La R.A.F en Grandes manœuvres.

 

Le retour du pilote en chef de la RAF

Non, RAF ce n’est pas la Royal Air Force.

Je parle là du pilote de Rien À Foutre.

Rien À Foutre :

  • De la démocratie,
  • Du peuple et, ce faisant, du résultat des élections Européennes et Législatives,
  • De la constitution,
  • Des règlements,
  • Des règles,
  • Des habitudes,
  • Des us et coutumes.

Le pilote nous entraîne dans un mur sans Commune mesure avec le Mur de Berlin, qui fait figure de petite barricade à côté de ce qui nous attend. Pour Lui, la France n’est qu’un jeu vidéo, avec Lui comme seul joueur. Je souhaite qu’il tire une carte chance :    « Casse-toi ».

Une question me turlupine : À quel moment et par quel biais, un président de la république, aveugle et sourd, taré psychique, peut-il être examiné par un corps médical indépendant ?

Faisons le point :

Le front républicain :

  • NFP et divers gauche : 133 désistements
  • Ensemble : 81 désistements
  • LR ou DR : 3 désistements

Il a encore  fonctionné à l’élection du bureau de l’assemblée nationale.

Bien fonctionné parce que le FN n’obtient aucun poste dans ce bureau. Je m’en réjouis. Bien fonctionné parce que la gauche obtient 12 des 22 postes. Je m’en réjouis.

Cette élection met également en lumière la vraie nature du nouveau groupe DR, dont le président Wauquiez disait « avec la maconnerie, jamais », qui inscrit son groupe dans la catégorie opposition et qui, avec LIOT, redonne au perroquet de Macron son perchoir.

DR s’inscrit dans la droite ligne du macronisme, traître à sa parole et à ses électeurs. Tout ça pour gagner, à ce jour, 3,5 points dans la répartition des sièges au bureau et donc lui offrir des postes supplémentaires à ceux prévus par sa représentation. Le FN, lui, se voit amputer de 8 points et n’obtient aucun poste. C’est parfait, mais ces deux éléments mettent en valeur les possibilités de magouille de cette 5ème république.

Et après ? Le front républicain n’aura de sens que si les partis arrêtent la course à la majorité, qui n’est inscrite nulle part dans la constitution. La majorité, dans un régime parlementaire, doit se trouver au coup par coup, texte par texte. Tous les textes de loi votés ou non, au scrutin nominatif et majoritaire, devraient être mis obligatoirement à la disposition de tous les citoyens dans les journaux de 20 heures et dans les pages de la presse écrite ou numérique. Par ce système, chacun saurait qui a voté ou non une loi. C’est la seule solution pour vaincre le FN, pour ramener dans le giron républicain, les déçus de la droite, les déçus de la gauche, les méprisés du monde rural, des employés et des ouvriers.

C’est aussi la solution pour conforter encore le FN, si rien ne bouge et que l’assemblée nationale continue, comme elle a fait jusqu’à présent, c’est-à-dire rien. Il faut dire que jusqu’à présent Jupiter n’a pas laissé le choix, mais aujourd’hui il n’a plus aucune légitimité et donc qu’il ferme sa gueule.

Monsieur Macron, pour l’instant dans les livres d’histoire à paraître, vous n’êtes qu’un rigolo qui a tout raté. Si vous voulez redorer un peu votre blason, respectez la démocratie, nommez un premier ministre de gauche, construisez avec lui un gouvernement, laissez les élus travailler. Pensez un peu à ceux qui vous ont poussé, Jouyet, Attali et consorts. Bien sûr, cela fera mal aux sphincters du monde de la finance et c’est tant mieux, bien sûr, cela sera douloureux pour tous les perroquets des médias inféodés et c’est tant mieux.

Une autre solution, très gaullienne, serait que vous démissionniez, comme le grand Charles après sa défaite, mais connaissant votre vanité, votre narcissisme maladif, je pense que vous ne le ferez pas et puis ça ferait trop plaisir à Mélenchon et ça, c’est insupportable pour vous.

D’Ginto

de notre envoyé espécial.

De notre envoyé espécial.

Un événement d’une gravité exceptionnelle est advenu à Chanmauvais sur Libourpif.

Le 14 juillet, Monsieur Trouduc, inspecteur des mœurs et comportements, fait sa ronde, le long du Libourpif, empruntant avec son quad le chemin de halage. Il s’arrête pour aller gâter de l’eau, comme on dit à Chalendret. Incrédule, la bite à la main, il entend des murmures provenant d’une cabane manifestement abandonnée.

« Ya quelqu’un ? »

Une jeune fille d’une quinzaine d’années, sort de la cabane, suivi d’un jeune homme du même âge.

« Range ta pauvre petite bite, tu nous fais chier avec ta machine stupide poluante et bruyante, dégage » !

«  Lieutenant Trouduc, inspecteur des mœurs et comportements, vos noms et prénoms !  »

la jeune fille : « Simone De beauvoir »

« Épelez ! »

« S I M O N E, de D E, B A V O I R »

« Jeune homme ? »

« Victor Hugo ». V I K T O R   U G O »

« Bien que faites vous là au lieu de regarder le défilé ».

La jeune fille qui avait gardé une main dans le dos brandit immédiatement un livre de poche.

« Arrêtez mademoiselle arrêtez, posez votre arme » et Trouduc remonte sur son quad et repart en vitesse, il s’arrête 100 mètres plus loin et sort sa radio.

« May day ; may day ! »

« Oui lieutenant Trouduc, c’est bien vous ? »

« affirmatif, code « J27/sch »

 » Vous voulez quoi, un café, une petite pipe? »

« Arrếter vos conneries, notez mes coordonnées GPS. À 100 mètres au nord je pense avoir découvert un nid de terroristes, au bord du Libourpif. »

« Qu est-ce qui te faire dire ça mon gros lapin ».

« Une fille avait un livre à la main et je n’ai pas vu de portable ! »

« Un livre, pas de portable, nom de Pinault, ne bouge pas et reste connecté, je t’envoie une équipe immédiatement ! ».

Trois heures plus tard, l’équipe avec des  chiens à qui on a fait sentir un livre conservé dans les archives, arrive sur les lieux. Les pauvres éternuent comme des malades, le bouquin était plein d’antimites. Trouduc dort sur son quad et se casse la gueule quand un chien lui lèche les mains.

« Bougez plus, ha c’est vous, vous avez fait vite ! »

Arrivée sur place, la police des mœurs et comportements ne peut que constater que les dangereux suspects ont disparus.

« Le capitaine Sal IGO, dit à un de ses hommes, « préviens la BATI »

Le jeune flic, « c’est quoi çà ? » « La brigade antiterroriste intellectuelle ducon allez fissa ! »

La cabane est encerclée, puis les « dégageurs » investissent les lieux.

« RAS vous pouvez entrez ». Tous portent des masques à livres et des lunettes noires.

La fouille est rapide et les agents de propreté ne trouvent que des bouquins. Les gosses n’avaient pas eu le temps de les ’emporter.

Les nettoyeurs rentrent a leur tour en action.

 

 

Toum touloutoum,

le journal obligatoire de 19 heures.

« Monsieur le procureur général 3 étoiles, de la fondation Pinault, que pouvez vous nous dire à cette heure ? »

Le procureur général 3 étoiles: « Il est clair, à lumière de nos premières investigations que nous sommes en présence d’un foyer de dangereux terroristes, qu’effectivement ces jeunes gens lisaient, entraînés par des parents inconscients du danger. Sur place nous avons trouvé des livres de Saint Aragon, d’Exupery, Raymond Vian, Boris Queneau, Françise Sagan, des bd de gotlib reiser vuillemain. Et comble de la subversion une brochure de Lire et faire Lire d’Alexandre Jardin dédicacé à une certaine ou un certain N Djiann ………… »

« Une recherche dans les fichiers du ministère de l’interieur et de l’extérieur, confirme la gravité de la menace, en effet aucun des habitants de Chanmauvais sur Libourpif n’est enregistré chez BOLLOré.tel. Ni chez PINAULTk.u3

Le reporter :

« Quelle mesure devant ce danger qui doit se situer au niveau 8 sur l’échelle de Riches terres? »

Le Proc : Un cordon sanitaire est installé et le village a été isolé, placé en niveau maximum de subversion, effectivement 8 sur une échelle qui comprends 5 échelons. Je comprends votre étonnement, les échelons commencent à 4, les échelons 1 2 3 sont réservés aux bavures policières. Des équipes spécialisées fouillent les maisons une par une.

Les agents sont sidérés, pas un téléphone mobile, pas une télévision, pas de magimix, pas de frigidaire à glaçons, pas de voiture électrique ? Le comble c’est la présence comme à Oradour sur Glane de machines a coudre Singer a pédales. Attention danger.

Les habitants sont regroupés sur la place du village et là, la stupeur est totale, il n’y a pas un jeune de moins de 18 ans. Les habitants, 150 environs se mettent à chanter. « Le temps des cerises ».  ICI

Rapidement le préfet fait installer une sono qui hurle la marseillaise, ce chant guerrier raciste et immonde, et immédiatement les révoltés et les las-de-vivre se bouchent les oreilles. Ils entonnent Bella Ciao. Les habitants sont alors regroupés dans la grande étable du père Auguste, obligé de la construire, norme Européenne oblige, alors que ses vaches vivent en plein air en permanence. Dans la grange s’élève le chant Oradour sur Glane de jean goujon.

Le capitaine Sal IGO, a ordonné une fouille immédiate de la forêt de Chanmauvais ; Son père, grand résistant de la dernière minute, tondeur de femmes, jeune milicien avait aidé les allemands au Chambon sur Lignon afin de les aider à découvrir les petits juifs cachés par les habitants,

Tous les jeunes de Chanmauvais étaient planqués dans les arbres avec leur livres.

La bagarre a dure deux heures, les flics reculaient devant les jets de bouquins, affolés d’être touchés, un peu comme les syriens qui fuyaient devant les femmes combattantes kurdes de peur d’être tués par une femme.

C’est 62 adolescents que la police a attrapé et placé immédiatement dans l’asile Psychiatrique de « Tepafou »» Seuls trois ont réussi à s’enfuir et rejoindre un lieu secret prévu depuis l’avènement de Pinault III.

Les mesures d’urgences ont été prises, autodafé, suppression des allocations familiales aux parents des ados, une forte amende, l’obligation d’acheter une télévision BOLLOré92 et un iphone BOLLOré45 Ce téléphone permet de savoir si le propritaire a bien regardé le journal obligatoire de 19 heures. Pour les jeunes malades, le procès est prévu pour dans deux ans, le temps de les soigner

pardon

Allo, oui non ????

on me dit qu’un commando vient de faire évader les jeunes de l’hôpital de tepafou et qu’une escouade de drones vient de les récupérer.

L’armée de l’air est immédiatement alertée, mais les drones volant trop bas, ils n’ont ou être repérés.

Dans la grange du père Auguste, les interrogatoires ont démarrés, mais aucun des parents ne donnera d’indications quand au lieu u se sont réfugiés les insurgés. Tout ce que la police des mœurs et comportements obtient c’est que l’état créé s’appelle Renaissance. Rien à voir bien sûr avec le parti du Vaniteux, qui a été rebaptisé Faussecouche après les législatives de 2024.

 

L’eau de Vals à mille francs

 

J’ai voulu envoyer un message dans l’Ardèche. Alors attention, l’Ardèche n’est pas un fleuve, sauf l’été où il y a des flots continus de vacanciers qui s’entassent dans les campings.

Je n’avais qu’une bouteille de whisky Armorik, un whisky breton. Mais elle était bleine, la pouteille.

Après avoir rédigé mon message, qui disait :
« Au secours, au secours, au secours ! »,
il a bien fallu que je bide la vouteille.

J’y ai glissé difficilement le massage et je suis allé à Vals-leben. Du haut du pont, j’ai jeté la bouteille. Manque de pot, je me suis trompé, j’étais à la fontaine, qui est super pour le diabète. Le mec qui a pris la bouteille dans la figure a crié.

Les flics sont venus, et ils n’ont même pas emmené le mec qui gueulait en foutant le bordel. Depuis, j’attends dans une cellule.

L’eau de Vals à mille francs,
qui… !
D’ginto.

Et vous heures propices.

Y en a marre, quand les élus de droite vont-ils lire la Constitution de 1958 ?
Y a-t-il un seul article de la Constitution qui exige une majorité de députés du même parti, présidentiel ou pas, pour constituer un gouvernement ?
La réponse est NON !

Alors arrêtez de nous faire chier, appliquez la Constitution même agonisante.
C’est-à-dire :
Le président de la République nomme un Premier ministre, issu ou pas de l’Assemblée nationale.
Le Premier ministre propose les membres du gouvernement au président de la République qui accepte ou pas.
Le président de la République nomme par décret les membres du gouvernement.

Narcisse, tu as dégoupillé une grenade, prends tes responsabilités et nomme un Premier ministre et fais en sorte que la grenade n’explose pas, elle est tout près de tes pieds !

Aujourd’hui, tout le monde crie, les braves médias en tête, à la lenteur de NFP pour proposer un prétendant à Matignon et former un gouvernement.
Je rappelle qu’en 2022, avec une Première ministre reconduite, 100 députés de plus, la défunte Macronie a mis quinze jours pour nommer le gouvernement. À cette époque, je n’entendais pas les Elkrieff, Thréard et autres commentateurs indépendants crier au charron.
19 juin 2022 : Les résultats du second tour des élections législatives sont annoncés.
20 juin 2022 : Élisabeth Borne remet sa démission à Narcisse, mais elle est reconduite dans ses fonctions pour former un nouveau gouvernement.
4 juillet 2022 : La composition du nouveau gouvernement est annoncée.

Narcisse nous a jeté une lettre avant de s’envoler. Pourtant un de ses conseillers lui aurait dit, « Ne vas pas à l’Otan, suspends ton vol, l’heure n’y est pas propice» ! (Peste bouffre, ouaf, arrête tes conneries, le sujet est sérieux.)
Cette lettre est un modèle qui devrait être étudié et proposé à l’université des faux-culs. Je penche plutôt pour une analyse par un collège de psychiatres indépendants.
Cette lettre comporte une vérité :
« D’abord, il existe dans le pays un besoin d’expression démocratique. » C’est vrai mais réducteur, « il y a besoin de démocratie dans ce pays » aurait été plus pertinent.
Cette lettre est un satisfecit à lui-même, il se met au-dessus de la mêlée et nous dit de nous débrouiller, en confiance.
Il est vache, et demande à ses troupes d’être comme par magie un parti politique alors que pour la plupart, ils ne sont que des pions qu’il a manipulés pendant sept ans.

D’ginto

Ça y est il a fini de réfléchir.

Correction :

Ça y est, il a fini de réfléchir. Le résultat ne s’est pas fait attendre, il est vraiment hors sol. Le déni de réalité, catalogué dans le DSM-V (le manuel des troubles psychologiques et psychiatriques), est à son paroxysme.

Personne n’a gagné, dit-il, mais lui a perdu, pas la gauche, pas le FN, pas les LR. Il demande de faire ce qu’il n’a pas réussi à faire pendant les deux dernières années avec Borne, dont la mission principale était d’élargir la majorité présidentielle. Le président, dont personne ne veut plus, se permet encore de poser des conditions.

Ce taré psychique, narcissique et vaniteux, veut encore croire qu’il a un rôle à jouer. Oui, il en a encore un : celui qui consiste à alimenter le feu sur ce qui est aujourd’hui une veilleuse, mais peut se transformer demain en torchère, la guerre civile. Il en a d’ailleurs parlé récemment.

Quelques suggestions pour Narcisse :

**Ordonnance pour Narcisse :**

– **Le matin à jeun**, lire les Confessions de Rousseau et acheter un bilboquet.
« Si je retournais dans le monde, j’aurais toujours dans ma poche un bilboquet, et j’en jouerais toute la journée pour me dispenser de parler quand je n’aurais rien à dire. »

– **À midi**, écouter Raymond Devos : [Raymond Devos – Parler pour ne rien dire](ICI)

– **Le soir avant l’apéro**, lire les pensées de Pierre Dac. Et oui, il pensait, lui.
« Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir. »

Mais revenons à nos moutons.

De façon simpliste ou candide, en ce moment il y a deux grands courants pour ce qui est de la suite des événements.

1. **La gauche qui joue les institutions** : elle veut proposer un gouvernement. Dans un régime parlementaire, mais oui souvenez-vous, c’est notre régime, le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation (art. 20 de la Constitution). Il est responsable devant le Parlement, le Premier ministre détient le pouvoir réglementaire nécessaire à l’application de la loi. Il dispose, avec les parlementaires, de l’initiative des lois et maîtrise une partie de l’ordre du jour du Parlement.

Ainsi donc, pas besoin de majorité, mais un vote sur chaque texte de loi proposé par les parlementaires.

Exemple :
L’Assemblée nationale délibère sur une loi augmentant le SMIC de 15 % et indexant les salaires et les retraites sur l’inflation. Le vote est effectué et la publicité des résultats est diffusée à une heure de grande écoute sur les télévisions publiques. Je rappelle que le vote n’est pas secret, qu’il est nominatif. Voilà ce qui me semble une bonne pratique, donnant aux citoyens l’information nécessaire pour savoir qui est qui. Si je ne me trompe pas, c’est chaque élu qui vote en son âme et conscience, ce n’est pas un parti. Bien sûr, le grand chef de chaque parti surveille le vote, mais, chers élus, montrez que vous êtes aussi des citoyens.

2. **Le deuxième courant qui coule chez Renaissance, les perdants des élections, ** :
Il faut faire une coalition, une argutie qui consiste simplement à dire que le débat n’est pas la tasse de thé de la droite et qui donne simplement la possibilité à Narcisse de nommer le Premier ministre de son choix et de remonter sur son fier cheval de l’autorité, du mépris, réduisant le rôle des parlementaires à nettoyer les chiottes de l’Assemblée nationale.

Putain Narcisse, quand te pencheras-tu sur ton miroir ?

D’ginto

un peu de dtétente. ICI

Faire des progrès en Français.

 

Cette période me permet de faire des progrès en français grâce aux AJITE (Animateurs Journalistes Indépendants Totalement Experts).

Notre président, toujours pressé de nous communiquer ses conneries, est tombé dans un silence qui commence à faire du bruit.

Communiquer, vous avez dit communiquer?

Quand le président de la République, après avoir pris une bâche monumentale, ne communique pas, les AJITE nous disent : « Le président de la République réfléchit. » Ce qui est plutôt positif, pour la première fois il réfléchit!

Après une dissolution calamiteuse, une campagne et des élections éclair, une formation sur le pouce, des investitures, un programme, le groupe NFP travaille à former un gouvernement, à proposer au narcissique vaniteux un candidat au poste de Premier ministre. Le groupe ne communique pas, les AJITE nous disent : « Ils se battent comme des chiens. »

Je rappelle que la Constitution dit que le Premier ministre n’est pas le chef des ministres.

Je mets immédiatement mon Larousse à jour :

**Communiquer**
*verbe transitif du latin communicare*

1. Le président de la République ne communique pas.
*Synonyme : réfléchir*
2. Le groupe NFP ne communique pas.
*Synonyme : se battre comme des chiens.*
3. Faire passer quelque chose, le transmettre à quelque chose d’autre : Le Soleil communique sa chaleur à la Terre.
*Synonymes : donner – envoyer – imprimer.*

Le mot programme par exemple.

Suite à une constituante à Villeneuve d’Asp, un programme a été établi. Ce programme, traduit et rédigé principalement par Charlotte Girard, démissionnaire de LFI par la suite, est devenu LAEC, l’Avenir en Commun.
Lors de la fondation de la NUPES, un nouveau programme apparaît, issu de LAEC avec les points qu’agréent les groupes présents dans la NUPES. Un catalogue des divergences est également élaboré. Des études démocratiques et parlementaires de ces points seront organisées par la suite.
À la création du Nouveau Front Populaire, un programme est établi, issu du programme de la NUPES en ayant retiré ou ajouté certains éléments, mais tous les groupes du NFP ont approuvé ce programme.

Voyons maintenant l’utilisation du mot programme :

Dans la bouche de n’importe quel membre de gauche, c’est le programme du NFP.

Dans la bouche des AJITE, c’est le programme de LFI. Ces abrutis agitent toujours le spectre du grand méchant loup, atteignant un niveau de ridicule inégalé. Vous allez voir que ces cons vont finalement croire que LFI est raciste et antisémite.
« Le ridicule est qu’on cultive l’apparence à l’encontre d’autrui jusqu’à imaginer qu’elle est vérité… » Emmanuel MAC pardon Kant.

Il est jovial de voir les AJITE reprocher aux membres de NFP de vouloir être fidèles au programme qu’ils ont mis au point. C’est vrai que ces experts n’ont plus l’habitude de l’honnêteté, de la fidélité aux idées. Ils ne connaissent plus que les éléments de langage, livrés tous les matins.

J’admire le courage et la non-violence des invités de gauche qui, chaque fois qu’ils répondent à une question, sont à tout bout de champ coupés par des « oui mais Mélenchon », « oui mais LFI… ».

J’espère que le NFP va accoucher, par les voies naturelles, d’un beau gouvernement. Les premières contractions ont commencé.

D’Ginto

La nausée

La nausée

Là je ne parle pas de l’oeuvre de Jean Sol Partre cher à Boris Vian, mais de ma propre nausée. Le lynchage médiatique a commencé.

Je ne parlerai pas bien sûr des chaînes publiques, je ne parlerai pas de C…. dont je ne me sens pas capable de citer le nom en entier, mais de BFMTV et de LCI.

Ces minables sont à l’œuvre sur deux axes :

1. Tenter de sauver le soldat Macron. Ils nous annoncent que Macron réfléchit ! Il serait temps, mais connaissant le loustic, je sais que ce sera encore une connerie qui va nous plonger encore plus dans la merde qu’il a accumulée depuis sept ans.

2. Tout faire pour discréditer le NFP. Il ne se passe pas une minute sans que ces crétins ne réduisent le NFP à LFI, il ne se passe pas une minute sans qu’ils ne prononcent Mélenchon. Repoussoir, antisémite, raciste ; mais qui est le véritable repoussoir tel que l’ont identifié les électeurs ? C’est Macron et la famille Le Pen. Ils s’en foutent, occupés à protéger leurs arrières, et mettent tout en œuvre pour que le NFP ne gouverne pas, au profit des inutiles de Renaissance. Ils ont raison, car si le NFP gouverne, leur quiétude va certainement prendre un coup sur la gueule.

Ils me font gerber, et du haut de mes 80 ans, je les conspue.

D’ginto

ne nous endormons pas

 

Nous avons quitté le Petit Prince le 30 juin, il se cachait. Aujourd’hui, il est un peu rassuré, il sort de derrière son réverbère, confiant que sa rose a encore une vie possible. Attention Petit Prince, ta Rose est la personnification de la féminité. Il faut encore planter d’autres fleurs, car nous n’avons obtenu qu’une défaite victorieuse. Le Bordel là, allumeur de vrais berbères, est en embuscade, le Monsieur Bricolage de l’Élysée, complètement dingue, est capable des trucs les plus fous.

Défaite parce que Le Rassemblement National a obtenu une grande majorité de voix au premier tour, ce qui lui assure une manne de 25M par an et, malgré le front républicain qui a globalement bien fonctionné, a augmenté son nombre de députés de 42%, soit 53 sièges (en incluant les candidats traîtres au LR). Défaite parce que nous n’avons pas obtenu la majorité absolue. Défaite parce que la gauche n’augmente son nombre de députés que de 25.

Victoire car le NFP est le bloc politique le plus important à l’Assemblée Nationale, ça nous fait une belle jambe. Pour ce qui concerne les groupes parlementaires, il faut attendre le 18 juillet, je crois, pour connaître officiellement les groupes à l’Assemblée nationale et donc la composition des commissions. Espérons que quelques-uns des députés du bloc NFP, mais non inscrits dans un des partis qui le compose, vont se déplacer au PC afin qu’ils aient un groupe à l’Assemblée. Qu’en sera-t-il des autres ? Le groupe LFI sera-t-il encore le plus important du NFP ? Victoire encore parce que Ensemble a pris une bonne claque dans sa gueule, perdant 95 sièges.

Le résultat de tout cela est que les électeurs vont guetter comme le lait sur le feu l’action du gouvernement, et surtout du parlement, et si par malheur nous replongeons dans les magouilles, dans l’inefficacité, nous faisons le lit du RN qui aux prochaines élections risqueraient de l’emporter. Combien de citoyens seraient-ils prêts à un nouveau front républicain, combien diraient « tout çà pour çà ». Mesdames, messieurs les députés, ne faites pas les cons, souvenez-vous que nous sommes dans un régime parlementaire. Souvenez-vous aussi que vous avez été élus par des citoyens. Ce serait bien si la gauche et d’autres pourquoi pas, renouaient avec le monde rural, ouvrier        la représentativité est toujours aussi nulle, 26 élus sur 577 pour le monde des ouvriers et employés.

Mesdames et messieurs les Zélus de NFP, ne faite pas plaisir aux médias, à monsieur Bricolage, qui font tout ce qu’ils peuvent pour vous faire exploser, restés un bloc uni.

Combien il serait ridicule d’avoir fait front républicain pour contrer l’Affront National et ensuite ne rien faire. Les uns et les autres vont-ils se souvenir que s’ils ont été élus, c’est grâce à NFP ou ENS ? Les LR et diverses droites se souviendront-ils qu’ils sont élus en majeure partie grâce aux désistements alors que leur parti a refusé le désistement ?

Ta rose est mal représentée, l’imparité à bien fonctionnée, la nouvelle Assemblée nationale compte 215 femmes et 362 hommes!

Tu vois mon Petit Prince, les graines de nouvelles fleurs ont été plantées, encore faut-il les respecter, les arroser, en prendre soin.

D’ginto.

PS France Info affiche la couleur: on peut lire sur le site:

Le parti d’extrême droite et ses alliés sont arrivés troisièmes au second tour des législatives, derrière le Nouveau Front populaire et la coalition présidentielle Ensemble. La faute à des désistements dans l’entre-deux-tours, qui ont pénalisé les candidats RN.

François, tu déconnes.


Eh bien François, courage fuyons ?

Sous prétexte de graves divergences avec Mélenchon, tu quittes LFI, mais c’est tous les autres acteurs, les adhérents, les soutiens que tu abandonnes, alors que beaucoup d’entre nous te prenaient pour le mec qui monte et qui va s’imposer.

Ça la fout mal.

S’il y a des problèmes internes à LFI, le mieux c’est de les combattre, pas de se casser. En agissant ainsi, tu réduis LFI à tes problèmes avec Mélenchon, accréditant la thèse des Bolloréistes.

La première grande figure à se casser, en 2019 (je crois), était Charlotte Girard, artisane et rédactrice de l’AEC. Elle a exposé ses problèmes avec LFI (Mélenchon), mais elle ne l’a pas fait entre deux tours de législatives, en donnant du grain à moudre aux Bolloréistes. Elle l’a fait calmement, sereinement mais fermement. Charlotte a remis en cause le changement profond survenu à LFI, qui passe de la révolution citoyenne et l’éducation populaire à une volonté de pouvoir, au gré des institutions, avec une équipe coupée de la base, ignorante du monde rural.

Tu es installé dans LFI depuis assez longtemps pour avoir vécu les mêmes problèmes que Charlotte, mais à l’époque tu ne bougeais pas. Ton attitude aujourd’hui ressemble trop à celle du mec qui se désolidarise afin de gagner un poste dans la première circonscription de la Somme, en cherchant à racoler auprès des électeurs de Ensemble qui s’est désisté in extremis. C’est mon analyse, et sauf explications pertinentes de ta part, je resterai sur ma déception.

« La déception engendre l’animosité. » W. Churchill.

Je reproduis ici le magnifique texte de Charlotte lorsqu’elle a quitté LFI ! À quand un texte de ta part ? Et tâche d’être crédible si tu en écris un.

Les chemins

Mes cher.e.s camarades,

Je n’ai jamais voulu déranger. J’ai été élevée comme ça. Quand les désaccords sont venus, j’aurais beaucoup donné pour pouvoir partir sur la pointe des pieds. On m’a dit alors que ça n’allait pas être possible. Se rendre à l’évidence : ni vous, ni les journalistes n’auraient laissé faire. Vous, parce que vous auriez voulu comprendre davantage ; les journalistes, parce qu’on ne va tout de même pas laisser passer une telle occasion de montrer les dissensions dans la France insoumise.

Comment faire alors pour dire ce qu’il y a à dire …et pour partir ? Surtout quand il n’y a pas de lieu permettant de s’adresser aux insoumis.es sans qu’une nuée de caméras et de micros fasse écran entre vous et moi.

J’avais d’abord pensé venir avec d’extravagantes lunettes noires comme maître Gims et lire ce texte à l’Assemblée représentative. Puis j’ai pensé faire lire le texte par mon amie Manon Le Bretton à la même Assemblée. Mais là encore c’était perdu d’avance : mes cheveux m’auraient trahie et puis c’était risquer de déranger davantage les débats à venir dans l’Assemblée. Autant que vous puissiez travailler en pleine connaissance du nouveau contexte et sans surprise.

Alors pourquoi je quitte mes fonctions de coordination du programme et pourquoi j’arrête ma participation à la France insoumise ?

La question de ma mise en retrait n’est plus posée. C’est un fait acquis. Mais être là sans être là, ce n’est une situation confortable pour personne ; ni pour la France insoumise, ni pour moi. Toute la difficulté était de trouver la bonne distance : la distance respectueuse.

Respectueuse vis-à-vis des camarades pleinement engagés et sincères, qui, en particulier, faisaient la campagne des européennes. Ne pas exprimer de divergences sur la ligne comme sur la stratégie au risque d’ajouter encore plus de trouble et de difficulté. Et puis ce n’est pas quand la campagne est lancée qu’on jette le doute, surtout depuis une dernière place. Or ces doutes exprimés lors de la constitution de la liste et de la rédaction chaotique du programme n’ont pas trouvé de cadre où être travaillés et élaborés suffisamment pour qu’il en sorte une perspective claire et partagée ; en l’occurrence une véritable stratégie politique qui oriente à proprement parler la campagne et, au-delà, le mouvement lui-même.

Respectueuse vis-à-vis de moi-même aussi. Ne pas battre les estrades avec des directives au mieux brouillées, au pire contraires à mes préférences et mes raisonnements. Il n’en sortirait rien de bon et rien du niveau de conviction qui avait été celui de la présidentielle. Souvenons-nous de la présidentielle. Des interventions toujours fondées sur l’explication, jamais sur l’invective. Une anticipation précieuse qui avait permis que tout le monde s’approprie les contenus chemin faisant. Parler à l’intelligence. Mes camarades des ateliers des lois et des méthodes d’éducation populaire savent bien de quoi il s’agit.

La campagne est passée. Les camarades sont restés avec leurs questions pendant tout ce temps, quoique certains, dont je suis, ont alerté, à plusieurs reprises, au sujet du fonctionnement – juste le fonctionnement – de la France insoumise. Il avait été dit que des réponses seraient données après les Européennes. C’est ce qui devrait avoir lieu lors et à la suite de l’Assemblée représentative. C’est une bonne chose si ça arrive.

Mais pour ma part, le chemin fléché par la France insoumise s’arrête. J’ai donné tout ce que je pouvais tant que je pensais que l’outil – le mouvement – était conforme au but – la révolution citoyenne. Mais je n’en ai plus la certitude et je n’ai pas la certitude non plus que les efforts qu’il faudrait fournir pour obtenir la refondation interne de l’outil seront au rendez-vous. Que ma défiance ne soit pas un obstacle à l’aspiration au changement et à l’effort de réflexion collective qui aura lieu. De toutes façons il n’y a pas d’autre voie que le collectif. Allons au bout de l’explication.

Ma défiance porte sur l’outil d’abord. La désorganisation que je ne suis pas seule à déplorer produit une telle perte d’énergie que c’en est désespérant. Or les voies pour y remédier demeurent opaques et difficiles à emprunter. Il n’y a pas de mode d’emploi, ni pour utiliser, ni pour réparer. Il est donc aussi usant de faire que de chercher un moyen de faire. Résultat : tant qu’on est d’accord tout va bien. Mais il n’y a pas de moyen de ne pas être d’accord. Or une dynamique politique – surtout révolutionnaire – dépend de la capacité des militants à s’approprier des raisonnements, c’est-à-dire potentiellement à les contester. Cette option est obstruée pour le moment, d’autant plus que dernièrement, on a eu parfois du mal à identifier avec quoi être d’accord ou pas. Le reproche d’inefficacité se confond finalement avec celui du manque de démocratie. J’en prends ma part. Juste après les législatives, je n’ai pas réussi à convaincre que le chantier de l’organisation était nécessaire et urgent.

Après le début de la campagne des Européennes, les Gilets jaunes ont fait irruption. Hors de tout ce que ce mouvement nous a fait découvrir sur la capacité de mobilisation vivace des gens, il nous a dit beaucoup sur notre organisation, en particulier l’écart que nous n’avons pas comblé entre le monde militant institutionnel et les gens. C’est la seconde raison qui me conduit à penser que l’outil, trop tourné vers l’exercice institutionnel du pouvoir, en l’occurrence l’exploitation du seul contre-pouvoir parlementaire que nous avons encore, n’a pas permis de travailler à réduire cet écart. Or la révolution citoyenne dépend essentiellement du succès de la jonction entre ce que le mouvement insoumis produit idéologiquement et le peuple. Sur le fond, on a touché du doigt cette rencontre quand on a réalisé que les revendications étaient les mêmes que celles de l’Avenir en commun. Et pourtant la jonction n’a pas eu lieu.

La forme institutionnalisée de notre mouvement ajoutée à son expression électoraliste ont révélé deux handicaps auxquels il n’était pourtant pas possible d’échapper. Un mouvement même gazeux est un groupement politique régi par la constitution et la loi. Et nous présentions une liste aux élections en cours. Il n’est pas question ici de prétendre que nous n’aurions pas dû. Cet état de fait a permis de réaliser le caractère auto-contradictoire de notre situation.

L’exercice du pouvoir dans le cadre stérilisant de la Ve République – serait-ce un contre-pouvoir aussi énergiquement et brillamment investi par le groupe insoumis à l’Assemblée nationale – produit une défiance immédiate du peuple lorsqu’il prend conscience de ce que précisément ce cadre est hostile. Lorsque la répression atteint un tel niveau de violence, non seulement la démobilisation par l’effroi augmente, mais il n’est plus possible de distinguer un consentement minimal aux règles qui permettent des expressions politiques comme la nôtre et une compromission avec le pouvoir qui menace. Dans ce contexte de grande violence – et il n’est pas possible qu’un projet aussi alternatif que l’Avenir en commun n’y conduise pas par réaction du pouvoir oligarchique –, l’outil FI identifié à la conquête du pouvoir en Ve République ne peut suffire à produire cette jonction incontournable. J’ajoute qu’il ne faut pas confondre cette jonction avec une approbation électorale. Ce qu’il faut rechercher est un niveau de conscience populaire acquise non seulement à ce qu’il existe une oligarchie bien identifiée qui est dangereuse pour soi socialement et écologiquement, mais aussi à l’idée qu’un rôle politique légitime incombe souverainement à soi en tant que peuple. Rien de nouveau ici ; c’est la stratégie de l’ère du peuple.

Mais c’est l’instrument pour produire ce niveau de conscience menant à la révolution citoyenne qui pose problème et qu’il faut résoudre. Une piste a été suggérée, celle des « cercles constituants », ni un parti, ni une association, sans doute encore un mouvement ; à ceci près qu’ils n’ont pas d’objectif électoraliste et qu’ils ne concurrencent donc pas l’outil FI tourné vers la conquête du pouvoir d’État en Ve République. Et s’il s’agissait au fond de distinguer la perspective constituante et la perspective électorale sans pour autant les opposer ?

C’est ce questionnement qui gît sous les demandes de réflexion sur le fonctionnement ; pas une minable demande de reconnaissance individuelle.

Comme il ne m’apparaît pas qu’on ait bien perçu cet enjeu soit en niant avec constance la dimension centrale de l’objection relative au fonctionnement, soit en persévérant dans une ambition de sauvetage à court-terme de l’outil, je préfère me libérer des préoccupations et projections qui m’éloignent de cette recherche.

En attendant, nos chemins se séparent ici pour les raisons que j’ai dites avec la certitude que rien n’a été vain.

La suggestion poétique est de Manon Le Bretton. Voici cet extrait de Caminante no hay camino du poète républicain espagnol Antonio Machado.

Caminante, son tus huellas [Toi qui marches, ce sont tes traces]

el camino y nada más; [qui font le chemin, rien d’autre ;]

caminante, no hay camino, [toi qui marches, il n’existe pas de chemin,]

se hace camino al andar. [le chemin se fait en marchant.]

Al andar se hace camino [En marchant on fait le chemin]

y al volver la vista atrás [et lorsqu’on se retourne]

se ve la senda que nunca [on voit le sentier que jamais]

se ha de volver a pisar. [on n’empruntera à nouveau.]

J’ajouterais le vers qui précède et que Manon ne m’avait pas suggéré :

Nunca perseguí la gloria. [Je n’ai jamais cherché la gloire.]

À vous, camarades de lutte.

Charlotte.

D’Ginto.

cauchemard

J’en ai marre des gens qui pensent, réfléchissent, pèsent le pour et le contre. C’est trop tard, le problème aujourd’hui n’est plus de savoir si la retraite, si les dividendes, si le SMIC, si la police, si l’insécurité… non bordel, le problème c’est RN ou pas, ou tout du moins, moins.

J’ai entendu de-ci de-là que certains de mes copains se tâtaient. Dans notre circonscription, abstention ou Brun ? Non mais c’est quoi ce bordel, peut-on hésiter une seconde ? Là, je ne vous parle pas de Brun, dont je pense le plus grand rien, je m’en tamponne, mais êtes-vous intoxiqués par l’offensive médiatique bolloréiste ou étatique au point de ne pas vouloir voter Florence. Raciste ? Antisémite ? Antirépublicaine, Florence ?

Pour ce qui me concerne, Florence Pallote, je m’en balance, la méthode pour l’investir me fait gerber, mais je ne veux pas du FN. Bientôt, il sera trop tard et je vous entends déjà, dans un an ou deux, comme cela s’est passé pour l’élection du taré psychique, dire « si j’aurais su, j’aurais pas votu comme ça ».

Moi, Abraham Licol, je donne des consignes de vote claires : pas une voix pour le FN, pas une voix pour Brun, dont je me contrefous totalement, pas d’abstentions. Oui, pendant des années je n’ai pas voté aux présidentielles, depuis la prise de pouvoir de Mitterrand au congrès d’Épinay, mais aujourd’hui le problème n’est plus le choix entre deux connards, mais entre deux modes de société, entre deux républiques, l’agonisante actuelle ou celle que nous pourrions inventer.

Ne faites pas les cons, boutez le FN hors de France !

Abraham Licol.