Je m’adresse au CIO pour signaler que, dans ces jeux, une médaille dort dans les tiroirs. Celle des handicapés névrosés narcissiques, et nous sommes en bonne place pour qu’un de nos athlètes soit médaillé… Nul doute que Jupiter ferait partie du trio des médaillés.
« Allons enfants de l’apathie,
le jour tout noir est arrivé. »
Extrait de l’original de L’Anarseillaise par Rouget de l’Ire.
« Réveillons-nous », « il revient ». Non, ce n’est pas un appel des témoins de Jéhovah. D’ailleurs, jehovah pas le rapport.
Oui, il revient. Le fort de Brégançon n’est pas une prison, et c’est libre comme l’air que le névrosé narcissique revient aux affaires, ou plutôt vient retrouver son idéal : « la vraie vie », où les pauvres ne sont plus dans la rue, où les flics pullulent, où le bon peuple est en extase devant les prouesses des athlètes. Après les Jeux Olympiques, « la vraie vie » continue : les inaugurations, les commémorations, les vacances au fort. Il va retrouver les Jeux Paralympiques, prolongation de « la vraie vie ».
À ce sujet, je déplore que les athlètes en situation de handicap n’en profitent pas pour alerter l’opinion publique sur le traitement qu’on leur réserve dans la vie de tous les jours. Mais ne confondons pas : les Jeux Olympiques, c’est la fraternité qui est à l’honneur, n’est-ce pas ?
Peut-être devraient-ils demander l’entrée d’un sport ignoré des pouvoirs publics : « le cross en ville », avec trottoirs trop hauts, musées inaccessibles, merdes de chiens plein les gants, guichets trop hauts, moyens de transport inaccessibles…
Monsieur Daniel Mermet, vous avez oublié dans votre procès de Macron la position des psychiatres. Nul doute que le bonhomme ne sera pas tenu pour responsable de ses actes.
Pendant ce temps, le petit rigolo, Premier ministre, équipé de son sourire Selfie, balance des lettres plafond aux ministres et un budget. Les lettres plafond, c’est deux axes : le premier, c’est ce que vous pouvez faire en matière d’emploi dans votre ministère; le deuxième, c’est combien vous avez de fric pour ne pas le faire.
Le budget est proposé par un gouvernement démissionnaire, pour être déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale et examiné par les zélus. Ouaf ouaf. Ce budget, que tous les abrutis des médias inféodés au pouvoir annoncent fièrement, c’est le même que l’année dernière. Pas un des grands animateurs ne fera remarquer qu’un budget équivalent à celui de l’année précédente est un budget en baisse because, chers amis, l’inflation. Inflation sur les prix des produits de consommation : 3 % sur un an. En gros, une baisse de 15 milliards d’euros pource budget.
David Graeber remet en cause l’histoire de l’humanité, mais ses travaux sont incomplets. Si l’homme de Cro-Magnon est présent, l’homme de Trop-Macron, l’homofinanciarus dont nous possédons un exemplaire, ne figure pas dans son livre Au commencement était… Une nouvelle histoire de l’humanité. L’homofinanciarus, souvent appelé par des experts internationaux pygmées, homoéchectus, roi du capitalocène, ne laissera hélas pas de descendance que les écoliers du futur pourraient étudier. Ils devront se contenter des livres d’histoire, recueils de toutes les erreurs de ce spécimen unique.
Il vit principalement depuis 7 ans dans sa caverne de l’Élysée, ignorant la branche cousine des homocitoyenus. Ses seuls visiteurs sont des grands patrons, des banquiers.
Atteint d’une maladie constitutionnelle, il disparaîtra en 2027, mais en attendant, qu’allons-nous faire ? La vie ne s’arrête pas aux macronneries.
Et maintenant, que vais-je faire
Dans tout ce temps que sera la vie
Tous ces élus qui m’indiffèrent
Et maintenant, fin de partie.
Fin de partie, « NON » ?
Tout le monde parle, rabâche, suppute, malgré l’interdiction du racolage, de « la prochaine élection présidentielle de 2027 ».
Mais nom de Moi, il y a une autre échéance que je ne cesse de dire importante. Il est temps, camarades, de s’intéresser aux échéances électorales qui précèdent l’élection présidentielle de 2027, qui à mes yeux sont d’une importance capitale. Si nous voulons pouvoir nous exprimer, nous imposer, il faut revenir à la case départ, c’est-à-dire les élections municipales de 2026. Il sera bientôt trop tard, le NFP doit s’en emparer, dans nos communes, nous devons nous en occuper.
En 1789, afin de mettre fin aux disparités d’un bourg, d’une cité ou d’une paroisse à une autre, pour retirer le pouvoir aux bourgeois, nobles ou curés, la proposition de Mirabeau est finalement votée, et le territoire est découpé en départements, districts, cantons, et enfin communes, plus petites entités administratives. Depuis, on en aura ajouté : les régions, les communautés de communes. Le résultat est le fossé qui existe aujourd’hui entre le peuple et l’État.
Aujourd’hui, la pression est forte pour supprimer les petites communes, cailloux dans la chaussure des obsédés de la gestion budgétaire, au détriment de l’amour de la vie. La dernière attaque significative est la création de cette couche inutile, la communauté de communes, doublon des communes, puis le regroupement possible de plusieurs communes en une seule.
Je ne parle pas là uniquement des élections municipales dans mon village, mais des élections dans toutes les communes de France et d’outre-mer.
Il faut politiser nos communes, même les plus petites. Il ne faut plus se contenter de querelles de clochers, de listes électorales construites en fonction des voix du cousin de la grand-mère de la tante, mais construites avec des citoyens engagés, autour d’un programme, prêts à dialoguer, à débattre, à partager avec tous.
Suivant la définition de l’INSEE, qui classe les communes en deux grandes catégories : les communes rurales et les unités urbaines. Les communes rurales sont celles qui ne font pas partie des unités urbaines (zones de plus de 2 000 habitants agglomérés).
On peut estimer à 10 millions le nombre d’électeurs en milieu rural, suivant la définition de l’INSEE. C’est le milieu qui vote le plus pour le RN. Sommes-nous, en milieu rural, confrontés à des problèmes insurmontables d’immigration, à des problèmes d’insécurité ? Et qui l’est vraiment d’ailleurs, à part sur les écrans de télé.
Oui, nous avons des problèmes de sécurité, mais pas ceux, cheval de bataille du RN, liés à l’immigration. L’insécurité à combattre est sociale et institutionnelle.
Le boulot consiste donc, dans toutes les communes rurales (comme dans les unités urbaines), à ouvrir les yeux des électeurs RN qui ne sont pas massivement plus d’extrême droite que je ne suis curé. Il y a une grande différence entre le vote dû à la colère et le vote d’adhésion.
Pendant les gilets jaunes, je me suis trouvé à côté de citoyens prêts à voter RN, pas par idéologie, mais par lassitude.
Les vrais fachos du RN, c’est-à-dire les nostalgiques de la Waffen-SS, les porte-parole du négationnisme, les vrais racistes, les antisémites, les partisans du « détail de l’histoire », sont estimés en gros à 7 % des sympathisants.
Les autres sont des citoyens qui, grâce à l’aide, dit-on, involontaire de Mitterrand, ont rejoint le FN, déçus d’être oubliés, méprisés par tous les partis.
Il faut leur montrer que la lutte à engager n’est pas celle contre l’immigration, contre l’insécurité, seuls chevaux de bataille de l’extrême droite, au-delà des annonces populistes, mais de lutter contre le capitalisme financier, contre la droite en général.
Oui, il faut lutter contre l’insécurité, mais contre l’insécurité sociale et institutionnelle, créée au bénéfice des grands patrons, des milliardaires, pendant que la pauvreté se développe, que les actionnaires empochent, pendant que les riches sont soutenus, que les banques sont renflouées quand elles déconnent.
Il faut leur montrer que la lutte doit s’engager pour la démocratie, inexistante, pour la représentativité des citoyens et, pour ce faire, libérer l’information de la tutelle des financiers et du gouvernement.
Il faut leur montrer la rouerie de la plupart des médias.
Un exemple récent peut éclairer : les médias, comme un seul homme, ont tous parlé du programme du NFP bâclé en quatre jours. Personne n’a relevé, même pas les NFPéistes, que ce programme a pour base « L’Avenir en commun » de la LFI, déjà ancien, remodelé pour la NUPES, puis remodelé enfin pour le NFP. Le programme est le tronc commun à tous les partis qui composent le NFP, les divergences y sont notées, devant être réglées plus tard de façon démocratique. Il n’a donc rien de bâclé.
Il faut leur montrer que seule l’euthanasie de la Cinquième République, souffrante, doit faire partie de la solution à nos problèmes, à ceux de la République, de la démocratie.
Il faut leur montrer que le bonheur de vivre ensemble, c’est d’abord le respect de l’autre, du vivant qu’il soit végétal, animal ou humain, et que les différents constituants de notre planète, la seule actuellement connue pour abriter l’Ardèche, doivent être également protégés et que l’obsession de la croissance est l’ennemi numéro un.
Il faut leur montrer que la culture ne peut être le parent pauvre de nos préoccupations.
Dans la forme actuelle de notre République, il faut une politisation des communes, puis une collaboration et confrontation entre toutes les communes par canton, pour élire les membres du département et les contrôler. Il faut élargir la confrontation-collaboration pour la région, le Sénat.
Il faut un regroupement par circonscription des communes pour les législatives et faire en sorte que le député élu soit notre représentant à l’Assemblée nationale.
Il faut, il faut se réveiller.
À Lablachère, il reste un embryon de collectif, EGAL, qui portait ces valeurs. Quand va-t-il se mettre en mouvement ?
D’ginto.