ans.

Revenons à nos moutons et à Rosières, ville vertueuse(?).

Résumé de la journée du 10 septembre à Rosières.

Oui à« Exprimons notre colère, notre rage », mais « bloquons tout » fut un slogan présomptueux à mon gout. Pour tout bloquer il faut expliquer, quoi, comment, il faut préparer et surtout il faut arrêter de prendre les gens pour des cons.

Bloquons tout n’est pas synonymes de débloquons.« La journée du 10 septembre amène une première victoire, le départ de Bayrou!» Nostradamus réincarné ? Quelle connerie, dans la bouche de cadres de la FI, dommage de se conduire parfois comme des petits politiciens aussi cons que les autres.

« Le bloquons tout » peut être l’expression d’un mouvement syndical fort et uni, ou le slogan d’une révolution, pour le mouvement syndical je ne sais pas, pour la révolution je sais que nous en sommes loin. Taxés d’extrême gauche, anti-républicains, antisémitismes, islamo-gauchistes, j’en passe et des meilleures, il y a encore des politiques qui veulent nous convaincre que la victoire peut venir par les urnes. Je les soutiens malgré tout.

Hier dans le rassemblement au rond point de Rosières ou nous bloquions l’accès à la zone commerciale, bancaire, postale, la gendarmerie, en surnombre a joué son rôle de gardienne de la paix.

Elle a gérer la circulation, c’est son rôle, elle nous a aidé quand certains conducteurs voulaient forcer le barrage, c’est sa décision.

Un petit incident verbal avec seins à l’appui, et des propos aussi cons d’un côté comme de l’autre.

Des relevés d’identité stupides, des numéros de voitures notées, pourquoi ? voilà ce que l’on peut reprocher aux gendarmes.

J’ai aussi noté que la gendarmerie n’a pas suivi les consignes du petit facho de l’Intérieur, « Otaiaut », toujours en exercice.

OTaïaut, otaïaut, otaïaut ! Ferme ta gueule, répondit la rue. Chanson favorite d’Alain Juppé, de Chaban-Delmas.

Phénomène local ou national who knows ?

Les gendarmes se sont vu offerts une tablette de chocolat et une chanson. « Enlève ton gilet et viens boire un coup».

Bref tout c’est bien passé au grand dam des chaînes d’info en continue qui avaient peu de belles images a montrer pour justifier leur alignement, leur soumission au boss, ils ont trouvé malgré tout quelques flammes, sauvé !

À onze heures il n’y avait que 7 voitures devant intermarché. Yesssse!

Un petit problème, certains commerçants(solidaires) auraient souhaité être prévenus afin de ne pas gâcher des produits frais(Ils pouvaient les offrir aux manifestants, aux conducteurs qui soutenaient le mouvement ou les donner à une banque alimentaire, nous sommes restés jusqu’à la fermeture des magasins).

Des jeunes, des néoruraux en majorité dans les manifestants. Quelques retraités, deux grévistes salariés (peut être plus).

Préparons notre participation, notre soutient aux grévistes du 18 septembre.

Le 18 septembre 1870 Paris se réveillait encerclé par les allemands, en mai 2027 la france était encerclée et contaminée par le macronisme, boutons le hors de france ! Ça ne veut pas dire de l’exporter a l’étranger, ne soyons pas salauds à ce point, non, éradiquons le macronisme. Derrière on aura du boulot.

D’Ginto

Haro sur les lyncheurs de Boissin.

Le 2 septembre 2025 à 18h30, s’est tenue dans la salle polyvalente de Ribes une réunion de la communauté de communes, afin de mettre en place le bureau exécutif. Tous les délégués communautaires étaient présents ou représentés, et un public assez nombreux avait fait le déplacement.

La doyenne de l’assemblée, Lorraine Chenot (Saint-Mélany), ouvre la séance et en assure l’organisation jusqu’à l’élection du nouveau président de la comcom. Avant la prise de parole des candidats, c’est Raoul Lherminier qui intervient dans un court discours. Il rappelle que le vote de 2020 fut démocratique, souhaite une élection apaisée et conforme aux engagements pris lors de la création de la communauté de communes concernant la présidence. Il propose que les vive-présidences soient reconduites à l’identique et insiste également sur le caractère transitoire du nouvel exécutif, limité à six mois avant la fin de la mandature, ce qui ne permet pas d’instruire de nouveaux dossiers.

La parole est ensuite donnée à M. Laporte, maire de Lablachère. Son intervention va à l’encontre de l’apaisement recherché et vise directement Raoul Lherminier. On peut s’interroger sur les raisons de cette réaction : s’est-il senti visé, est-ce la référence à une « élection démocratique » qui l’a piqué au vif, ou bien les termes « ubuesque » et « dangereux » que Raoul emploie ?

Plus constructive est l’intervention de M. Alexandre Faure (Vernon). Retenant l’idée du caractère transitoire du bureau, il propose que cette période soit mise à profit pour « DIRE», à la comcom et aux acteurs nationaux, que la lutte contre le réchauffement climatique doit rester ou devenir une priorité.

Vient ensuite l’appel à candidatures. Deux noms se présentent :

  • M. Gontier (Faugères), candidature conforme aux engagements pris puisque maire d’une petite commune.
  • M. Berrès, premier adjoint de la plus grande commune de la comcom, Lablachère, candidature moins conforme à l’esprit initial.

À ce moment, il faut revenir sur les événements survenus entre le décès de Christophe et ce vote.
À la seconde du décès, conformément au CGCT, Jean-Marc Bastide devient automatiquement vice-président. Il déclarera plus tard qu’il est  prêt à assurer la présidence avec  un bureau exécutif renouvelé pour resopecter la loi, et transitoire jusqu’aux prochaines élections. M. Berrès se rend chez lui pour lui dire : « Si tu te présentes, je ne me présente pas. » Pourtant, très rapidement, Jean-Marc constate que M. Berrès prend contact avec des élus afin de préparer sa propre candidature. S’ensuivent alors des réunions discrètes « derrière volets clos ».

Soucieux de la bonne marche de la comcom, Jean-Marc, son image étant clivante, et vu le danger de voir Berres élu, décide de ne pas se présenter et de laisser la candidature à Philippe Gontier, moins clivant que lui.

La proposition que fait Raoul Lherminier dans don intervention est la ligne défendue par l’exécutif

  • le candidat souhaité est Philippe Gontier, candidat d’une petite commune,
  • les vice-présidences sont reconduites sans contradicteurs ou presque!
  • M. Berrès peut, s’il le souhaite, se présenter comme vice-président a n’importe quel rang.

     

    Mais mr Berres se présente au poste de president.

    Mr Gontier est élu à la présidence avec 21 voix contre 20, le coup passa si prêt que le chapeau tomba. On a eu chaud !

Lorraine passe le flambeau au nouveau président.

Les vice-présidences sont alors proposées et là je me pose une question mais dégonflé comme je suis je sais que je ne vais pas me répondre.

Qui a décidé de l’ordre des élections puisque l’actuelle quatrième Vice-présidence(Boissin) est décalée en septième position et que la septième(Gontier) est décalée en huitième.

Dans quel but l’ordre des élections n’a-t-il pas suivi la même logique, du début à la fin.?

J’ai ma petite idée et in petto je vous la livre.

Dans le consensus qui veut que les vices-présidences soient reconduites à l’identique, ça aurait fait tache de voir la quatrième vice-présidence avec deux candidats et donc on repousse la quatrième en septième et le ronron des élections est sauvé. Dans la foulée on en profite pour repousser la septième en huitième. La encore je se pose la question, pourquoi ne pas avoir positionné la vice-présidence offerte à Mr Berres en septième position, peur que Boissin se porte candidat contre lui ? A la place de mr Boissin, je me serai porté candidat à la huitième vice-présidence, il en avait le droit, malgré son échec orchestré a la septième. Que ce serait-il passé si mr Boissin ce faisant avait fait un discours musclé en se portant candidat?

Ce qui est certain c’est que la candidature de mr Pic était prévue et connue de ceux qui ont ordonnancé l’ordre des postes.

Y a quelque chose qui cloche là-dedans
J’y retourne immédiatement (B.Vian)

Pour la septième c’est donc Gabriel Pic (Rocles) qui se présente en même temps que mr BOISSIN(Lablachère), ancien titulaire . En venant avec lui en voiture, Eric m’a confié « Je suis l’homme à abattre ». Gabriel Pic est élu mais son intervention laisse un goût amer et n’est pas à son honneur. Dans tout le processus on voit bien que tout cela était prévu, le changement dans l’ordre des nominations en témoigne. De méchantes langues suggèrent que tout était en place pour abattre mr Boissin et assurer la victoire de mr Pic. et qu’une indemnité c’est toujours bon à prendre.

Même si le bilan d’Eric est jugé négatif par ses pairs le traitement qui lui a été réservé m’a semblé désagréable et indécent. Son discours de candidature inexistant montre suffisamment qu’il savait déjà de qui l’attendait. Heureusement qu’Eric n’avait pas la vengeance ou la colère au bout du bulletin de vote, il pouvait faire s’écrouler tout le château de cartes. Son abstention à l’élection du président suffisait a faire élire mr Berres au bénéfice de l’age ou directement si il avait voté pour lui.

Pour la huitième présidence, sans surprise, c’est sans contradicteur que M. Berrès est élu vice-président, « à vaincre sans péril on triomphe sans gloire » , mais il n’y aura pas de Casus Belli et les apparences sont sauves. Je note que dans son discours Mr Berres, qui parle de la compétence mobilité qu’il a bien gérée et qu’il va continuée à gérer, oublie que c’est le Président qui donne les délégations.

J’ai quitté la séance à ce moment-là.

Le combat politique a été délicat, mais la communauté de communes semble avoir retrouvé une certaine sérénité pour mener à bien les six derniers mois de la mandature. Par contre, avec le lynchage de mr Boissin, elle n’en sort pas grandie;

Je me demande si le poste de délégué communautaire, si indispensable à l’époque va être proposé à quelqu’un, bien que la mobilité soit une compétence de la région.

Pour ce qui me concerne, indépendamment de son bilan, que je ne connais que par des bruits de couloirs, je remercie Eric d’avoir choisit la raison, d’avoir voté Gontier, malgré le lynchage organisé qu’il savait subir.

D’Ginto