Le bal des Nazes

Le Bal des Nazes

Au risque de froisser quelques amis, j’invite tous ceux qui participent au dénigrement collectif de La France Insoumise et de son « patron » Jean-Luc Mélenchon à rejoindre le bal des Nazes.

Pour la plupart, ils n’ont jamais lu une ligne de Mélenchon, écouté un discours, ni consulté le programme L’Avenir en commun. Ils se contentent de reprendre les propos des bouffons des médias inféodés au régime délétère de Macron et de sa clique.

Quelle honte, de la part d’un président de la République – représentant de tous les Français – de faire preuve d’autant de bassesse ! Et pourquoi ? Mais venant de lui, on ne peut plus s’étonner de rien, et il semble que nous n’ayons pas encore touché le fond du trou dans lequel il veut nous plonger.  » Le macronofascisme est à l’œuvre dans notre République ». — Gérard Mordillat

Souvenez-vous, aveugles et sourds, que sans LFI et JLM, nous serions en train de nettoyer les chiottes du FN.

Sans JLM, la gauche serait restée au niveau pitoyable où Hollande l’avait laissée.

Il est temps de se ressaisir : les chiottes ne sont pas loin, et sans un sursaut politique des partis de gauche, unis autour d’un projet pour une nouvelle République, nous fonçons droit dans le mur. Le bloc central et la droite – cette droite qui gouverne, forte de ses 47 députés – préparent le lit de Marine, ou de son successeur si elle est condamnée.

Réveillez-vous, cessez de vous laisser berner par la médiocrité. Lisez, écoutez, débattez, mais arrêtez de bêler avec les loups. Ayez une opinion, la vôtre.

 

l’espoir fait vivre

L’espoir fait vivre, mais pour combien de temps ?

Les ÉTATS-UNIENS seront-ils moins naïfs que nous, moins crédules que les Français avec Macron, deux fois, que les Israéliens avec Netanyahou, deux fois aussi ?

Admettons même que Kamala gagne : quel changement cela apporterait-il ? Les États-Unis continueront de détruire la planète, de faire de l’argent pour quelques-uns, d’accroître les inégalités, d’armer Israël…

Toujours le même choix dans ces élections présidentielles obsolètes, dans quelque pays que ce soit : la peste ou le choléra.

Certains clowns ont essayé de démystifier ces élections, comme Beppe Grillo ou Coluche. Mais là, il n’est plus question de clowns. Trump, qui incarne à mes yeux la crapulerie absolue — violeur, voleur, milliardaire en devenir — n’a rien à faire des idiots qui le suivent. C’est un fils de pute, certes, mais c’est leur fils de pute : celui des revanchards et des oubliés. Le Pen, Trump, même combat.

D’ailleurs, je réalise que je suis dur avec les putes, et je leur présente mes excuses. On emploie parfois des expressions stupides. Mes excuses vont donc à mes amies de la rue St-Denis. Comparer des travailleuses du sexe à ces ignobles individus ? Impensable. Il n’existe même pas de mot pour qualifier ces accidents de l’humanité qui se portent candidats à la honte universelle, présidentielle.

FELx34, un ami martien de passage à Lablachère, me demandait récemment : « JUK BUHER Stroll ? » Je suis resté sans réponse, tant il est vrai que l’espèce humaine produit sans vergogne ces furoncles qu’on appelle les politiciens, que ni conjureurs ni magnétiseurs ne parviennent à éradiquer.

J’ai alors retourné la question : « Comment faites-vous pour vivre en harmonie ? » Sa réponse, qui m’a scotché, a été :

« Prixt hilatqkis nega rporeligrax. »

Avec l’aide de Barbara Cassin, (vous vous demandez qui est Barbara ? Moi aussi, mais ça donne un peu de poids intellectuel, non ?), j’ai traduit :

« C’est très simple, mon cher ami. D’abord, chez nous, il n’y a pas de religion. Vos religions ont causé tant de morts et de désillusions. Par exemple, aujourd’hui, vous êtes assis sur l’un des plus grands crimes de l’humanité : l’extermination programmée, encadrée, gérée, des gens de confession juive. Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Au fil de vos siècles, qui durent cent ans, je crois, vos dictateurs divers et avariés auraient fait autant de mal s’ils avaient eu les moyens techniques. Chez vous, un homme a dit : “La religion est l’impuissance de l’esprit humain à faire face à des événements qu’il ne peut comprendre.”

La deuxième chose, c’est que chez nous, la propriété n’existe pas. Nous n’avons rien ; en d’autres mots, nous avons tout.

La troisième, c’est l’absence d’armes. Les seules armes létales que nous utilisons, à regret, servent à découper les thyrotyracus, les bases essentielles de notre alimentation. Le thyrotyracus est une sorte d’arbre mamicol mi-animal mi-végétal, dont nous coupons des morceaux au fur et à mesure de nos besoins.

Enfin, nous n’avons pas de sexualité telle que vous la concevez. Chez nous, nous sommes tous à la fois hommes et femmes, et le plaisir passe par le regard. Tu l’as remarqué, nous ne manquons pas d’yeux (FELx34 en a, en effet, 21 paires réparties sur tout le corps). La jalousie nous est totalement inconnue.

Afflelou aurait du travail ici, car il faudrait distribuer bien des lunettes de soleil pour éviter les partouzes ! Ce que vous appelez organe sexuel reste une énigme pour nous. Le “truc” dessiné par Courbet est un enigme, et pareil pour Orlan dans L’Origine de la Guerre… Comment faites-vous quoi que ce soit avec un instrument si petit ? »

Pas de religions, pas de propriété, pas de guerres.

 

Destitution

Destitution

On retiendra cette phrase de Gabriel Attal, « Monsieur Selfie » :
« Une farce, parce que même ceux qui voteront pour le débat de cette motion reconnaissent qu’elle est grotesque, infondée et qu’elle n’a aucune chance de l’emporter. »

Monsieur Selfie, pitoyable, retournez vous asseoir sur une botte de paille et cessez de nous emmerder, vous n’êtes plus rien. Votre théorie boiteuse selon laquelle seuls les projets sûrs d’être adoptés doivent être présentés est risible. Permettez-moi de vous rappeler, petit homme, que la destitution est un sujet sérieux, loin d’être grotesque, et qu’elle est encadrée par l’article 68 de la Constitution. De plus, c’est la première fois qu’une telle procédure est validée par le bureau excecutif de l’Assemblée nationale — un record pour votre patron.
Il est vrai qu’elle a peu de chances d’aboutir, mais elle a au moins le mérite de révéler le caractère, pour le coup grotesque, de notre Constitution et le besoin urgent de la réformer.

Macron, cet homme qui n’a pas tenu ses promesses électorales, qui abrite  entre autres Benalla, Koehler, Bayrou et bien d’autres. Il est aujourd’hui comptable d’une augmentation record de la dette publique de 1 081,20 milliards d’euros. Il a manipulé les chiffres avec son complice Bruno Le Maire. Il a gouverné par l’usage abusif de l’article 49.3 et a imposé, malgré l’hostilité d’une grande partie du peuple français et de ses élus, la réforme des retraites. Il est responsable de la crise des gilets jaunes, il a enterré les conclusions du grand débat qu’il avait lui-même initié, et malgré ses promesses, il a balayé les propositions de la Convention citoyenne pour le climat. Sa gestion de la crise sanitaire liée à la Covid-19 a été absurde et coûteuse (excepté pour ses potes), et il assume une politique de santé déplorable. Ses propos à l’égard de Poutine étaient pour le moins étranges. Il n’a été élu que par défaut à deux reprises et vient de subir des revers aux élections européennes et législatives. Malgré cela, cet olibrius impose un gouvernement qui ne respecte en rien les votes exprimés. Le Front républicain l’a sauvé, et aujourd’hui il pisse dessus.

Oui, Selfie a raison sur un point : la commission des lois de l’Assemblée nationale a rejeté la motion de destitution le 2 octobre. Curieusement, les journalistes se sont empressés de relayer cette information, alors qu’ils étaient restés bien silencieux lorsque le bureau exécutif de l’Assemblée nationale avait validé le projet. Ce rejet démontre encore une fois le caractère monarchique et antidémocratique de cette Constitution, véritable matelas du président et étouffoir du peuple.

De Gaulle a écrit la Cinquième, Beethoven la Neuvième, et, avec tout le respect que je dois à Tchaïkovski, il est temps d’écrire la Sixième, mais certainement pas une symphonie « pathétique ».
Je parle d’une nouvelle Constitution, basée sur l’amour de la planète et de tous les êtres vivants qui s’y trouvent, démocratique et républicaine. Une Constitution qui redonnerait au peuple la possibilité de s’exprimer, de contrôler et de sanctionner.

D’ginto